Pour un Québécois, c'est à lire à tout prix. Pour plusieurs d'entre nous, il s'agissait de la vie de nos grand-parents ou arrières grand-parents
Les Fridolinades, c'est une anthologie faite à partir de revues annuelles qui ont été présentées de 1937 à 1946. Dans ces revues, il y avait des chansons, de la danse, des monologues et des sketches. Bien entendu, cette anthologie ne contient qu'un choix et de sketches et de monologues s'inspirant de l'actualité et des caractéristique des Canadiens français. Les textes ont été corrigés et mis en forme en évitant certaines expressions liées à cette époque et incompréhensibles même pour un Québécois d'aujourd'hui.
J'ai dit au début que c'était à lire pour tout Québécois pour lui rappeler d'où nous venons de façon à voir tout le progrès que nous avons fait. Sous des apparences populaires, certains sketches nous révèlent des vérités universelles. Même si cette anthologie nous fait réfléchir, certains sketches sont très drôles.
J'ai failli parler d'un livre de littérature scolaire. Je dirais plutôt que l'auteur nous situe très bien le contexte, le rôle de ces dix ans de revues dans le développement théâtral du Québec, de même les critiques de l'époque. Je suis même tombé à la renverse en lisant plusieurs critiques de
Claude Henri Grignon.
Pour les Québécois, ce nom est lié à un feuilleton radiophonique de 1939 à 1962 mais surtout à 479 épisodes de télévision. Vous comprenez ma surprise?