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La Reine celte tome 4 sur 4

Valérie Rosier (Traducteur)
EAN : 9782709628686
574 pages
J.-C. Lattès (30/05/2007)
4.47/5   30 notes
Résumé :
60 après J.-C.
La rébellion qui couvait depuis vingt ans d'occupation romaine embrase la Bretagne. Il est impossible de revenir en arrière. La reine Boudicca a été flagellée, ses filles violées et son fils a incendié une tour de guet romaine, un acte d'insurrection flagrant. Le temps est venu d'agir : le gouvernement romain a dépêché ses légions à l'ouest pour détruire Mona, laissant sa capitale sans défense face à vingt mille guerriers assoiffés de vengeance... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
« Le rêve de la lance-serpent », quatrième tome de la série « La reine celte », met un point final au récit de la lutte menée par les Bretons sous le commandement de la reine guerrière Boudicca contre Rome et ses légions. Après des années de guérilla, d'humiliations, de conflit plus ou moins ouvert, l'heure de la bataille finale a enfin sonné, celle qui déterminera le sort de la Bretagne et de ses habitants. Comme dans le tome précédent, on retrouve ici tous les éléments historiques que nous possédons actuellement quant à l'histoire de cette reine Boudicca : la révolte des Icènes et leur alliance avec les autres peuples de l'île, la prise et l'incendie de la colonie romaine de Camulodunum, la destruction des villes de Londinium et Verulamium, et enfin, la dernière grande confrontation opposant les Romains aux troupes rebelles. La Bretagne parviendra t-elle à secouer le joug de Rome et à repousser ses légions par delà la mer? Ou doit-elle se résoudre à renoncer à son indépendance et à son mode de vie?

C'est non sans un pincement que l'on se lance dans la lecture de ce dernier volume et que l'on découvre le sort réservé à ces personnages exceptionnels que l'on a l'impression de connaître depuis toujours et auxquels il est impossible de ne pas s'attacher. Qu'il s'agisse de Breaca, Ban, Graine, Cunomar...., tous se doivent désormais d'affronter leurs démons afin d'avoir une chance de l'emporter. Car malgré tous les sacrifices déjà consentit, la victoire demeure malheureusement toujours aussi incertaine. C'est avec regret que l'on quitte ces personnages magnifiques et cet univers envoûtant qui donne un aperçu remarquable de la civilisation celtique de l'antiquité. Difficile de retranscrire toutes les émotions ressenties au moment de la lecture, mais une chose est sûre : jamais un livre ne m'avait jusque là autant transporté ni bouleversé. Merci, Madame Scott, pour ces heures de lecture passées en compagnie de Breaca, Ban, Cygfa, Corvus et les autres. Des heures dont je me remémore aujourd'hui encore avec nostalgie et que je ne risque pas d'oublier de sitôt.
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Un nouveau gouverneur est envoyé par Néron. Il a reçu ordre d'écraser sans aucune pitié la révolte. Il choisit de mener les légions à l'ouest afin de détruire l'île des Dieux, Mona.
Mais les Dieux ont envoyé Breaca et sa famille au pays des Icénes loin du gros de la troupe romaine.
Breaca retrouve lentement de la force, elle ne sera plus jamais celle qui a mené la première révolte mais elle est entourée de ses filles, son fils, son frère, sa garde rapprochée et ce peuple qui veut se débarrasser de l'envahisseur. Les anciens entourent les jeunes sans expérience et tous, ils veulent vaincre.
Les légions menant la guerre à l'ouest, les révoltés en profitent pour attaquer la capitale et les villes de l'est, commerçantes, riches, peuplées de romains et de leurs amis. Ces villes n'ont pas d'enceintes, les garnissons sont composées d'anciens légionnaires. Les guerriers massacrent la population et les soldats puis volent de victoire en victoire.
Les légions abandonnent l'invasion de Mona pour porter leur force contre l'armée des guerriers.
Et c'est la grande bataille. Les guerriers sont plus nombreux que les légionnaires mais moins disciplinés car sans grande expérience de la guerre.
Les guerriers seront vaincus, la Boudicca mourra de ses blessures mais, elle y croit, les enfants des enfants des enfants…de ses enfants vaincront.
Alors là, je suis écrasé ….que lire après une telle épopée qui m'a tenu en haleine pendant un bon mois. Les cinquante dernières pages furent les plus difficiles …à terminer…..je croix que je ne voulais pas terminer ma lecture, sortir de la magie du livre.
Bravo l'auteur, j'ai passé de superbes moment avec ses personnages. Si vous avez aimé cette lecture, je vous conseille un autre auteur anglais : Bernard Cornwell dont j'ai adoré « Escalibur «
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La série des 4 romans est tout simplement fabuleuse,
Quand on peine à quitter les personnages à la dernière ligne...
Quand on se demande ce que l'on pourra lire ensuite ...
Je recommande vivement.
A rapprocher du roman de Pauline Gedge "Les seigneurs de la lande", en 2 volumes, tout aussi passionnant.
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Superbe trilogie, épique, qui m'a longtemps marqué et fait rêver (pendant le dernier tome, j'étais pleine de nostalgie à l'idée que l'histoire s'arrête). Les personnages sont épiques, pleins d'honneur, attachants... de vrais héros mythologiques. Les récits des batailles tirent parfois en longueur mais l'histoire est vraiment belle et intense.
Une réelle rencontre avec un genre que je découvre. Je guette les prochaines publications de l'auteur...
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Quelques incohérences sur la fin.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- Tu as besoin de moi … Valerius des Icènes.
Le silence où ces mots résonnèrent aurait fait tomber à genoux des hommes moins vaillants.
- Quand l'as-tu su? demanda t-il.
Il y avait de la tristesse dans le sourire du vieil homme.
- Enfant de mon âme comment ne t'aurais-je pas reconnu dès que tu es apparu? Pendant vingt ans tu fus le fils que je n'ai jamais eu. La première fois que je t'ai vu, tu chevauchais le cheval Corbeau et il essayait de te tuer. C'est un souvenir précieux pour un homme qui arrive au terme de ses jours, l'un de ces rares instants de vraie gloire qu'on se plaît à évoquer dans sa vieillesse.
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A la vision de cette armée qu'elle avait pourtant créée, Breaca en eut le souffle coupé. Des guerriers innombrables formaient une ligne scintillant de mille couleurs, celles des cheveux blonds, bruns, rouges, des capes et des tuniques gris Mona, jaune trinovante, bleu icène, ou blanches. D'une farouche beauté, hommes et femmes étaient nus ou cuirassés, peints ou non, à pied où montés sur des chevaux de toutes tailles, armés des grandes lances des Votadins, des haches des Dumnones, des épées-ancêtres propres aux cavaliers, des redoutables couteaux à double tranchant que maniaient ceux de l'ourse. Ils étaient magnifiques dans leur disparité, portés par la puissance de leurs convictions
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Le dieu réside dans les pierres et la terre, pas dans des lieux édifiés par des hommes à son intention.
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Les hommes sont condamnés à apprendre dans la peine tant qu'ils n'ont pas trouvé comment apprendre dans la joie.
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L'homme qui a le plus grand désir de vivre doit abandonner toute peur de la mort.
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