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EAN : 9782362311277
448 pages
Castelmore (20/08/2014)
3.77/5   46 notes
Résumé :
Il me reste deux semaines à vivre. Ensuite, je sais que vous me tuerez. C'est le sort que vous réservez à tous les espions que vous coincez, non ? Alors autant coopérer, si ça peut m'éviter les interrogatoires brutaux du capitaine SS von Linden. Je vais vous livrer tout ce que je sais de l'effort de guerre britannique : les codes, les lieux, les modèles d'avion... Tout a commencé le jour où j'ai rencontré Maddie. Le pilote qui m'a conduite jusqu'en France, c'était e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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C'est avec une intense émotion que je referme ce roman. Peu ont été capables ces dernières années de me faire monter les larmes aux yeux et celui-ci en fait partie.
Dire alors que c'est un coup de coeur, est-ce vraiment la bonne expression?
Et si oui alors je me dis que les suivants vont me paraître bien fades en émotion après celui-ci.

Je vais essayer de vous exprimer mon ressenti mais moi-même me sent incapable de dire exactement ce que j'ai vécu au travers de ces vies différentes et complémentaires de nos héroïnes et de leurs acolytes.

Nous commençons dans le vif du sujet avec un de nos personnages principaux déjà entre les mains de l'ennemi. Elle, car c'est d'une jeune femme qu'il s'agit alors, a, hélas, déjà subi la torture, au point d'avoir accepté de passer un marché pour que cela s'arrête. Lequel?
Comme nous le dit si bien le titre de façon détournée : de dire toute la vérité pour que l'Hauptsturmführer von Linden (SS de don état) qui s'est occupée d'elle ne l'approche plus.
Elle doit pour cela écrire chaque jour tout ce qu'elle sait sur les forces alliées, leurs avions, leurs aérodromes, tout... En un mot: trahir!! Mais pour gagner quoi ? Quelques jours de sursis pourtant elle y tient à ses jours de répit et son récit, nous allons nous en rendre compte rapidement.

Nous ne connaissons alors pas son nom car lorsqu'elle fut prise elle n'avait pas ses propres papiers sur elle. Elle nous le dit elle-même.

C'est donc à la troisième personne que nous allons découvrir cette confession, l'histoire de Maddie que notre prisonnière va nous raconter ainsi qu'à ses tortionnaires allemands pour tenir son rôle dans le marché convenu. Deux semaines de répit pour une trahison en bonne et due forme.

Telle Sheherazade dans les contes des Mille et une nuits, elle va nous emmener au travers de la vie de Maddie depuis sa vie d'avant jusqu'à leur rencontre et ce jour fatidique où notre inconnue s'est faite arrêtée. Et au milieu de ce roman d'une vie elle va faire ce qu'elle doit faire et énoncer des renseignements, des lieux, des descriptions qui lui serviront à garder devant elle ces quelques jours de répit, et en même temps nous faire vivre en sa compagnie et celle de Maddie une aventure hors du commun, celle d'une amitié probablement impossible s'il n'y avait eu la guerre.

C'est donc la vie de Maddie mais aussi de toute la Grande Bretagne que nous allons suivre de l'intérieur comme si nous y étions. Les premiers actes de guerre, les chamboulements pour tous, les premiers femmes dans la WAAF (Women's Auxiliary Air Force) et les événements qui ont amené nos deux héroïnes à se retrouver ce jour-là dans cet avion-là.

La plume de l'auteur est addictive. Ce n'est pas un roman c'est un journal intime, un témoignage, une âme mise à nue devant nous. Rien ne nous est épargné, ni ses larmes, ni ses révoltes ni ses idées vengeresses mêlées au récit demandé. Tous ces sentiments si francs, si bruts nous touchent au coeur.
Nous partageons avec elle cette vie qu'elle nous offre à nous comme à EUX, et pourtant même si nous savons qu'elle trahit son pays et les alliés nous ne pouvons nous empêcher de suivre la suite de ses aventures avec impatience et amitié.
L'auteure a une plume fluide et entraînante, comme une partition de musique elle semble réglée pour nous emporter dans la danse.

Pourtant le début est déstabilisant car l'auteur nous parle du point de vue de Maddie. Maddie que nous apprenons rapidement à aimer et en même temps que nous suivons avec appréhension.
Pourquoi elle? Puisque nous comprenons rapidement que la Maddie prisonnière n'est pas celle que nous croyons.

