J'ai été curieuse de lire ce livre car l'histoire se passe au Mexique 😉🇲🇽 et que je trouve la couverture très belle.
André Breton avait qualifié le Mexique comme le pays surréaliste par excellence. Est-ce la raison pour laquelle
Frank le Gall a situé son roman dans le désert mexicain ? Car en le lisant, je me demandais si le surréalisme avait aussi touché la littérature ?
Dans ce livre, le postulat de départ surprend, étonne et invite à la lecture :
Louis-Marie, patron d'une cantina dans le désert du Sonora, va parler tous les jours à Ferdinand, un cactus géant. Pendant ce temps, il laisse la cantina au fidèle Felipe, au cas où un client se pointerait. Sauf qu'il n'y a jamais des clients, jusqu'à la venue de l'aiguicheuse Rita et de Juan. Leur venue va bousculer le quotidien et
Louis-Marie va se poser des questions encore plus existentielles, rythmée par la musique américaine et ambiance rétro des années 60.
La lecture de ce livre m'a parue comme une pièce de théâtre. Parfois ça lorgne (beaucoup... trop) du côté de chez
Beckett, parfois (plus réussi et agréable) du côté du vaudeville. Il y a une suite de situations loufoques, absurdes, mais dès qu'on tente de percer le mystère de la cantina, l'histoire part dans un autre délire.
Bref, une expérience littéraire étrange. Je pense que ça donnerait une BD intéressante (l'auteur est bédéaste).
Je remercie à #Babelio Masse Critique et Alma éditions pour cette découverte.
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