AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782362794667
Alma Editeur (13/02/2020)
2.8/5   5 notes
Résumé :
1967. Une cantina oubliée dans le désert de Sonora, Mexique. Louis-Marie, l’amnésique, y partage sa solitude avec le dévoué, brave et stupide Felipe. Mais son véritable confident est un cactus cierge qu’il a nommé Ferdinand, et dont les grands bras levés vers le ciel seraient des antennes permettant de communiquer avec Dieu. Une solitude à deux bientôt troublée par l’arrivée surprise de la trop belle et provocante Rita, flanquée de son vieil amant, Juan… Oui, tout p... >Voir plus
Que lire après La cantinaVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Une cantina perdue dans le désert mexicain. Une solitude à deux pour Louis-Marie et son serveur Felipe, brave et dévoué Vendredi. Chaque jour Louis-Marie, devenu amnésique, va se confier à Ferdinand un cactus de plus de quinze mètres de haut. Un confident sincère et discret qui écoute sans contredire. Ferdinand aurait-il des antennes célestes ?

Mais cette belle ordonnance, faite d'ennui et de tranquillité quelque peu mortifère, est troublée par l'arrivée d'une vieille Oldsmobile avec à son bord la belle Rita et Juan son amant. Tout est en place, l'harmonie d'un quotidien improbable troublée par un élément perturbateur. le théâtre de l'absurde peut commencer.

1967, l'époque où les baby-boomer prenaient leur destin en main. Adieu l'Amérique à la papa, fini la guerre froide paranoïaque, welcome Summer of Love in America. «La Cantina » devient la vision nostalgique d'une époque et d'une Amérique rêvée.

Franck le Gall L'auteur de bandes dessinées des « Théodore Poussin », sort son premier roman le 13 février.
Il nous ouvre les portes de la perception pour un retour vers le futur réjouissant. de son écriture colorée il nous fait ressentir la touffeur poussiéreuse du désert, sa luminosité incandescente et l'érotisme moite des peaux brulées par le soleil.

Avec Les Beach Boys en bande son, le Gall vient d'écrire les mémoires psychédéliques d'un amnésique, accompagnons le dans sa drôle de psyché.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          240
Autant le dire tout de suite : j'ai été déçue. Il y a des livres où, une fois qu'on a lu la dernière page, l'histoire s'éclaire d'une lumière nouvelle et on se sent profondément changé. Il y a des livres qui nous font réfléchir. Il y a des livres qui nous font rire.
Pour moi, la Cantina a échoué à faire tout cela, peut-être faute d'arriver à décider quelle direction suivre, justement.
Le début est attrayant, on se demande bien où l'auteur veut aller. Mais plus on avance, plus on comprend qu'on ne va en vérité nulle part. L'impression que j'en ai eu (attention, spoiler ensuite)....




.... c'est qu'on a affaire à un personnage de quarantenaire qui fuit la réalité (littéralement) et le monde se plie en quatre (presque aussi littéralement) pour le changer à son image. Pourquoi ? Ma foi cela m'échappe. On suppose que ces gens l'aiment beaucoup ? Pourtant il n'est pas aimable au sens premier du terme. Ni au sens second ni à aucun.

