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Pax Europæ tome 1 sur 4
EAN : 9789527164037
356 pages
Florent Lenhardt (21/09/2015)
4.1/5   5 notes
Résumé :
2033. L'Europe est fédérée ; le monde lui appartient.

Pourtant la colère gronde. Les terroristes slavistes s'agitent aux frontières des Régions Est, tandis qu'au sein même des Etats-Unis d'Europe un mouvement réfractaire sort de l'ombre. A Berlin, le sulfureux journaliste Michael Kith assiste aux premières loges au meurtre du Ministre de l'Intérieur et enregistre les derniers mots de l'assassin. Avant qu'il n'en réalise l'importance capitale, les cons... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ceux qui me connaissent ici savent qu'il faut être bon pour arriver à m'intéresser à la géo-politique et aux romans d'intrigues dans ce domaine.

Alors bon je ne vais pas le cacher, ça fait un petit moment que je connais Flo, et que je côtoie de plus ou moins près (plutôt moins, certes) son univers de "Pax Europae".
Les quelques nouvelles que j'avais lues lors de mon passage dans un comité de lecture de webzine il y a de nombreuses années de ça m'avaient convaincue du très bon niveau d'écriture de ce tout jeune homme à l'époque. Avec quelques défauts de jeunesse, notamment un "manque d'accroche" au début des textes, parfois...

Mais ces défauts ont été corrigés ici. Dès le début on est accroché par l'intrigue et les différents personnages, qui sont bien campés et justes psychologiquement. Le monde est hyper-travaillé, cohérent et solide. Il y a beaucoup de choses à "apprendre" et une bonne partie du livre consiste à une mise en place des cartes (à la fois géographiques, politiques et religieuses, lol). Mais c'est très bien fait car habilement amené à travers les intrigues diverses.

Les différents protagonistes, chacun dans leur histoire, sont intéressants, et si j'ai traîné des pieds pour commencer à lire ce livre que j'ai dans ma PAL depuis plus d'un an, me voilà impatiente de commencer le tome 2, et ça c'est quand même incroyable !

Bref, le contexte de cette guerre dans ce récit de SF uchronique de haute volée est très bien étudié, bien vu, bien écrit (il y a quelques coquilles et bugs de correction mais très franchement beaucoup moins que chez certains "grands éditeurs"), avec de bons dialogues.

A partir du moment où la guerre commence, je n'ai plus pu le lâcher, tant les aventures d'Erwin d'un côté, de Balder de l'autre, et encore de Michael Kith d'un autre m'ont happée...

J'apprécierai d'ailleurs d'avoir l'avis de mes amis qui aiment la SF militaire et politique sur ce bouquin, qui est disponible sur ama*** en auto-édition, parce que je me demande si mon objectivité est biaisée du fait de ma sympathie pour son auteur... Il ne me semble pas, mais j'aimerais bien avoir confirmation du très bon niveau de ce livre. Et je m'en vais lire la suite que j'ai déjà, depuis un petit moment aussi... :) (Edit : pas tout de suite hélas, j'avais oublié toutes les LCs prévues ce mois de septembre... Moi et ma tête de linotte !)
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La science-fiction militaire est un genre peu aimé dans nos contrées. Florent Lenhardt essaie de lui redonner ses lettres de noblesse avec son « Pax Europæ ». L'action se passe en 2033 dans une Europe entièrement unifiée et fédérale. La propagande y règne en maître et comme dans tous les débuts de conflits, on ne sait plus très bien dans quel camp se trouve les méchants. Les bases de cette dystopie sont bien posées et font preuve d'une bonne recherche historique de la part de l'auteur pour que son univers soit cohérant.
Le roman en lui-même possède une écriture fluide. Les scènes de guerre sont bien décrites avec l'atmosphère angoissante et impressionnante que l'on est en droit d'attendre. Les personnages sont nombreux mais saisissants de réalisme. le format court du roman donne du dynamisme à l'histoire et à l'action. La complexité des relations politiques, économiques, sociales de cette utopie est abordée par petites touches, ce qui permet au roman de rester digeste et abordable.
Pour commencer à apprécier un genre mal aimé…
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La couverture attire l'oeil par les tons clairs mis en avant. Au premier plan à gauche, un soldat en pleine lecture. Son attitude voûtée est sans doute due à son activité, mais je ne peux m'empêcher d'un voir là une fatalité qui repose sur ses épaules. Toujours au premier plan, sur la droite cette fois, une distribution d'étoiles jaunes que l'on associe aussitôt à l'Europe. En arrière-plan, on distingue les ruines d'une construction, nuancés sur une palette de gris. L'ensemble est homogène, bien équilibré. Néanmoins, ma première impression reste celle d'un documentaire rédigé par un historien.