Même si ce sont des papiers à ce nom qu'elle avait quand elle s'est faite arrêtée elle n'est pas l'héroïne de sa confession.
Lorsqu'enfin nous découvrons qui est notre prisonnière, en même temps que les ennemis, d'ailleurs, nous sommes surpris. Sa façon de faire ses confessions à la troisième personne du point de vue de quelqu'un d'autre sonne plus comme un roman d'aventure que comme une trahison qui lui vaudrait la cour martiale.
De plus malgré cela elle garde en elle de l'humour et un brin de malice à tenter régulièrement de mettre hors de ses gonds sa gardienne.

Jour après jour nous allons continuer à les suivre Maddie et elle. Cette fois nous avons un surnom, Queenie.
Et leur amitié improbable va se développer au dessus de tout grâce à cette guerre qui étale les différences entre classe.
Jamais elles n'auraient pu ou du se rencontrer autrement. L'une écossaise de famille aisée et descendante des Wallace et l'autre petite-fille de vendeur de moto d'un coin perdu de campagne.

C'est cette amitié que nous allons suivre au fil de cette trahison, ce sentiment pur et profond qui relie deux femmes aux caractères totalement différents et pourtant si complémentaires.
A plusieurs reprises elles nous le prouvent, elles forment une équipe du tonnerre.
Comment ne pas les aimer?
Comment ne pas oublier au fur et à mesure des paragraphes qu'au terme de ceux-ci, notre Queenie fera peut être partie de ceux qui disparaissent dans la Nacht und Nebel.
"Nuit et brouillard" : je pensais en avoir un souvenir particulier de mes cours d'histoire et pourtant je me suis rendue compte qu'il ne correspondait pas à cette version.
Au fil des pages nous aimons Queenie et Maddie, nous partageons leur vie comme peut être celle de personne d'autre. L'écriture de l'auteure est pour ça vraiment intimiste. Nous nous sentons flattés de connaitre ces détails et puis horrifiés de nous dire qu'en fait elle trahit mais en même temps y-a-t-il en juin 43 quelque chose dans ce qu'elle écrit que les allemands ne sachent pas déjà.

De plus, comment expliquer ces drôles d'impression au cours de ma lecture au vu des réactions ennemies. Il y a bien entendu les pourris et les sadiques qui aiment faire souffrir mais celui dont le simple nom fait peur ne semble pas être vraiment ce qu'il dit. Même si c'est lui qui l'a torturé jusqu'à ce qu'elle craque, Même si l'on entend d'autres prisonniers subir ces tortures, il y a quelque chose qui nous trouble dans sa façon de faire avec Queenie.
Car comme il le dit lui-même elle écrit comme une romancière pour amener les renseignements au compte gouttes et au final sont-ils si importants que cela ?
Et dans ce cas s'ils ne valent rien, pourquoi la laisse-t-il continuer dans cette prose sachant que de toute façon les espions sont systématiquement fusillés. A quoi bon écouter les contes des mille et une nuits si c'est pour finir mort.

De même la sous-fifre de , la miss Engel nous laisse, elle aussi un sentiment mitigé. Elle suit les ordres, punit quand il le faut, n'aime pas être ridiculisée mais en même temps semble parfois passer outre certaines parties du témoignage lors de ses traductions de l'anglais à l'Allemand.

Puis dans la deuxième partie du livre nous allons avoir droit à une vision différente de la même période et de la suite des événements après que Quennie ait terminé sa confession.
L'auteur nous laisse alors dans l'expectative sur son destin pour nous tourner vers la même nuit de son arrivée mais d'un autre point de vue.

Et là encore on pourrait croire que changer du tout au tout de personnage allait nous troubler mais non.
L'auteure sait y faire et nous replonge dans l'action de cet autre oeil comme si nous y étions.
Nous vivons là encore la vie de ce personnage, ces peurs, ces moments de courage aussi et de révolte.
Comme Quennie ce deuxième personnage nous emporte avec lui dans les événements.
Chacun a pour point commun d'écrire ses confessions mais chacun pour une raison différente.
Queenie est sensée avouer toute la vérité. Notre nouveau personnage ne fait que s'épancher sur son trop plein d'émotion et sur l'évolution que prend sa vie depuis son arrivée en France.
Parfois nous allons retrouver des éléments qui se recoupent, découvrir alors comment en peu de mots on peut en dire des tonnes, comment grâce au courage de certains d'autres sauveront à nouveau des vies ou comment tel Sheherazade, Queenie a su transformer des mensonges en vérité et des vérités en mensonges.

