Monologue tranquille, vaguement cynique, un peu beckettien, un peu plaidoyer d'un qui est à côté de la vie, qui n'a rien, ni travail, ni demeure, ni vraiment désir, qui habite chez des femmes, s'en sert, est utilisé, se méfie,..
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Quand elles viennent faire le ménage, elles s'oublient, et de temps en temps leur air dit nettement qu'elles sont en train de se jurer de m'en faire baver, de vendre cher leur peau. Et qu'est-ce que je leur ai tant fait. Bon, à part évidemment mes vieilles ruptures, faux départs. Et aussi que je leur fais un peu les poches, quand elles en ont.
Qu'ils ont simplement fait la bourde, les comme lui, de ne nous laisser aucune chance, aucun espoir, et aucun espoir d'en ravoir jamais. Alors un jour on reste un peu trop couché, et au bout de vingt-et-un jours couché on se met à trop voir les ficelles. Vingt-et-un jours hors-jeu, et difficile de se remettre à y jouer.
Ça ne change rien au fait que si on les a laissées ôter en notre présence leur tailleur elles se croient autorisées à venir, quand bon leur semble, s'asseoir au pied de notre lit secouer nos mollets.