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Jacques Barbéri (Traducteur)
EAN : 9782226177872
761 pages
Albin Michel (27/02/2008)
4.19/5   59 notes
Résumé :
Le Capitaine Rankstrail de la cavaleries de Daligar, dit l'ours, a juré de chasser les Orcs sanguinaires des Confins. De les détruire tous jusqu'au dernier. Sans aucune pitié. Sans jamais douter.

Mais voilà qu'un jour, le chemin du sombre Rankstrail douter croise celui du lumineux Yorsh. Rankstrail le Mercenaire doute alors pour la première fois de sa vie. N'y a t-il que le choix de la guerre ?.

Dans un monde rugissant et impétueux, fa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Que pouvait écrire Silvana de Mari en plus, alors qu'elle avait terminé toutes les situations psychologiques qu'elle pouvait expérimenter sur son elfe ? Assez curieusement, elle a choisi de rester dans ce monde pour un second volet, qui certes éclaircit certains points du premier, mais reste en-dehors de ça une suite totalement indépendante, en s'intéressant cette fois à un humain tout ce qu'il y a de plus normal. Enfin, non, pas complètement. Il est intelligent, le gamin, et brutal aussi. Et en même temps, Rankstrail voue un amour démesuré à sa famille et n'a rien contre personne. C'est par nécessité, et surtout sa seule haine, celle envers les orques, qu'il va devenir le capitaine d'un régiment chargé de contrer une nouvelle invasion de ces sagouins.
L'idée ensuite va être celle que les orcs sont certes laids et violents, qu'ils ont une culture bien plus cruelle que la notre, mais qu'ils ne sont pas pour autant des êtres démoniaques et juste bons à être éradiqués de la surface du globe. Une nouvelle manière de renouveler l'archétype tolkienien, tout en explorant en parallèle la mentalité d'un militaire, et se demander : fondamentalement, qu'est-ce qui nous différencie d'eux ? Mais ce qui aurait pu être une suite sublimant l'oeuvre d'origine se révèle finalement presque brouillonne de par différents partis pris. À aucun moment on n'aura le point de vue d'un orc : un regard extérieur changeant au fil du temps aurait pu lui aussi être bon, mais celui des humains s'attache avant tout à la guerre, et donc les buter. Ce qui fait qu'au final, la trop noble de coeur et de naissance Aurora est le seul personnage à apporter de la nuance, mais ce à travers beaucoup, beaucoup de dialogues.
Et ça se complique, car voilà l'autre chose à laquelle on a appris à Rankstrail à se méfier toute sa vie : l'Elfe. Seulement si les arcs narratifs autour de Yorsh deviennent un élément dramatique de poids, ils s'avèrent surtout une digression de plus face à ce qui devait être le sujet du livre : la confrontation à grande échelle de deux races différentes, et toutes les interrogations que ça soulève. À bien y réfléchir, on aurait pu mettre n'importe quel autre personnage féminin que Robi, ça n'aurait pas changé grand-chose... mis à part la grande sensibilité qui s'échappe du tout.
Enfin, à cela vient s'ajouter une certaine lenteur compensée par des précipitations à d'autres endroits ; on ne nous raconte par la fin du juge-administrateur ni celle de la guerre, soit, mais l'épilogue et ses deux pages lapidaires nous balancent tout pour nous donner un arrière-goût de queue de poisson.
Pourtant, encore une fois, on sent toute la finesse psychologique des héros qui nous sont présentés. Rankstrail est extraordinairement profond pour un roman jeunesse, tout comme Robi, et Erbrow et Moron ne sont pas loin de ce degré de perfection. Enfin, le roman est jalonné de scènes étonnamment crues dans un livre pour enfants, sans jamais en faire trop. Certaines centaines de pages se lisent d'une traite tellement la tension dramatique est bonne. Si Silvana de Mari n'atteint donc pas parfaitement ses objectifs, elle aura toujours réussi une chose : écrire de la fantasy militaire jeunesse, et réaliste avec ça.
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bon livre. beaux personnages, belles Idées (idées avec un grand I). jusqu'au dernier moment, la toile se tisse, faisant le portrait des hommes, ces êtres si petits et faibles face à la perfection des elfes et la force des orcs.
mais pensez-bien que tout n'est pas aussi simple.
le capitaine est assurément mon personnage préféré. l'histoire commence avec lui. j'ai bien crû qu'il serait au centre de l'épopée, mais non, il en fait seulement partie, au même titre que d'autres. La reine sorcière ne m'a pas convaincu.
comme nous sommes en littérature jeunesse, il faut évidement passer outre quelques clichés et autres portes ouvertes.