Plus j'avançais dans ma lecture et plus j'ai vu mon respect pour tous ces résistants, ces pilotes, ces radio, hommes et femmes qui ont lutté pour que nous soyons en paix actuellement.
Je ne rentrerai pas dans la polémique de ce que nous en avons fait et qui leur ferait probablement honte mais ce livre est un hommage magnifique à cette période de vie difficile pour tous, alliés comme ennemis. Car d'un côté comme de l'autre, tous n'ont pas été aussi propres ou salauds que l'on pourrait le croire.
Petit aparté hors contexte, l'Allemagne et l'Europe ont eu aussi leurs propres groupes de résistants parfois même très jeunes comme la Rose, l'Edelweiss ou si vous connaissez le film "les swing kids". Comme quoi nos héros ne sont pas les seuls à avoir combattus l'injustice et que l'on ne doit pas juger les horreurs des hommes sur leur race seule.
Lorsque la fin du roman se profile à l'horizon, de nombreux événements nous ont déjà pris aux tripes, tordus les entrailles de peur et d'espoir, de joie et de désespoir. Nos personnages gentils ou moins gentils ont su nous convaincre de les aimer, tous autant qu'ils sont.

En conclusion je dirais que la trahison est parfois une vision que chacun a de la vérité. Car dans la vérité peut se trouver le mensonge et inversement parfois dans le mensonge on peut entrevoir LA vérité que l'on attendait.

Merci au Boudoir, merci à Elisabeth Wein, à ses recherches et à sa plume magnifique pour ce moment d'émotions qui me marquera comme peu de livres l'ont fait.
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Vous allez souffrir...
Que vous décidiez par vous-même de lire ce livre. Ou que vous écoutiez les conseils avisés d'une personne de confiance. C'est un simple état de fait : Tout comme l'héroïne, vous allez souffrir en parcourant ce livre...

Le 8 novembre 1943, elle commence à tout dire. Sur les différentes feuilles de papier que lui fournit la Gestapo, elle couche sa confession. Menus à entête de " l'Hôtel de Bordeaux " - Hôtel reconverti en centre de torture -, ordonnances d'un médecin juif ou partition de musique, elle réclame toujours plus de papier.
Jeune femme écossaise engagé dans les services secrets britanniques – le Special Operation Executive : SOE - ; Arrêtée au premier jour de sa mission en France. Humiliée, torturée, manipulée, elle craque. Elle accepte le marché de dupe du Colonel van Liden : Raconter toute son histoire, livrer tout ses secrets sans résister... Contre du temps de survie...
Elle s'accroche à son histoire, depuis son commencement. Ou plutôt depuis le commencement de celle de sa meilleure amie, compagne martiale : Maggie Brodatt. Maggie, mécanicienne tombée en amour devant les avions, elle sera pilote. Aviatrice dans le service civil de l'Air Transport Auxilliary – service de pilotes, ouvert aux femmes, chargés de convoyer dans le ciel d'Angleterre les avions blessés au combat vers des aérodromes de réparation – Maggie, qui s'est retrouvée contrainte de l'amener en France. Maggie qui s'est écrasée pour donner le temps à l'espionne de se sauver en sautant en parachute. Avant de finir aux mains de la Gestapo.
Mais comment s'appelle-t-elle, cette espionne ? Lisa Veil ? Queenie ? Verity ? On ne sait plus vraiment en fait...

Ne l'abandonnez pas...
Car au fil de ses pages, vous en aurez envie. Que ce livre vous passionne ou vous désole... Vous y mettrez beaucoup de temps, vous le lancerez parfois de dépit sur votre table de chevet.
Mais tenez bon...
Tenez comme elle. Tenez pour elle...
Lisez toutes ses pages qu'elle noircit. Accompagnez la dans sa confession écrite. Et interrogez-vous... Qu'auriez-vous fait ?
Trahir ou espérer ? Abandonner tout espoir ou se donner du temps ?

J'ai peu de mots pour vous convaincre, mais...
La CIA et l'Ecclésiaste partagent ces quelques mots : " La vérité fera de vous des hommes libres ".
Et les trois derniers mots de la postface de l'auteure : QU'ON SE SOUVIENNE.
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Une fois ce roman refermé, le coeur reste serré.

Ecrire ... Pour se livrer, pour ne pas ressubir de tortures, pour ne pas réaffronter son bourreau.

Ecrire pour livrer ou pour duper?

Ecrire pour se sauver ...

Ecrire pour rester vivante.

Et c'est ce que fait cette héroïne.

Ce récit est touchant, prenant. Livré en deux parties pour plus de surprises et de sentiments. Ode à la résistance savamment organisée et prenant tous les risques, ce roman nous offre une autre vision (romancée) de la guerre.

