Ce documentaire des éditions Gallimard qui se présente sous un petit format est très riche en informations. Mais la collection que je connais depuis longtemps, mon 1er a été le n° 22 sur Mahomet, me semble un peu fouillie. Justement par son format texte principal et illustrations se mélangent et parfois l'image est dans le pli du livre.
Les six chapitres sont complétés par une quarantaine de pages de témoignages et documents.
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Un ouvrage petit par sa taille (presque un livre de poche et moins de 200 pages) mais très richement illustré avec une mise en page digne d'un livre d'art. A la fin il y a en plus des témoignages et documents contemporains de la période. Les illustrations sont particulièrement belles et montrent bien l'art celte. C'est à la fois un ouvrage d'histoire (de l'apparition d'une aristocratie guerrière à la conquête du monde celte par Rome) et un ouvrage sur l'art et la civilisation celte. Une excellente approche du monde celte !
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Je suis actuellement en train de me renseigner sur la civilisation et la culture celte et quand j'ai fait part de ma recherche à ma médiathèque, ils m'ont conseillés ce livre, selon eux une référence internationale dans ce domaine. ET je dois sincèrement dire que je n'ai pas été déçu ! Presque tout y est. Les croyances, la vie quotidienne, les guerres, l'habillage, les outils. Ce livre est une impressionnante base de données sur la culture celte. Un recueil de savoir récent et fiable. Vraiment génial.
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Cette collection des carrés Gallimard est vraiment parfaite ! Bien illustrée, bien documentée, elle permet d'apprendre rapidement l'essentiel sur un sujet. Moi qui ne connaissais rien ou pas grand chose aux Celtes, me voilà parée ! Et curieuse de découvrir plus encore grâce à la bibliographie en fin d'ouvrage.
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Le fourreau en bronze du poignard de Kernavest (Morbihan) reprend au Vè siècle av J.-C. la technique de l'estampage, qui est très utilisée au VIè siècle sur les colliers et les ceintures des premiers princes celtes.
Au VIe siècle av. J.-C., de la Bourgogne à l'Autriche, les Celtes anciens s'établissent en riches bourgades dirigées par des dynasties unies.
Là s'élabore une culture originale, ouverte au monde méditerranéen.
Le goût de l'hydromel, puis du vin venu de Grèce ou d'etruria, inspire orfèvres et artisans, qui célèbrent les héros hissés au rang de dieux.
(page 29)
Les valeureux barbares de l'âge du fer ont cédé aux assauts conjugués des Germains et de Rome. Mais, tout au long du premier millénaire de notre ère, les traditions celtiques tissent la toile de fond de l'art chrétien débutant.
C'est en particulier dans des régions comme l'Irlande ou l'Écosse, qui n'ont jamais connu le joug romain, que se sont perpétués les modèles esthétiques des Celtes. (page121)