Pour ce qui est du style, ma foi il oscille. Parfois on a des petites billes d'absurde, mais elles ne sont jamais poursuivies ou développées. Quant à l'intrigue, à mon sens, elle ne tient pas debout.
Commenter  J’apprécie          20
Ce roman est simple à lire. L'écriture est efficace, quoique trop imprégné de patois breton (mais je pense que l'auteur et l'éditeur ne s'en sont même pas rendu compte). L'histoire a au début suscité ma curiosité, même si les personnages sont brossés assez superficiellement et ne sont pas attachants. Cependant, au fur et à mesure de ma lecture, l'envie de la poursuivre s'est estompé peu à peu pour deux raisons. Première raison: j'ai rapidement compris que l'histoire était inspiré du "Truman show", film de la fin des années 90 avec Jim Carrey, ce qui s'est confirmé par la suite. A la moitié du roman, j'avais déjà déroulé la fin de l'histoire, ce qui limite l'intérêt de la lecture. Deuxième raison: l'écriture est très scolaire. Elle me fait penser aux élèves studieux des cours d'écriture. Alors, oui, c'est écrit dans un français correct, mais la surenchère de bons mots, métaphores, comparaisons, etc, fait que la lecture devient très vite ennuyeuse. Au final, un bon roman, plaisant à lire, mais qui aurait pu être beaucoup mieux.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai été curieuse de lire ce livre car l'histoire se passe au Mexique 😉🇲🇽 et que je trouve la couverture très belle.
André Breton avait qualifié le Mexique comme le pays surréaliste par excellence. Est-ce la raison pour laquelle Frank le Gall a situé son roman dans le désert mexicain ? Car en le lisant, je me demandais si le surréalisme avait aussi touché la littérature ?
Dans ce livre, le postulat de départ surprend, étonne et invite à la lecture : Louis-Marie, patron d'une cantina dans le désert du Sonora, va parler tous les jours à Ferdinand, un cactus géant. Pendant ce temps, il laisse la cantina au fidèle Felipe, au cas où un client se pointerait. Sauf qu'il n'y a jamais des clients, jusqu'à la venue de l'aiguicheuse Rita et de Juan. Leur venue va bousculer le quotidien et Louis-Marie va se poser des questions encore plus existentielles, rythmée par la musique américaine et ambiance rétro des années 60.
La lecture de ce livre m'a parue comme une pièce de théâtre. Parfois ça lorgne (beaucoup... trop) du côté de chez Beckett, parfois (plus réussi et agréable) du côté du vaudeville. Il y a une suite de situations loufoques, absurdes, mais dès qu'on tente de percer le mystère de la cantina, l'histoire part dans un autre délire.
Bref, une expérience littéraire étrange. Je pense que ça donnerait une BD intéressante (l'auteur est bédéaste).
Je remercie à #Babelio Masse Critique et Alma éditions pour cette découverte.
#chroniquelitteraire
#MasseCritique
#retourdelecture
#FrankLeGall
#LaCantina
#AlmaEditeur
Lien : https://gefroideval.wordpres..
Commenter  J’apprécie          00
Louis-Marie, Felipe et Ferdinand: un trio pour le moins atypique à suivre dans le désert de Sonora. Trois personnalités hors du commun, dont une végétale, car Ferdinand est un cactus géant, qui cohabitent dans une cantina perdue. du moins jusqu'à l'arrivée inattendue d'une vieille Oldsmobile conduite par Juan, accompagné de Rita sa maîtresse épisodique, venus loger quelques jours à la cantina.

De quoi modifier la dynamique paisible des lieux, faite de tequila, discussions étranges, de sandwiches au concombre et de crêpes bretonnes. En y apportant, à l'instar d'une tempête chocolatée et des tenues affriolantes de Rita, une bonne dose supplémentaire d'absurde.

Une parenthèse un peu folle dans la chaleur du désert mexicain.
Lien : https://nahe-lit.blogspot.co..
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Grisé par cet accueil chaleureux, Louis-Marie enchaine avec « Papa Oom Mow Mow », des Rivingtons, puis « In the Midnight Hour », de Wilson Pickett. On chante avec lui « Mountain of Love », du très blanc Harold Kenneth Dorman, et « Alley Oop », des non moins blancs Hollywood Agyles. Louis-Marie s’arrête un instant, littéralement enivré par le succès et le cannabis conjugués.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Frank Le Gall (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frank Le Gall
Théodore Poussin 14
autres livres classés : olniVoir plus


Lecteurs (8) Voir plus



Quiz Voir plus

Schcoolbabelio Là où vont les fourmis- marilou

Quel est genre de cette histoire ?

fantastique
comique
aventure

12 questions
24 lecteurs ont répondu
Thème : Là où vont les fourmis de Frank Le GallCréer un quiz sur ce livre

{* *}