Elle est touchante cette histoire sur fond d'aviation civile. Touchante également par les choix des personnages, par leur détermination, par tout ce qu'ils ont à livrer. Touchante et pas mélodramatique, pas besoin de ça et ce serait même de trop. Seuls les faits comptent, seule la narration à la recherche de la survie prend aux tripes.

Un très bel hommage à mettre dans des mains un peu plus averties que celles auxquelles s'adressaient "14-14" paru chez le même éditeur. Un très bel hommage pour que l'on se souvienne de ceux qui ont oeuvré dans l'ombre de la résistance.
Et pourtant, dès les premières pages j'ai eu du mal à entrer dedans, ayant un peu l'impression de n'avoir que des histoires de vols aériens. Il m'a fallu quelques pages pour saisir là où voulait aller le récit. Je me suis accrochée et j'ai bien fait ... J'ai quitté ces personnages sur une note me rappelant qu'ils n'étaient que fiction ... avec quelques lignes plus loin une demande de l'auteure par rapport à cette période historique : "Qu'on se souvienne". Oui on doit se souvenir et c'est ce genre d'ouvrage qui fait que justement on se souviendra ....

Merci aux éditions Castelmore pour ce récit, pour cette découverte
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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On connait tous ces romans qui nous vont vivre des aventures fortes et de véritables montagnes russes. On connait peut-être un peu moins ces romans à la complexité narrative qui peut rebuter mais, qui sans tomber dans le mélodrame, nous font découvrir une tranche de l'histoire à travers des personnages vrais, touchants et incomparables. Et loin de prétendre retracer fidèlement l'Histoire (l'auteur le précise bien à la fin), le roman nous entraîne au coeur de la Seconde Guerre Mondiale, au coeur même de cette Résistance aussi forte qu'impitoyable et de cet Empire nazi, dans ses divisions comme dans sa violence. Pourtant, il faut reconnaître à Elizabeth Wein un véritable travail de recherches, très pointilleux, pour rendre son histoire la plus crédible possible.

Au coeur de l'horreur, Nom de Code : Verity, se livre en deux parties. La première, retraçant la vie d'une jeune fille aux mains des nazies, est probablement la plus difficile. Difficile car on ne connait pas le nom du personnage principal, que c'est un récit douloureux, un récit pour la vie. Tout au long de cette partie, intitulée Verity, on sent cette épée de Damoclès planer au-dessus de la tête de l'héroïne, on sent ce qui arrivera au terme de ces deux semaines. Alors elle écrit. Pour éviter un nouvel interrogatoire du SS von Linden, dont toute l'horreur nous est suggérée au fil du roman, pour survivre un peu plus, pour conter son histoire avant qu'elle ne disparaisse. Et à partir de là, on découvre une histoire d'amitié et de Résistance somptueuse, qui nous touche en plein coeur, qui nous foudroie sur place tant c'est une amitié pure, belle et d'une simplicité que l'on voit peu de nos jours. Ces deux jeunes filles nous touchent parce qu'elles ont perdu leur innocence et leur naïveté très jeune, qu'elles décident toutes deux de s'engager dans l'effort de guerre et que leur rencontre fera des étincelles. Quand la mort peut vous cueillir à n'importe quel moment, vous n'attendez rien d'autre de la vie qu'un peu de douceur, et c'est exactement ce qu'elles vont s'apporter l'une à l'autre : une lueur d'espoir à laquelle s'accrocher.

La deuxième partie, nommée Kittyhawk, n'est autre qu'un point de vue différent des choses. Les événements se déroulent sur la même période, mais sont ceux vécus par notre deuxième héroïne. Et tout se joue dans cette partie là, puisque l'auteur se joue de nous en dévoilant petit à petit les cartes qu'elle a mis en place pour nous tromper. On découvre alors les choses sous un angle différent et on se retrouve fasciné par la complexité de l'intrigue et de la narration qu'Elizabeth Wein a mis en place. Petit à petit, on sent notre coeur qui se serre un peu plus face à l'héroïsme de ces deux petits bouts de femme qui évoluent tant, en seulement quelques semaines. Peu importe que ce ne soient que des personnages de fiction, on s'attache à eux, on vit leurs souffrances et leur humanité est telle qu'ils nous inspirent un profond respect. En cela, Nom de Code : Verity rend un hommage touchant et incroyable à ces hommes et femmes de l'ombre qui ont contribué à libérer l'Europe. Que les événements décrits dans ce roman aient réellement eu lieu ou non, l'hommage se doit aussi parfois de passer par la fiction pour qu'il puisse toucher tous les publics et que l'on n'oublie pas le sacrifice de toutes ces personnes.

