Les légions victorieuses se sont installées dans les terres proches de la côte et le commerce avec la Gaule est florissant.
le gouverneur est un homme ouvert, il tend la main aux tribus mais le but reste identique : la prise en main de toute l'île.
Breaca n'a plus rien de la Boudicca triomphante et rassembleuse. Caradoc torturé lors de son exil à Rome, diminué et fortement handicapé, a refusé de la rejoindre lors de son évasion. Elle l'attendait mais c'est Ban, son frère qu'elle croyait mort qui, devenu cavalier romain est mieux connu sous le nom de Valerius, officier de cavalerie grand massacreur de son peuple et combattant sans pitié, revient.
Les Dieux ne veulent pas la mort de Valerius car il doit jouer son rôle dans la guerre future, il est envoyé en exil en Hibernie et Breaca, désespérée se perd seule dans les forêts pour tuer, massacrer les légionnaires qui croisent son chemin.
Mais sa garde rapprochée veille : Ardacos, le guerrier de l'ours, Cygfa, la fille de Caradoc, Airmid, la rêveuse et surtout Luain Mac Calma ancien de Mona, rêveur et meneur de tout ce petit monde, sont là, tous ils veillent sur la Boudicca et sur ce qu'elle représente.
Les Dieux la renvoient sur les terres de sa naissance en pays Icénes pour tenter de réveiller la révolte. Accompagnée de ses enfants, elle rentre au pays et épouse le roi reconnu par Rome.
Le roi des Icénes meurt, Rome réclame les biens du roi, les légions débarquent dans la cité du roi, les filles de Breaca sont violées par la troupe, son fils Cunomar et elle sont flagellés à sang, les croix sont déjà érigées pour leur crucifixion mais Valérius/Ban arrive à temps pour les sauver.
Un nouveau gouverneur est envoyé par Neron et celui-là a ordre d'écraser sans aucune pitié la révolte et il choisit de détruire l'île des Dieux Mona.
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[...] la meilleure manière de se cacher, c'est de paraître au grand jour. Les gens ne voient que ce qu'ils croient voir [...].
Rome respecte deux choses : la force des armes, et la richesse. Quand on n'a pas la première, ce qui est notre cas et le sera toujours, [...] alors il faut avoir la deuxième, sinon on compte moins que du bétail...
Rome n'a pas encore saigné ton peuple à blanc. Te montrerai-je, dernière guerrière des Icènes, ce qu'un peuple subit quand on lui retire jusqu'à la dernière goutte de son sang?
Attends-moi dans les terres des morts, lui dit-elle. Airmid et Caradoc nous survivront. Nous aurons alors le temps de voir ce que nous aurions pu être l'un pour l'autre.
Rome nous a au moins appris cela, et nous avons retenu la leçon : l'or et les cadeaux peuvent acheter des promesses, mais la puanteur de la mort achète la peur, qui dure plus longtemps.