Je n'ai malheureusement pas pu voir les deux pièces de ce livre, mais le théâtre d'
Angélica Liddell ne m'est pas inconnu. J'ai assisté, médusé, à une représentation se rapprochant de la performance (Tandy en 2015 au hTh de Montpellier) et cela m'a donné envie de découvrir d'autres oeuvres de l'artiste catalane. "L'Année de Richard" reprend le personnage de la célèbre pièce shakespearienne Richard III, elle se compose d'une série de monologues du tyran mais déplacé en plein XXe siècle. On n'est donc plus dans les combats entre Gloucester et Lancastre, mais dans les massacres, tortures et génocides qui ont marqué ces temps apocalyptiques.
Mais
Angélica Liddell n'oublie pas le siècle présent dans la deuxième pièce: "Mais comme elle ne pourrissait pas... Blanche Neige". Ce récit macabre s'appuie sur le massacre d'une école de Beslan en Tchétchénie en 2004, où une prise d'otage s'est terminée en bain de sang. Séparatistes tchétchènes et forces pro-russes version Poutine ont donné la mort à 171 enfants...
Un événement qui devrait faire honte aux nombreux politiciens français thuriféraires du sanglant président russe Poutine III.