Le résumé nous présente la nouvelle carte de l'Europe en 2033. Un attentat remet en cause les bases de la fédération et enclenche un processus de guerre. Deux personnages, chacun de leur point de vue (journalistique et militaire) vont oeuvrer à stopper cet engrenage. Il est intéressant que l'auteur se soit occupé à présenter deux points de vues différents. J'avoue être intriguée par la mise en place de cette nouvelle "Europe". le cheminement des héros doit être intéressant à suivre. Ma seule crainte : que ce récit parte dans des considérations trop politiques qui ruineraient le plaisir de la lecture.

Le roman s'ouvre sur un prologue qui nous propulse en 2033. Nous sommes à Berlin, capitale des États-Unis d'Europe. La carte mondiale a bien changé et les pays, tels que nous les connaissions, sont désormais redessinés. Lors d'une visite à l'Assemblée, Edmund Trovich, le ministre de l'Intérieur est victime d'un attentat qui lui coûte la vie. Cet assassinat oblige les États à diligenter une enquête pour déterminer à qui peut profiter le crime…

Une vision intéressante…
L'action se passe en 2033. Les pays actuels sont devenus des régions et une langue commune les relie. L'Europe, vue par l'auteur Florent Lenhardt, offre une vision intéressante des dérives qui pourraient faire basculer les états dans un despotisme universel. Se rend-on compte de la nécessité de guerroyer une fois pris dans ce maelstrom ? On navigue dans un monde où la manipulation règne en maître. On assiste aux machinations et au pouvoir des médias, au contrôle de la liberté de penser. On se prend au jeu des émotions quand la guerre éclate et que les hommes partent au front. Mais qui a raison entre les radicaux-terroristes et les protecteurs des États unifiés ? Tout ceci est fort bien dépeint.

Dans ce récit, nous suivons un groupe de personnages Greg, Marc, Cyril, etc. dont deux en particulier sortent du lot. Tout d'abord, Michael Kith, chroniqueur au Federal Post Journal en quête d'un article qui lui permette de faire la Une. le meurtre du ministre de l'Intérieur va lui permettre de mettre ses talents en avant. Lui aussi va se retrouver pris dans les méandres d'une affaire qui dépasse le commun des mortels tant les tenants et les aboutissants sont nombreux. Pris dans la machine de propagande des radicaux, va-t-il s'en sortir ? Ne risque-t-il pas de faire pire que mieux ? Et ensuite le lieutenant Erwin Helm, militaire qui intervient sur le front. Un personnage qui se dévoue pour répondre aux attentes qui pèse sur ses épaules tout en se questionnant sur ces motivations. La peur de servir une cause pipée en fait de lui un homme attachant. Dans l'adversité il demeure pugnace et la pensée constante de ses camarades est le fouet qui lui permet d'avancer quand tout se ligue contre lui.
Le personnage d'Emma m'intrigue également. Une femme sage, mais, elle aussi, ballottée par les évènements. J'ai apprécié le travail effectué sur les personnages. Ils ne sont pas succincts. Chacun d'eux possède une profondeur qui ajoute à la crédibilité de l'histoire. Les émotions dépeintes sont tout à fait justes.

