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EAN : 9782702144190
368 pages
Calmann-Lévy (07/11/2012)
3.25/5   4 notes
Résumé :


Pour certains, les hors-la-loi du Far West n'existent plus. Pour le policier Charlie Hood, rien n'est plus faux, et il sait de quoi il parle : c'est jour après jour que, de préférence seul dans son 4 x 4, il patrouille les « déserts » de la frontière américano-mexicaine.

Jusqu'au jour où on lui assigne comme coéquipier un certain Terry Laws que tout le monde appelle « Mister Wonderful » tant il est bon, juste et se présente comme l'am... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un très bon moment de lecture

T. Jefferson Parker est un écrivain de la Californie, sa terre natale qu'il n'a d'ailleurs jamais quittée, et donc logiquement tous ses romans ont pour cadre l'état le plus riche d'Amérique. Cet excellent écrivain a quand même reçu deux fois l'Edgar Award (l'équivalent américain de notre grand prix de littérature policière) pour les excellents "Seul dans la nuit" et "California girl". Il est pourtant moins connu que ses confrères californiens Michael Connelly, James Ellroy, ou encore Robert Crais. Pourtant, son talent pour raconter des histoires et captiver son lecteur, est loin d'être d'inférieur à celui de ses illustres pairs. Je trouve même que son écriture a gagné en caractère, en densité, "Les chiens du désert" est d'ailleurs beaucoup plus un roman noir qu'un suspense au sens strict du terme.

Avec son précédent roman "Signé Alison Murietta", T. Jefferson Parker inaugure une série mettant en scène le policier Charles Hood, qui représente l'idéal du représentant de la loi, sans tomber toutefois dans le cliché du flic parfait qui n'existe pas. Un personnage intègre, droit, incorruptible, mais torturé par des expériences difficiles, notamment la guerre en Irak.

"Les chiens du désert" est donc le second volet de cette série, c'est un roman noir à la construction impeccable, qui nous tient en haleine du début à la fin, et qui mélange différents thèmes: la misère sociale, la corruption policière, le trafic de drogue, avec en toile de fond un meurtre dont le coupable sera connu dans les toutes dernières pages du roman. Un excellent cru qui porte la marque d'un écrivain de talent.

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Quand on ouvre ce livre on plonge dans une ambiance qui pourrait être celle de ces films un peu ringards ou de ces séries TV, ces histoires de flics gangsters qui n'ont pas encore laissé de côté leurs origine cow-boys ni leurs bagnoles. On a en fait assez vite envie de le refermer parce que c'est pas vraiment le style de polar dont on a envie. Mais c'est très bien écrit, l'intrigue est bien balancée et on finit par se laisser porter et aller jusqu'au bout en se demandant encore comment on a pu ainsi se faire piéger. Après tout, de temps en temps, une fois tous les 10 ans... quel mal y a-t-il à se prélasser devant un Starsky et Hutch ?...
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Déjà lu en 2013 et cette relecture m'a encore procuré du plaisir. Nous découvrons la vérité par un jeu subtil de récit choral et de retour en arrière. Ce qui nous met un peu dans la peau de Charlie Hood, le héros de ce roman policier sous haute tension. Il est vite évident que cette histoire fait partie d'une série. La fin reste ouverte.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Le monde de la drogue ne manquait pas d’allégeances secrètes – certaines très anciennes, d’autres plus récentes, telle que ’arrivée soudaine et dramatique de Draper et de Laws comme nouveaux passeurs de fonds d’Herredia. C’était un monde de flux. Les accords changeaient. Les amis devenaient des ennemis. Les vivants des morts. Les rapports de pouvoir des cartels étaient aussi compliqués que ceux du Vatican.
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Le visage de l’amour, ça existe. Tout comme celui de la peur, de la jalousie, de la surprise et de tout autre sentiment sous le soleil. Le visage de ce jeune, c’est celui de la joie.
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C’était physique, pas mental, ni sentimental, mais un objet concret qui abandonne sa place comme la feuille se détache de l’arbre ou l’oiseau quitte la branche.
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Le pire avait été de retrouver des souvenirs, mais sans pouvoir mettre des mots dessus, puis de les perdre de nouveau.Lla mémoire était la seule chose qui en valait la peine et, sans elle, nous ne vaudrions pas mieux que des pierres.
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Que les tatouages, c’était juste une façon d’afficher de la solidarité : comme un tatouage du corps des marines. Que ça n’avait rien à voir avec le pouvoir ou la race, seulement avec être un bon flic au mauvais endroit.
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