Antonia Susan Byatt. J'aime beaucoup le prénom Antonia. Mais ce n'est pas pour cela que j'ai emprunté ce recueil de "
Petits contes noirs" à la médiathèque. J'apprécie par dessus tout les textes courts ou nouvelles. de plus,
A.S. Byatt a remporté le Booker Price. L'affiche était donc attractive.
Les deux premiers textes "La chose dans la forêt" et "Art corporel" ne m'ont pas passionnés. Et la déception pointait le bout de son nez lorsque j'ai entamé la lecture de "Une femme de pierre". Est-ce que vous avez fait l'expérience d'un saut en parachute en tandem ? Vous êtes dans l'avion, harnachée au parachutiste professionnel fin comme un fil à quatre mille mètres d'altitude et vous vous demandez "Mais qu'est-ce que je fais là ?". Et puis, ouverture de la porte latérale, il fait un froid à faire dresser tous les poils du corps. Et c'est la chute, et c'est le vide et le bruit du vent, infernal.
Bon, je n'ai pas vomi en fermant le livre. Mais, c'était phénoménal.
Une femme qui perd sa mère âgée. le choc psychologique entraîne un problème de santé important. Elle est hospitalisée puis après quelques semaines rentre chez elle. Et puis, progressivement, elle voit son corps changé. Il durcit, il se solidifie. Elle se transforme.
Dans "Le matériaux brut", nous faisons la connaissance d'un groupe d'hommes et de femmes dans un atelier d'écriture. Une vieille femme se démarque du groupe avec ses textes de la vie quotidienne de son enfance. Les autres membres se moquent alors que l'animateur trouve les textes magnifiques de réalisme. D'ailleurs, il les envoie à un concours de nouvelles. Et enfin dans "Le ruban rose", il s'agit de l'histoire d'un vieux couple dont la femme a la maladie d'Alzheimer. Une nuit, le mari sauve la vie d'une jeune femme poursuivie. Elle revient plusieurs nuit de suite chez le couple. Est-ce un rêve ?
J'ai beaucoup aimé.