deux tomes à lire, selon moi, impérativement dans l'ordre (donc après "le dernier elfe)
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Je me souviens combien j'ai ri en parcourant les premières pages du Dernier Elfe. Cette fois, j'aurais plus facilement pleuré. J'ai tourné la dernière page de ce livre et je suis restée quelques minutes ainsi. J'avais le coeur plein. Les émotions me submergeaient, ce livre est un grand roman...
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Un livre formidable, qui fait suite au dernier elfe mais que j'ai encore plus aimé, en raison de sa noirceur et de sa lucidité sur les relations entre les êtres. Formidable et pour tout âge
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Dans la lignée du tome 1 (le dernier elfe), mais avec une dimension encore plus grande et une sensationnelle façon de raconter une histoire tout en finesse, ce dernier orc a de quoi séduire, même si on peut être dérouté l'espace d'un seul instant par son aspect quelque peu méridional.
La lecture du tome 1 n'est pas un préalable obligatoire, mais dans ce cas, vous perdrez le plaisir de voir des événements communs sous deux angles bien différents et cela serait vraiment dommage.
On ne peut que s'écrier "mais pourquoi le tome 3 (le dernier magicien) n'est-il pas encore sorti en français?"
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Les Hommes, tous, descendent d'un homme et d'une femme qui, dans l'amour ou la haine, dans la tendresse ou la cruauté, ont été unis par les Dieux qui l'ont permis et eux aussi, tous, sont sacrés. Ceux qui ne connaissent pas le nom de leur père pourraient donc être les enfants d'un Roi ou, plus facilement, d'un Dieu. De vieilles rumeurs, d'anciennes histoires racontent qu'à chaque fois que Celui qui a créé l'univers et la vie voudra parler, il confiera son message à un enfant sans père parce que les enfants sans père sont les enfants de la vie même. Parlez aux va-nu-pieds et aux réprouvés avec la même courtoisie que si vous parliez à un Roi, avec les mêmes mots, et le monde retrouvera la justice sans avoir besoin de l'ensanglanter. Les mots peuvent être plus importants que les choses qu'ils désignent et les modifier. Je comprends que vous vous soyez mis en colère par crainte que ma vie soit mise en danger, mais ne traitez jamais plus vos soldats de brutes ou de vils, et ils ne le deviendront jamais.
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Nous sommes nous. Nous sommes les choix que nous faisons, non le sang que nous avons. Chacun de nous devra tracer son chemin au milieu des ronces, sans jamais savoir avec une certitude absolue où se trouve le Bien, le chercher, se tromper parfois, et tout recommencer depuis le début. Chacun de nous devra naviguer entre honneur et déshonneur : les voies qui conduisent vers la lumière traverseront la boue et la poussière et il faudra parfois ramper pour retrouver son chemin.
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Ce fut le premier d'une longue série de repas en commun que le jeune Capitaine immanquablement regretta, comme il n'avait jamais pensé pouvoir regretter quelque chose ayant un rapport avec le fait de planter ses dents dans de la nourriture. Les haricots étaient bons, cuisinés avec de l'oignon, de l'huile et même quelques petits morceaux de couenne de porc, mais le Prêteur, certes Grand Chambellan du Comté de Daligar, fort de son statut et de sa position d'hôte, lui demanda des choses stupides et insupportables. En lieu et place du pain et des mains, il l'obligea à utiliser une petite louche, en lui précisant qu'il ne fallait pas l'empoigner ni comme une masse ni comme un poignard. Il fallait également se servir d'un couteau miniature avec lequel il dut tailler la viande en très petits morceaux tout en la maintenant avec une sorte de fourche minuscule.
- Une personne bien élevée utilise fourchette, couteau et cuillère et ne touche jamais la nourriture avec les mains.
- Je suis un Mercenaire.
- Ce n'est pas une raison pour manger comme un Orc.
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A toutes nos mères, imparfaites, colériques, insupportables, magnifiques, pour tout l’amour qu’elles nous ont donné, et pour celui qu’elles ne nous ont pas donné, lorsqu’elles étaient trop fatiguées et trop désespérées.

(..) à tous les enfants des Orcs.
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Comme ils l'expliquèrent confusément, il y a deux façons de mourir : soit personne n'intervient et tout le monde s'en fout, ou alors quelqu'un essaye de faire quelque chose et n'y arrive pas.
Ce n'est pas la même chose.
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Video de Silvana De Mari (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Silvana De Mari
Quand Isao Komori est allé sur Tokyo pour y suivre ses études à l'université, il s'imaginait déjà une nouvelle vie de rêve : jeune adulte et indépendant, avec tous ses potes de fac? Mais sans vraiment comprendre comment ni pourquoi, le voilà déjà seul. Désabusé, il finit par vivre cloitré chez lui. Son seul petit plaisir est de se rendre à la supérette du quartier, pour y admirer la magnifique lycéenne qui s'y rend tous les jours. Mais un soir, alors que comme tous les jours, il la suit discrètement jusqu'à chez elle, un curieux événement se produit : la lycéenne remarque sa présence et? Isao se réveille alors, un matin comme les autres, dans la peau de cette jeune fille ?! Il devra désormais se faire passer pour Mari, la fille la plus populaire du lycée ! Un nouvel enfer quotidien commence pour le jeune homme, tandis qu'une énorme question subsiste : puisque lui est rentré dans le corps De Mari, où est passé l'esprit de la jeune fille ?
Plus d'infos : http://www.akata.fr/series/dans-lintimite-de-marie
Extrait en ligne : http://www.akazoom.fr/dans-l-intimite-de-marie-t1
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