Une dystopie prenante…
Il y a beaucoup d'informations à intégrer pour le lecteur car l'auteur a complètement redistribué ce que nous connaissons. Par le biais d'une mise en place mesurée, l'auteur amène les informations par touches. On a l'impression que l'intrigue intervient lentement. En fait, on est plongé dedans dès le prologue. L'action, les rebondissements vont crescendo. Même si le récit est une fiction, il est saisissant par son réalisme et celui de ses personnages. le scénario présenté ici est cohérent. J'ai la sensation que l'auteur a effectué beaucoup de recherches pour que son univers le soit et cela se ressent.
La plume de l'auteur, découverte dans l'anthologie Malédictions par Mots et Légendes, est toujours aussi addictive. En dépit du sujet abordé, l'écriture est accessible. Les descriptions sont abordées avec justesse. On ressort de cette lecture avec une palette d'émotions et de réflexions. le format court permet de ne pas se perdre dans des explications trop confuses et évite l'écueil pour l'auteur de perdre son lecteur en route. La politique et ses méandres y est abordé, bien entendu, mais sans oppresser le lecteur par des termes barbares ou un matraquage constant. La notion se fond dans le texte et cela nous paraît tout à fait naturel au bout de quelques pages. Tout y est ici condensé avec méticulosité et j'avoue ne pas avoir pu me détacher de ma lecture avant l'épilogue. Un épilogue qui garde son lot de mystères et de questions. En effet, je m'interroge sur le devenir des États-Unis d'Europe ainsi que des personnages suivis tout au long de ce récit…

Au final, nous sommes ici en présence d'une dystopie bien traitée avec une histoire qui tient la route et amène le lecteur à se questionner. Une belle découverte pour un genre souvent galvaudé.
Lien : https://chroniquesdesmondes...
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Je suis un vieux lecteur de SF. J'ai plus de 1000 ouvrages dans ma bibliothèque personnelle à ce sujet....
j'ai beaucoup lu, j'ai beaucoup aimé, j'ai beaucoup appris, j'ai aussi beaucoup pleuré...
Et au final, je me suis lassé....
j'ai laché la science fiction et l'ancitipation et la dystopie pour les rivages moins chatoyants des essais scientifiques.


Mais depuis quelques années j'entends parler d'un projet de réécriture anticipative de l'histoire européenne. et ca m'intriguais

Donc j'ai franchit le pas.

J'ai acheté Pax europae en numérique.
et j'ai été soufflé
la première nuit j'ai perdu 4h de sommeil
La seconde j'étais averti. j'ai perdu 3h quand même....

Ensuite, j'ai arrêté de lire le soir.
et j'ai acheté le livre en papier pour le plaisir de le toucher.


Ssincèrement: un excellent roman.
Parlons peu mais parlons bien:

- le style est souple, facile à lire, accessible.
- les personnages sont non superficiels. ils bénéficient d'une profondeur intéressante et ne sont pas archétipaux.
- le scénario est réfléchi bien que pas trop complexe, évitant ainsi l'écueil de la confusion ou de la perte d'attention du lecteur.
- et mon item préféré: les recherches. le temps qui a été investi dans les recherches historiques, militaires, géographiques, sociétales, géopolitiques est juste faramineux.

C'est LE point majeur de ce roman en tous points solide à mes yeux.
Cette historique de recherches est ce qui fait que je ne me lasse pas de ce roman.


