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EAN : 9782849534519
144 pages
La Boîte à Bulles (07/06/2023)
3.36/5   47 notes
Résumé :
Depuis leur arrivée à Séoul, quelque chose s'est brisé entre Seong-ji et son amie Ji-won. Elles qui s'étaient jurées de rester unies voient leur relation se désagréger, une fois arrivées en faculté. Aujourd'hui, Seong-ji est étudiante en comptabilité la journée et employée d'épicerie la nuit. Enfin, pas seulement... Pendant ses heures de travail, elle retrouve Mary, une jeune femme énigmatique qui s'introduit chez les gens la nuit durant leur absence...
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Je n'ai absolument pas été convaincu par le début de ce récit légèrement ennuyeux. Cependant, plus on avance, plus on sent une véritable intensité qui se dégage de cette oeuvre sud-coréenne. Parfois, il ne faut pas lâcher prise et quelque chose peut alors se produire.

Il s'agit d'une belle amitié qui se termine pour deux lycéennes en fin de cycle et qui vont devoir partir chacune de leur côté. Notre héroïne Séong-Ji va très mal vivre cette solitude après tellement d'années de complicité et de partage. Elle fera toutefois une rencontre assez insolite qui lui fera ouvrir les yeux sur ses véritables sentiments et qui lui permettra sans doute de sortir de l'adolescence pour entrer dans l'âge adulte.

C'est une lecture qui prend des allures de nostalgie et parfois de poésie avec une incursion dans l'onirisme. A noter un graphisme assez doux tout en aquarelle qui colle à ce genre d'ambiance triste.

Je n'ai pas trop aimé la fin de ce récit où la perte de son travail dans une petite supérette sera analysée comme quelque chose de fondamental alors que ce n'est pas si important surtout au vu du thème de ce récit concentré sur l'amitié et l'amour. C'est comme si la valeur travail était primordiale alors qu'il s'agissait d'un petit boulot pour payer ses études.

Bref, un changement de direction un peu matérialiste qui m'a semblé impromptue et qui laisse un goût d'inachevé. Un roman initiatique à découvrir si l'occasion se présente.
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Club N°54 : BD non sélectionnée
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« Quand arrive l'aube nautique » est un roman BD qui explore ces périodes de transitions que l'on rencontre plus ou moins à différents moments de notre vie.
Ici, il cible cette période où l'on quitte l'adolescence pour tendre doucement vers la vie de jeune adulte
Moment clef qui acte le début d'un cheminement personnel, tant sur nos aspirations que sur nos véritables directions !

En effet, c'est l'un des premiers moments qui nous confrontent à nous séparer malgré nous de ce qui a potentiellement toujours été présent jusque-là.
Qui nous confrontent à ancrer de nouveaux repères et à se questionner sur ce que l'on souhaite vraiment, tout en se cherchant encore.

Dans ce livre, Seong-Ji doit faire face au fait que l'amitié fusionnelle qu'elle aura partagée depuis tant d'années avec sa meilleure amie Ji-won ne résonne plus avec le présent et l'avenir qui les attend.
Perdue, elle fera toutefois la rencontre de Mary (39 ans) qui, apportant une nouvelle énergie à son quotidien, ouvrira en elle de nouvelles façons de percevoir le monde.
Elle aidera notre personnage principal à mieux se comprendre.
Un état de conscience qui n'aura pas l'effet escompté pour Mary, qui choisira de disparaitre de sa vie.
Actant ainsi cette idée que certains ne semblent être là que pour nous accompagner dans nos transitions, puis disparaissent (pour x ou y raison) lorsque nous sommes prêts à commencer enfin un nouveau chapitre ! /

Finalement, on peut reconnaitre dans cette BD la morale que la vie est faite de rencontres qui apportent son lot de prises de conscience et de construction de soi, aussi bien lumineuses que sombres et sur un temps indéfini et impermanent.
Que les zones d'ombre seront toutefois éclaircies par d'autres rencontres, expériences, découvertes.
Et que peu importe l'âge que nous avons, nous traverserons tous ce genre de cycles et transitions de façon plus ou moins récurrente en fonction de nos cheminements, mais heureusement, le soleil se lève toujours à nouveau ! ---

« Quand arrive l'aube nautique » est plutôt facile à lire, même si j'ai eu un peu de mal à aller jusqu'au bout.
On comprend plus ou moins la morale et le cheminement du livre, mais j'ai trouvé que l'histoire ne captait pas plus que ça dans sa manière d'être racontée.
J'ai eu l'impression que ça restait un peu en surface.
Quant aux illustrations, ce n'est pas mon style préféré, mais le côté aquarelle/nuit trouvait sa cohérence avec le côté sombre et le flou de la vie de la protagoniste.

