En plein Tour de France, j'avais envie d'en connaître un peu plus sur Christopher Froome qui de prime abord ne m'inspirait pas plus de sympathie que cela. Pas tant que la personne ne me plaise pas mais plutôt parce que je ne suis pas fan du cyclisme moderne, dans lequel le panache semble avoir disparu .... les favoris étant entourés par des équipes surpuissantes et maîtrisant la course de bout en bout et arrivant même à rendre des étapes me montagne aussi mornes qu'un week-end de novembre pluvieux.
Toujours est il est que je me suis plongé dans la lecture de cette biographie de ce coureur d'origine Kenyane avec enthousiasme et je n'ai pas été déçu. En effet, à regarder le Tour assis dans son canapé, tout a l'air si/trop simple (bien que je sache que ça ne l'est pas étant cycliste amateur ...). On ne se rend pas compte de tous les sacrifices consentis par ces jeunes sportifs pour en arriver à un tel niveau d'excellence. C'est tout ça qui ressort de bouquin.
D'aucun diront certainement que sans aide chimique, ces exploits ne n'existeraient pas ..... possible mais jusqu'à preuve du contraire j'ai envie de croire à l'honnêteté de ce coureur (confiance que j'ai toujours eu du mal à accorder à Lance).
En conclusion, merci pour ce bon bouquin, merci pour le spectacle (bien que je trouve qu'il n'y en ai plus autant qu'avant) et je croise les doigts pour ne pas être déçu dici quelques années.
PS : légère petite déception toutefois concernant la traduction française. On a l'impression que le traducteur ne connais pas grand chose au cyclisme.
- une côte à 90%, c'est un peu raide quand même
- une vitesse de 25 n'est pas plus importante qu'une vitesse de 27 par contre si on parle de pignon, effectivement on va plus vite avec un 25
- etc
Toutefois, cela ne nuit pas à la lecture ;-)
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"La dernière ascension se faisait sur une pente à 90%, qui, après une journée passée à enchaîner les cols, allait nous casser en deux et nous broyer. Au sommet se retrouverait le blé, tandis que l'ivraie serait loin derrière." (p.312)