Dans ce petit livre de 75 pages, l'auteur brosse un tableau des problématiques autour de l'organisation du mondial de foot au Qatar. le livre est sortit en 2022 AVANT le mondial.
Sont évoqués les autres mondiaux précédents ayant déjà été source de problèmes moraux, politiques, financiers, etc... comme ceux en Russie, en Argentine, Italie à des époques différentes. Mais aussi les problématiques liés au droit du travail au Qatar avec les nombreux morts liés à la construction des stades et infrastructures avec l'embauche d' étrangers dans des conditions parfois "anormale".. le droit des femmes, le respect des personnes LGBT sont citées. La FIFA, l'UEFA et leurs systèmes financiers sont critiqués de même que les "magouilles" et autres arrangements.
C'est facile d'accès, divisés en 7 chapitres et accompagné par une présentation et conclusion. Cela donne des pistes de réflexion.
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Un essai synthétique et percutant par un journaliste de SoFoot. Et je dois dire qu'il s'agit là d'un très bon tour d'horizon, instructif, de tout ce qui rend cette coupe du monde au Qatar problématique. Bravo aux éditions Libertalia qui mouillent le maillot comme il faut :)
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Il y a moins d'un siècle, cette péninsule grande comme la Corse n'était qu'un repaire de pêcheurs de perles. Depuis que le gaz a surgi sous ses pieds, ce nain est traité en géant et sa télévision, Al-Jazeera, considérée comme le lieu de la libre expression proche ou moyen-orientale.
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Le football n'a jamais été, contrairement à l'adage médiatique ou sociologique, un reflet de la société. Il a toujours été un de ses acteurs. Son gigantisme actuel rend impossible de camoufler un fait aussi évident. Le foot n'est pas ailleurs plus un sport. Industrie du spectacle, mastodonte économique, théâtre politique, sa signification culturelle et sociale se révèle défigurée et pétrie de contradictions de plus en plus violentes. La coupe du monde au Qatar arrive à un moment où ce phénomène touche à son paroxysme. Le format de la compétition, son hôte singulier, sans oublier l'évolution même des conditions du jeu au plus haut niveau se conjuguent pour genre cette épreuve hors du commun. Le récit produit par les instances internationales, qui proposent une vision idyllique d'un football à l'abri des aléas de son époque et qui n'apporte que du bonheur, ne résiste plus à l'épreuve des faits.
Du côté de la FIFA, avec des pays comme la Russie ou le Qatar, elle peut continuer paisiblement sa course folle. De tels régimes autoritaires demeurent la plus belle garantie d'investissements illimités, sans être embêtés par des considérations éthiques et de quelconques oppositions locales.
Mondial au Qatar : "On ne peut pas refuser grand chose (au Qatar)", explique Nicolas Kssis-Martov