L'usine

Coup de coeur pour ce roman facile à lire et très intéressant.
Sur un thème pas forcément très porteur, la fermeture d'une usine, on va partager la vie d'un village, et surtout d'une école, avec ses différentes personnalités, aussi bien côté enseignants, que côté élèves, ses dissensions, ses difficultés.
C'est un peu "rose" plutôt optimiste pour un tel sujet, mais ça le rend très agréable à lire.
Les chapitres sont très très courts, et donnent chaque fois la parole à une personne différente, on voit ainsi la situation à travers les yeux de chacun.

L'idée de création d'un blog apporte une touche de modernité et je pense qu'après lecture , bon nombre d'élèves vont se dire que peut-être dans leur école, on pourrait songer à ce type d'activité.

J'ai donc vraiment beaucoup aimé ce roman, que je vais m'empresser de prêter à ma petite-fille.
Hélas, depuis son achat à la bibliothèque il y a trois mois, il ne me semble pas l'avoir vu quitter le présentoir des nouveautés, jusqu'à ce que je l'emprunte.
Est-ce le titre qui rebute les enfants, ou la couverture, qui me parait pourtant plutôt attrayante ?
Mais c'est vraiment dommage.

A Beaujour l'usine de jouets du village risque de fermer, presque tous les habitant y travaillent. Les enfants entendent l’inquiétude de leurs parents. Dans la cour de l'école c'est le sujet de conversation principal. Les enfants ont des idées, les enseignants les accompagnent dans cette démarche. Ce sera dans le projet d'école cette année. Crise, chômage, usine, blog, relations humaines et amitiés sont les thèmes de ce roman qui se lit très facilement. Dans ce roman les enfants et les adultes prennent la parole en courts chapitres, la lecture en est aisée et l'ensemble est plutôt optimiste. Une bonne approche du monde de travail avec une vision de l'école sympathique.

Dans le village de Beaujour se trouve une usine à jouets. Prospère et faisant le bonheur de tous autrefois, elle est aujourd'hui dirigée par le fils de l'ancien directeur, M. Lareine, et risque de fermer à cause de sa mauvaise gestion. A l'école, les enfants ne parlent que de ça et ne peuvent cacher leurs inquiétudes quand à l'avenir de leurs parents puisque nombreux sont ceux qui travaillent dans l'usine. Face à cette situation, la maîtresse des CM2 décide de réagir. Tout d'abord, elle souhaite proposer aux élèves de faire un journal qui relaterait les évènements du village et de l'usine, ce qui permettrait aux enfants de s'exprimer. Puis l'instituteur des CM1 avance l'idée d'un blog. Les enfants sont ravis. La maîtresse leur donne à chacun un rôle : rédacteur en chef, reporter-photographe, interviewer…Mais il faut faire attention à ce que les articles ne prennent pas un tour politique. Les enfants s'investissent, mais un jour les parents décident d'occuper l'usine et retiennent le directeur et le directeur administratif. Grâce à l'intervention de M. Lareine (père) et à une vidéo que les enfants et la maîtresse remettent à un journaliste de France 3, les évènements prennent de l'ampleur. Finalement, l'usine trouvera un repreneur et le blog sera lancé.
L'histoire est construite sur le principe de l'alternance de la prise de parole. A chaque chapitre correspond le point de vue d'un des personnages : les enfants, avec en tête Gaëlle et Clotilde, les enseignants, la boulangère… A côté de cette action en faveur de l'usine et l'espoir qu'elle ne ferme pas, on découvre une classe avec des amitiés qui sont mises à mal, d'autres qui se créent, des jalousies, des élèves timides qui trouveront leur place, une enseignante qui tient pleinement à aider ses élèves.
Histoire très sympathique. Dès 10 ans.

L'usine à jouets va fermer. C'est le seul sujet de conversation au village de Beaujour. On en parle au travail, à la boulangerie, et surtout à l'école. Les enfants sont inquiets, presque tous leurs parents y travaillent. Alors la classe de CM2 décide d'agir. Les enfants créent un blog, s'improvisent journalistes, tout cela dans un but: faire en sorte que le propriétaire de l'usine change d'avis, que leurs parents gardent leur travail. Car l'usine du village, c'est le seul moyen pour les familles de gagner de l'argent. Et les enfants ne sont pas près de la laisser fermer aussi facilement.