J'ai trouvé cet ouvrage dans la bibliothèque de mes parents. Je pense que ma mère avait dû l'acheter pour moi il y a quelques années car, étant enfant, j'ai toujours eu une peur très prononcée de la mort et je me rappelle d'ailleurs avoir vu un psychologue pour cela car cette idée de la Mort me faisait faire d'abominables cauchemars.
Certes, j'ai bien grandi depuis et fais pas mal de chemin depuis mais il n'empêche que, comme chacun d'entre nous je pense, cette angoisse de la mort, est toujours omniprésente en moi, même si je n'en fais plus une obsession.
Dans ce très court ouvrage, il s'agit d'un dialogue entre une mère et sa fille, âgée de onze ans. La mère tente alors d'expliquer à sa fille ce que c'est que la Mort, pourquoi les gens en ont peur et en font le plus souvent un sujet tabou. La réponse est on ne peut plus simple. Pourquoi la Mort nous angoisse-t-elle à ce point ? Tout simplement parce qu'il s'agit de l'Inconnu et que personne ne sait ce qu'il se passe après. D'ailleurs, y a-t-il un Après ? Certains pensent que oui et les avis sont partagés selon les croyances et les religions.
La morale de ce livre est qu'il ne faut pas avoir peur d'en parler à nos enfants et je dirais même plus, d'en parler tout court car c'est un bon moyen d'exorciser nos angoisses et nos peurs liées à ce que l'on appelle La Fin de la Vie. Mais, pourquoi pas, le commencent d'une nouvelle ?
Un livre que j'ai trouvé fort intéressant et très bien écrit même si j'ai trouvé par moments que la mère employait des mots ou expressions difficilement compréhensibles pour une enfant de onze ans.
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"Si on ne choisit pas toujours sa mort, on peut, au mons, choisir la faàon dont on veut vivre."
«- Si quelqu'un se suicide, c'est qu'il veut mourrir...
- C'est qu'il choisir d'en finir avec la vie telle qu'elle est devenue à ce moment-là... Sans penser nécessairement au malheur et à la culpabilité qu'il fera peser sur les autres. Car, pour ceux qui restent, le suicide d'un proche est une immense souffrance. Ils se reprochent ce qu'ils auraient pu faire, pu dire... Ils se reprochent de ne pas avoir compris la gravité de la situation.
Mais ces reproches me semblent à la fois inévitable et vains. Ceux qui se tient considèrent le suicide comme une véritable issue pour eux, plutôt que comme une punition pour les autres...»
«D'abord, en comprenant que la mort fait intégralement partie de la vie. Elle en est certe la fin, mais elle en est surtout le complément nécessaire, r que nous la fais apprécier dans sa brièveté, ses joies, son intensité. Avoir beaucoup connu la mort, c'est ce que permet peut-être aussi de savourer pleinement la vie, de jouir de chaque instant de santé et de bien-être. Ce n'est pas une position théorique, c'edt une attitude suis permet de faire face à sa propre disparition comme à la mort des autres...»
"Vivre, c'est prendre des risques."