Si le début est un peu laborieux, nous parlant beaucoup de l'aviation civile, de la WAAF, l'ATA et même parfois la RAF, il suffit de s'accrocher un minimum pour ensuite se laisser emporter par la plume d'Elizabeth Wein. Et c'est seulement ce début qui a empêché ce livre d'être un coup de coeur, car pour le reste, il vous prend aux tripes, vous serre le coeur, vous fait vivre les choses comme si vous y étiez. La vraie force de ce roman, ce n'est pas seulement ses personnages, c'est sa façon de ne se concentrer que sur les faits et décisions que chacun prend, sur l'engrenage que cela enclenche et sur la finalité des actions de chaque individu. Et vraiment, je tire mon chapeau à l'auteur pour avoir su rendre son histoire si crédible, passionnante et incroyable.

En conclusion, je dirais que Nom de Code : Verity est un roman complexe, certes, mais qui rend aussi et surtout un hommage vibrant et touchant à tous ces êtres de l'ombre qui ont tout sacrifié par amour de la liberté. C'est une histoire pleine de faux semblants, surprenante, touchante, et bouleversante. Un roman comme on en fait peu pour lequel il faut peut être un peu s'accrocher, mais qui en vaut tellement la peine.
Lien : http://nosfolieslitteraires...
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Il m'a fallu plusieurs mois pour lire ce roman. Je ne sais pas lire plusieurs livres en même temps et je ne sais pas non plus abandonner un livre en cours de route. J'ai donc traîné ce livre sur une longue distance. Impossible de rentrer dans l'histoire, tout paraissait monté de toutes pièces et peu réaliste pour un récit sur la seconde guerre mondiale. Il y a même dans ce livre de nombreux faits complètement illogiques : ce cahier dans lequel écrit l'héroïne nous révèle des évènements sur la vie de son amie auxquels elle n'a pas participé (comment pouvait-elle bien connaître ces faits ou les sentiments ressentis par son amie à cet instant T ?). Bref, des erreurs de style, une histoire qui n'avance pas et je traînais ce livre comme un boulet sur ma table de nuit... A ce rythme là, le roman était bien parti pour finir avec une seule étoile sur Babelio mais je ne lâchais pas le livre et j'ai finalement été récompensé par la deuxième moitié du livre qui est complètement différente suite à un fait narratif que je ne peux pas dévoiler sous peine de spoiler. La fin du livre a été avalée en deux jours et j'ai vraiment été conquis par le deuxième point de vue présenté.
Au final, je ne saurais vraiment recommander ce livre et je ne suis pas sûr que mes élèves arrivent à rentrer dans l'histoire et à "apprécier" tous ces détails pénibles sur les avions de guerre anglais et allemands. Pour ceux qui seraient déjà dans l'histoire j'aurais envie de leur dire, continuez, la fin en vaut la peine malgré tout.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Je n'ai jamais eu d'ennemi juré. Je ne savais même pas ce que ça voulait dire. Quelque chose qu'on trouve dans Sherlock Holmes et Shakespeare. Comment mon être tout entier, ma vie jusqu'à cet instant, peuvent-ils s'élever contre un seul homme dans un combat à mort ?
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Mais j'était prête à renoncer au sommeil, à être taraudée par la faim et à rester droite pendant un long moment tant que je n'avais pas à le faire en sous-vêtements : en dehors du fait qu'ils soient souillés et humides, c'était surtout une situation extrêmement HUMILIANTE.
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...le pétrole et le kérosène étaient une seule et même chose. Chez nous, on appelle ça du pétrole, mais les Américains utilisent le terme « kérosène », et c’est à peu près le même mot en français et en allemand.
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Une cigarette allumée est un accessoire bien utile quand on doit s’employer à Arracher des Informations aux Agents des Renseignements Étrangers.
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L’anticipation de ce qu’ils vont faire est tout aussi atroce en rêve que dans la réalité.
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----------------------------------------- Les livres dont nous parlons dans cette vidéo : - Nom de code : Verity d'Elizabeth Wein : https://bit.ly/2tbYS1M - La Meute de Slimane-Baptiste Berhoun : https://bit.ly/2K2L57g - Les 100 titres du jour 1 : https://bit.ly/2lnkRhW
----------------------------------------- Les musiques utilisées dans cette vidéo sont sous licence CC : - Back to the Woods de Jason Shaw https://bit.ly/2mGO6hC - MOUNTAIN SUN by Jason Shaw https://bit.ly/2M7JTgq
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