Phobies des moments seuls

C'est un roman illustré plus qu'une BD, dans le style du journal intime (avec les dessins comme dans les séries et les romans). Marcus Pigeon, le voyageur, narrateur bloggeur de l'espace, pense que son témoignage spatial servira en temps utile aux générations futures. Il entretient une relation à sens unique (la fameuse flèche du temps) avec Mathilde qui préfère se taper un ministre du même nom (le temps) . Car elle aime qu'il soit bon (toujours le temps) . Nonobstemps cet imbécile heureux le tue (le temps) dans l'espace accompagné d'un panda, Timothée, qui parle tout le ... (n'importe quoi ! ).
Ils trouvent une exoplanète, ils voyagent dans le temps (raccord avec mon précédent livre… )
Les personnages craquent parce que, dans leur référentiel propre, ça fait trop longtemps qu'ils sont dans l'espace (à la fin de l'histoire, ça a été pareil pour moi, nos horloges étaient synchrones, preuve que quoi ?). Réponse : qu'il ne se déplace pas très vite, pas d'effet relativiste. Il faudrait suivre mes critiques un peu !
Le commandant tient aussi une place importante, c'est un homosexuel non assumé et ... au discours homophobe.
Tout cela finit en paradoxe temporel puisque Marcus discute le coup avec son moi futur pendant qu'il (lequel ?) tire le sien (de coup, trois ou quatre fois) avec une brune (Annette, qui voulait coller une prune à Mathilde)
Gros délire sexotemporel.