AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
5/5   1 notes
Résumé :
Mais, y a-t-il des avions chez vous?" (...) J'ai simplement dit oui, comme si je ne m'étais pas senti humilié, et elle a repris de plus belle (...) mais comme elle semblait ne pas me croire, j'ai repris la parole et lui ai annoncé, avec un calme olympien qui masquait mon agitation intérieur : "En fait, je t'ai menti, il n'y a ni aéroport ni avion chez nous, je suis venu en Pologne en volant." Puis j'ai éclaté de rire. Elle a rougi, puis m'a quitté en claquant la por... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après L'exotique, Un primitif en SilésieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Eh oui, chers amis virtuels, moi aussi, j'ai eu le bonheur de lire L'Exotique de notre compatriote Ayi Hillah.

Je l'ai commencé, non par envie, mais par curiosité. Curiosité née des plusieurs notifications via Facebook qui tombaient comme des insectes lors des pluies tropicales dans ma boîte à courriel...

D'ailleurs, c'est par un temps pluvieux que j'ai ouvert la première page. le premier paragraphe a donné le ton, mon esprit bien que fatigué, a vite pris goût. Je ne pouvais déposer cette oeuvre qu'une fois la dernière page lue !

Je partais à la découverte d'un roman autobiographique, mais j'y ai fait des découvertes plus enrichissantes :

1. une oeuvre qui se veut simple, mais imbibée d'une bonne dose de traditions anthropologiques.

2. Chaque page est imprégnée de cet accent doux qui a pour dessein de préserver le lecteur de la douleur singulière que ressent le narrateur dans ces contrées aux moeurs inconnues.

3. C'est une épopée à la Hillah : Elle raconte la témérité quotidienne de milliers de jeunes intellectuels Africains qui partent « chercher une place au soleil là-bas, dans ces pays où l'astre roi est véritablement un produit rare ! »

Le narrateur fait part de ses observations et faits, laissant libre choix au lecteur éclairé de définir l'exotisme. Est-ce le sujet confronté pour la première fois, je suppose, à sa personne qu'il décrit comme " un corbeau noir dans une armée de colombes" qui constitue l'exotique ? Ou sont-ce plutôt ses curieuses rencontres ignorant tout du monde à lui ?

Je ne jette pas de fleurs; je les trouve trop belles pour être jetées. Alors, mon cher Ayi Hillah, tu devras te contenter d'une poigne franche pour ce travail qui m'a rappelé Chinua Achebe dans le monde s'effondre. Les raisons ? Je te les adresserai dans une critique prochaine.

Merci de m'avoir fait découvrir la Silésie si proche et pourtant si loin!
Commenter  J’apprécie          32
Ce qu'il y a de bien réussi dans ce livre c'est la façon dont l'auteur raconte son histoire. Une dualité dérision / autodérision qui ne laisse pas indifférent.
Commenter  J’apprécie          60

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ainsi, quelques soirs, assis ou couché, l’esprit surfant sur les vagues du temps, je me laisse aller. Je revois souvent, l’âme pleine de nostalgie, les moments de solitude, d’amitié et d’amour passés loin de mon pays natal. Je rêve entre autres de Bozena et de sa petite Sarah, que j’ai quittées le cœur serré, mais décidé malgré tout à partir, tout en leur promettant qu’on se reverrait un jour, bien que j’ignore par quelle magie ce retour pourrait bien être possible. Mais il me semble que je crois aux propos de Bozena, qui me disait souvent que l’arc-en-ciel est le pont qui mène au paradis et que, une fois que nous serons tous deux passés de vie à trépas, nous nous retrouverons, sous forme d’âmes, sur cette passerelle, et que nous y marcherons, main dans la main, en direction des montagnes où, selon elle, se trouve la demeure du bon Dieu. Et tous nos amis, polonais et togolais mélangés, et même espagnols ou français, nous ferons une haie d’honneur improvisée pour nous accueillir. Ainsi trouverons-nous le paradis, où le temps s’arrête à jamais, et où, beaucoup plus tard, viendra nous rejoindre la petite
Commenter  J’apprécie          31
Un jour, j’ai dit à un de mes amis qu’il ne neigeait pas au Togo parce que c’est un pays situé dans la zone tropicale. Je me souviens de sa tête, car il n’avait rien compris, et m’avait demandé en retour pourquoi alors il était situé dans cette zone ! (p. 66)
Commenter  J’apprécie          52

autres livres classés : roman autobiographiqueVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (3) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1710 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}