Bref: je le recommande!
Achetez le.
vite.
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Merci à Florent Lenhardt de m'avoir confié son oeuvre en SP via SimplementPRo.
Comme vous le savez maintenant, je suis fan de dystopies. En tous genres. C'est du coup avec curiosité que j'ai commencé ma lecture de Pax Europae. Je ne savais pas à quoi m'attendre et j'ai été agréablement surprise.
Je vais d'abord commenter la couverture. Parce que vous le savez, les couvertures et moi, c'est une histoire d'amour et je dois avouer qu'elle ne fait pas jus à l'histoire. Je n'aurais pas choisi ce livre si je devais le voir en suggestion de lecture sur un site d'achats de livres ; elle est trop actuelle. Je veux dire qu'étant un récit dystopique j'aurais apprécié une couverture plus fictionnelle.
Voilà pour la couverture parce que c'est un point important pour moi.
Maintenant, parlons du roman en lui-même : une histoire pleine d'action, des personnages vaillants, courageux et réalistes. On retrouve un récit de guerre avec une ambiance angoissante de départ au front et tout ce que cela implique.
Nous nous retrouvons donc bien des années dans le futur après qu'une guerre ait éclatée et qu'une nouvelle nation ait vue le jour: les Etats-Unis d'Europe.
J'ai particulièrement apprécié l'esprit de camaraderie présent puisque c'est ce qui caractérise tout armée ; une aide et une compréhension qui va au-delà de l'amitié.
En effet, nous suivons plusieurs soldats qui, habitués à vivre dans la même chambrée, ce sont liés d'un lien propre aux camarades d'armes qui ne peut qu'être compris par ceux qui le vivent : un lien aussi fort que les liens familiaux mais bien plus intense que lien partagé par les éléments d'une même famille (comprenez la nuance ?).
Erwin Helm est de loin mon personnage préféré. J'aime son calme, sa maitrise, son bon sens, ses doutes et son humilité. C'est lui qui m'a le plus impressionné.
Ce roman est un roman d'action. En permanence. Il n'y a pas de répit pour nos personnages.
Des scènes de guerres impressionnantes, successives, intenses. Des tueries bien entendu, des complots politiques qui alimentent une guerre qui est mise en doute sur sa nécessité.
Nous retrouvons donc toute la hiérarchie, ou presque, qui est impliquée dans la prise de décision en ce qui concerne cette guerre entreprise par les Etats-Unis d'Europe.
Un récit fort, avec des personnages engagés, une écriture fluide et légère qui se lit vraiment très bien.
J'ai aimé le rythme entraînant des scènes et le plus impressionnant est que l'histoire semble à peine commencer…
Lien : http://lepouvoirdecrire.com/..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Il y a moins d'une heure, le Président des EUE en personne a annoncé la mise en place du plan Furie. Tu sais ce que ça veut dire ? Mise en place des nouvelles technologies de combat, utilisation de toutes les ressources disponibles pour le Ministère de la Défense et de la Guerre. Mobilisation de toutes les troupes dormantes et des appelés pour 5 ans... J'appelle ça de l'embrigadement, moi.
(Erwyn à O'Broin)
- S'il le faut, répéta mécaniquement Watson comme une leçon. Tant qu'il y a une menace, il faut rester en alerte.
- Mais nous entrons en guerre ! Ce n'est pas le rétablissement pacifique d'une région instable, cette fois, c'est plus que cela !
- Non, contredit durement O'Broin. Nous nous plaçons en état d'alerte. Le plan Furie n'implique pas que notre troupe partent contre l'ennemi sur un front qui n'existe même pas. Ce n'est que préventif et dans trois mois, quatre au plus, le plan Furie passera aux oubliettes.
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Une heure de combat avait permis à Balder d'atteindre le bout de la plaine avec ses trois compagnons restants. Partout, cadavres et carcasses d'engins étaient répandus pêle-mêle. Balder engloba la scène du regard et fut soudainement pris de doute. Il commençait à relâcher la pression et ressentit une vague envie de vomir. Les silhouettes en carton reprenaient forme humaine, le sentiment de puissance s'évanouissait pour laisser la place à une certaine répugnance. Le passage d'un état à l'autre fut si soudain qu'il suffoqua et dut s'asseoir dans l'herbe souillée.
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- Général, fit le télégraphiste pour la énième fois. Renforcez où ?
- Renforcez front russe, stop. Contre-offensive massive soupçonnée, stop. (le Général Eggton)
- Merde, murmura le jeune homme, le regard trouble. C'est un code rouge ?
- M'est avis que ce serait même un code noir.
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Des mâts ruisselants pendaient plusieurs drapeaux des États-Unis d’Europe, la Rose des Vents encerclée de douze étoiles d’or sur un fond bleu nuit. Le jeune homme leur adressa un regard compatissant, comme si quelque part ces bannières gorgées d’eau traduisaient la situation actuelle du pays : une superpuissance boursouflée qui n’avait d’autre perspective que de pendre lourdement en espérant revoir du beau temps un jour. En un mot que l’européos avait su judicieusement emprunter au portugais, la Saudade européenne.
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La lobotomie militaire, comme il l'appelait, avait cela de désespérant que le jeune soldat avait l'impression de manger au milieu de hordes de clones bien dressés. Habitués à suivre n'importe quel ordre, à exécuter n'importe quelle tâche. Sans penser à penser.
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