Eh oui, chers amis virtuels, moi aussi, j'ai eu le bonheur de lire L'Exotique de notre compatriote
Ayi Hillah.
Je l'ai commencé, non par envie, mais par curiosité. Curiosité née des plusieurs notifications via Facebook qui tombaient comme des insectes lors des pluies tropicales dans ma boîte à courriel...
D'ailleurs, c'est par un temps pluvieux que j'ai ouvert la première page. le premier paragraphe a donné le ton, mon esprit bien que fatigué, a vite pris goût. Je ne pouvais déposer cette oeuvre qu'une fois la dernière page lue !
Je partais à la découverte d'un roman autobiographique, mais j'y ai fait des découvertes plus enrichissantes :
1. une oeuvre qui se veut simple, mais imbibée d'une bonne dose de traditions anthropologiques.
2. Chaque page est imprégnée de cet accent doux qui a pour dessein de préserver le lecteur de la douleur singulière que ressent le narrateur dans ces contrées aux moeurs inconnues.
3. C'est une épopée à la Hillah : Elle raconte la témérité quotidienne de milliers de jeunes intellectuels Africains qui partent « chercher une place au soleil là-bas, dans ces pays où l'astre roi est véritablement un produit rare ! »
Le narrateur fait part de ses observations et faits, laissant libre choix au lecteur éclairé de définir l'exotisme. Est-ce le sujet confronté pour la première fois, je suppose, à sa personne qu'il décrit comme " un corbeau noir dans une armée de colombes" qui constitue l'exotique ? Ou sont-ce plutôt ses curieuses rencontres ignorant tout du monde à lui ?
Je ne jette pas de fleurs; je les trouve trop belles pour être jetées. Alors, mon cher
Ayi Hillah, tu devras te contenter d'une poigne franche pour ce travail qui m'a rappelé
Chinua Achebe dans
le monde s'effondre. Les raisons ? Je te les adresserai dans une critique prochaine.
Merci de m'avoir fait découvrir la Silésie si proche et pourtant si loin!