Le sacrifice comme acte poétique

Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Les Solitaires Intempestifs pour cet envoi !

Ce n'est pas un livre vers lequel je serais allée de moi-même, ce fut donc une découverte. Je ne connaissais pas du tout cette dramaturge, mais j'ai pu avoir un aperçu de son travail dans ce livre. On y retrouve nombre d'extraits qui explicitent sa pensée théorique. On ressent sa colère, sa violence. Si au départ j'ai apprécié ce style, je dois avouer m'en être bien vite lassée. J'avais l'impression qu'elle en faisait trop… Toutefois, j'ai apprécié que son avis soit tellement soutenu : elle a une idée et s'y tient, elle ne s'écrase pas, n'édulcore pas, elle écrit comme elle le pense, de façon honnête quitte à être crue dans sa manière de parler. Ce qui ne signifie pas qu'elle est parvenue à me convaincre concernant quoi que ce soit, au contraire, mais je respecte son honnêteté.

J'ai pu apprécier nombre de références, et je suis heureuse de les avoir reconnues. Néanmoins, je pense que ce livre ne pourrait s'adresser à des lecteurs qui ne possèderaient pas au moins la moitié des références : parfois les noms sont simplement cités, les citations non explicitées, ce qui pourrait perdre un lecteur n'ayant pas envie d'effectuer une petite recherche pour comprendre de quoi ou de qui il est question. Ainsi, ce livre s'adresse plutôt – à mon sens – à des habitués du théâtre et de la littérature en général.

Même si cet ouvrage n'a pas été un coup de coeur, j'ai toutefois été curieuse. Peut-être qu'à l'occasion je regarderai une pièce d'Angélica Liddell, je pense que son théâtre est quelque chose qui doit être vu, au moins une fois. Pour ce qui est de son écriture : ce livre sert principalement à mieux la comprendre, comprendre sa pensée et son travail.

Merci à Masse Critique qui m'a permis de découvrir ce texte.

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai vraiment pas aimé ma lecture ahah. C'est rare quand ça arrive, mais ça arrive.

Le texte représente la vision de l'écriture et du théâtre d'Angélica Liddell, que je ne connaissais absolument pas avant de recevoir ce livre. Et honnêtement, après ce que j'ai lu... J'ai encore moins envie de la connaître. Elle donne aussi son avis sur la politique, pourquoi pas, je n'ai pas trop compris ce que ça venait faire dans ce livre en particulier.

Si découvrir des pratiques de l'écriture est toujours passionnant, ici, mauvaise pioche, c'est tout ce que je déteste : hautain, élitiste, pompeux, avec en plus énormément d'obscénités et d'énormes raccourcis qui n'ont pas arrêté de me faire lever les yeux au ciel. Un ramassis de "ouin ouin c'était mieux avant" écrit avec des mots savants pour bien montrer qu'elle est très le théâtre vrai et que tous les autres ils sont très le théâtre superficiel.

Si je rejoins certaines rares prises de position, tout le reste, c'est un gros non pour moi. C'est bien de réussir dans son art, et bravo à Angélica Liddell pour son succès, mais clairement, nous avons des visions très différentes de ce qu'est l'art et je n'en partage quasi-aucune de celles présentées :D

Une vision intéressante donc, mais très spécifique et très discutable.

Un livre reçu dans le cadre de la masse critique.
Ouvrage qui pour le moins au résumé prometteur semblait être intéressant et enrichissant.

Cependant je n'ai pas adhérer à la plume, au sujet en lui même : paroles obscènes, crues, politique et religion. J'avoue que j'ai lu cet ouvrage en transversale, certains passages demeurent intéressants de tout évidence et heureusement.

Mais pour une première découverte malheureusement... Ça n'a pas fonctionné. le domaine du théâtre, de la poésie ou de la littérature me fascine, en occurrence là je suis passée à côté.