Une belle romance simple et efficace comme on les aime. J'ai passé un bon moment lecture mais sans plus, ce fut plaisant. Les personnages sont sympas. La plume de l'auteur est plaisante également. Se laisse facilement lire, les chapîtres sont courts, l'écriture est fluide.
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Les plus : Petit roman d'amour léger, avec une touche d'humour. Chapitres courts, un gros plus pour moi. On s'attache aux personnages. Pas trop de descriptions inutiles.
Les moins : Vocabulaire parfois compliqué, la fin est un peu exagérée malheureusement.
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Dans son nouveau récit romantique, Ménage à quatre, Marc Fisher s’est amusé à décortiquer la psyché amoureuse sous un autre angle : celui des couples qui se désagrègent pour mieux se rassembler.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Albert pensait, comme malgré lui, victime de sa mémoire tyrannique (précieuse en d’autres occasions, il est vrai), à l’aveu d’Albert Cohen au début du Livre de ma mère, aveu consolant – ou encourageant, ou utile, c’est selon – auquel il devait recourir trois, cinq et même parfois dix fois par semaine, pour préserver sa santé d’esprit jusqu’au vendredi : « J’ai résolu notamment de dire à tous les peintres (dans le cas d’Albert, il fallait bien entendu remplacer commodément le mot peintre par écrivain) qu’ils ont du génie, sans ça ils vous mordent. Et, d’une manière générale, je dis à chacun que chacun est charmant. Telles sont mes mœurs diurnes. Mais dans mes nuits et mes aubes je n’en pense pas moins. »
« Les livres ont une histoire tout de suite ou n’en ont pas du tout. »
Si déjà c’était vrai à l’époque du poétique et célèbre auteur de Thomas L’Imposteur, donc circa 1925, ça l’était encore plus en 2010, année où se déroulait ce drame tragi-comique.
Les libraires, frileux, et obligés, par ce siècle prosaïque, s’il en est, de devenir plus hommes de chiffres que de lettres, retournaient au bout d’un mois ou deux la plupart des livres qui ne se vendaient pas, ou pas assez vite, pour ne pas avoir à les payer au distributeur, qui les reprenait docilement.
Sophie esquissa un sourire. Il put voir ses dents, qu’elle avait très belles, malgré quelques irrégularités qui lui donnaient encore plus de charme.
Il y avait quelque chose de réconfortant dans ce sourire, ou pour mieux dire une sorte de bonté qui, peut-être, pensa-t-il, provenait de son métier. Un psychiatre aidait les gens, par définition. Et pour se plaire à pareille tâche, pour s’y consacrer, ne fallait-il pas être bon ? On ne pouvait pas juste faire semblant, ou en tout cas pas très longtemps, parce que tout finissait par se savoir, non ?
Un journaliste doit être libre de dire ce qu’il veut. Au sujet de qui il veut. Sinon il n’est pas digne de ce nom, mais simplement le laquais de ses patrons.
Les journalistes sont comme les femmes : ils n’aiment pas les mendiants.