♫Tu voudrais changer, te ranger
Difficile d'affronter la vérité
Tes mauvaise habitudes sont presque une fierté
Tes défauts sont devenus ta personnalité
Envie de tout foutre en l'air tu supportes plus la gravité
T'enfonce dans le mensonge tu commences à paniquer
Méfie-toi a qui tu demande du réconfort
Tu pourrais trouver de quoi t'apitoyer sur ton sort
J'ai l'impression de faire la morale (ah ah ah ah ah)
Ça m'énerve moi même quand je cause (ah ah ah ah ah)
Mais j'ai l'impression que ça va mal (ah ah ah ah ah)
Même si je peux pas faire grand chose (ah ah ah ah ah)♫
-La Morale- Orelsan -2011-
"Ne forçons point notre talent
Nous ne ferions rien avec grâce
Jamais un lourdaud, quoi qu'il fasse
Ne saurait passer pour un galant"
L'ane et le petit chien (IV,5)
Autres temps, quand l'autre meurt
Jean passe et des meilleurs
A chacun sa vision, mais c'est plus pareil
Une Personne affable chez un roi Soleil
Pour vous dire qu'il en connait un rayon
à toutes nos humaines conditions ...
Les mots De La Fontaine ne sont jamais vains
donnent à réfléchir sur les rapports humains
nous renvoient à nos propres travers
travers de porc , cela va de soie
Moralité :
♪La morale terminale
larirette larirette
C'est qu'on est tous des cochons♪
et que
Nous avons tous suffisamment de force pour supporter les maux d'au truie
Signé La Rochefoucauld, autre homme instruit....
Bonne fête mes Cochons;
pas de peau, chacun pour soie, eux tannent Asie.
Remerciements à Masse Critique,
Evidence Editions et Pascal Tonazzi
"L'apologue est composée de deux parties
Le corps est la fable, l'âme la moralité"
Nos expériences nous rapprochent de la Vérité
Ne retenir que les Morales, maximes et pensées
Sur une étagère vos fables archivées
L'amant table pour les ventres affamés.
"Les ouvrages les plus courts
sont toujours les meilleurs..."
Discours à Mr le Duc de la Rochefoucauld (X,14)
"Bornons ici cette carrière.
Les longs ouvrages me font peur.
Loin d'épuiser une matière
on n' en doit prendre que la fleur"
Epilogue (VI)
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Les Fables de la Fontaine est très certainement l'oeuvre que je possède dans le plus d'éditions différentes.
Inutile de redire encore combien ces Fables sont intelligentes, combien elles décrivent si bien la nature humaine, combien elles sont drôles et si profondes.
Nous avons tous appris au moins une Fable, sa morale restant encore aujourd'hui dans notre esprit. Qui ne se souvient pas de "On a toujours besoin d'un plus petit que soi", "Rien ne sert de courir il faut partir à point" ou encore "Tout flatteur vit au dépens de celui qui l'écoute" ?
Morales, maximes et pensées des Fables de la Fontaine est un ouvrage très différent de ceux que je possède.
Il ne s'agit pas d'un recueil des Fables mais d'un recueil, comme son nom l'indique, des morales, des pensées des ces Fables.
Pas de classement par thème ou par Fable, l'auteur nous livre l'essentiel de la pensée De La Fontaine en ne gardant que les phrases fortes.
Sans l'histoire, sans les animaux, juste le message profond que le fabuliste a voulu faire passer au lecteur.
Et c'est extraordinaire !!!
On a l'impression de lire de la philosophie, écrite il y a quelques jours.
Dépouillées de leurs atours faisant glisser la pilule auprès de ses contemporains, on note à quel point les Fables pouvaient être caustiques parfois mais surtout tellement, tellement plus que de petites histoires abordant le sens moral.
On mesure combien La Fontaine a percé à jour la nature humaine.
Ses morales, maximes et pensées n'ont pas pris une ride. Ce qui signifie qu'en plus que 300 ans l'Homme n'a pas changé. C'est vertigineux !
J'ai trouvé ce livre vraiment très intéressant, au-delà du fait qu'il donne envie de relire certaines Fables ("Ah tiens, je ne me souviens pas de celle-ci"), il donne un aperçu du grand homme qu'était La Fontaine, ses engagements, ses combats, ses valeurs.
Et surtout il donne un autre sens aux si connues Fables.
Je me suis régalée de chaque morale comme d'un bonbon.
Merci infiniment aux éditions Evidence et Babelio pour cette découverte grâce à la masse critique.
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Hâte-toi, mon ami, tu n'as pas tant à vivre.
Je te rabats ce mot, car il vaut tout un livre :
Jouis