Wendy
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Ce roman graphique aborde avec délicatesse la fin d'une amitié et la solitude ressentie par les étudiants, face à une nouvelle vie, dans le Supérieur.

L'histoire se situe en Corée du sud, mais ce pourrait être dans n'importe quelle grande ville.

Seong-Ji et Jiwon finissent leurs années lycée inséparables.

Leur amitié est forte, fusionnelle.

Mais leur entrée à l'université scelle leur séparation.

Seong-Ji, l'héroïne, en est très malheureuse.

Une nuit, alors qu'elle travaille dans une épicerie, elle va rencontrer Mary, femme plus âgée, qui va lui faire découvrir sa passion : entrer chez les gens pendant leur absence et ressentir ce qu'ils sont.

Dis comme cela, c'est assez malsain.

En réalité, l'album propose une vision assez poétique de la nuit.

La chute n'est pas des plus inattendues, mais l'ensemble de l'album est très touchant.

Virginie
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Un récit, une poésie originale.

Morgane N.
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Je connais peu de chose de la Corée, mais j'ai retrouvé dans cet album des éléments sur la vie des lycéens et des étudiants, qui lui ont donné du crédit dès le départ.

J'ai aimé la grande sensibilité qui s'en dégage.

Que ce soit dans les dessins à l'aquarelle, dans le scénario, dans le sujet très sentimental, et dans la justesse des dialogues.

Un bémol pour la fin de l'histoire : j'aurais préféré arrêter ma lecture avant l'épilogue.

JF
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J'ai fini mon CDD il y a 2 semaines et j'ai donc pas mal de temps qui s'est libéré dans mon emploi du temps, assez du moins pour lire une BD et en faire une chronique, mais les mauvaises habitudes ont la dent dure et c'est donc au dernier moment que je me suis plongé dans Quand arrive l'aube Nautique de Samir Dahmani, reçu dans le cadre de la dernière masse critique graphique.

Je remercie Babelio et la maison d'édition La Boîte à Bulles pour l'envoi de cette BD qui fut une belle découverte. Les masses critiques graphiques sont sans doute celles que je préfère, car elles me permettent souvent de me plonger dans des oeuvres que je n'aurais jamais lues autrement, comme cette BD dont la couverture et le résumé m'ont intrigué. Ce fut également l'occasion de découvrir un titre de la Boite à Bulles que je ne connaissais pas.

C'est une BD que j'ai trouvée très agréable à lire. Je connais peu de choses sur la Corée du Sud et j'ai trouvé très agréable cette petite incursion dans Séoul dans la nuit et au moment de l'aube nautique. J'ignorais que l'aube se décomposait en trois phases : l'aube astronomique, l'aube nautique et l'aube civile. L'aube nautique correspond à la phase intermédiaire, ce moment où les premières lueurs de l'aube sont discernables, où les premières lueurs du soleil apparaissent, un moment de transition comme l'est celui du passage entre l'adolescence et l'âge adulte, comme va le découvrir Seong-Ji après son passage à l'université et les jours qui passent, la laissant seule, sans nouvelles de son amie avec qui elle était pourtant très proche, avant une nouvelle rencontre qui va lui donner une nouvelle perspective sur ses sentiments.

C'est un beau voyage que propose ici Samir Dahmani, dans un pays que je connais peu et dans la description d'un moment de vie par lequel tout le monde passe. Un voyage qui ne transpire pas la joie de vivre, mais qui fut loin d'être désagréable et qui m'a incité à faire quelques recherches sur Google à l'issue de ma lecture.

Une BD que je suis content d'avoir découverte et qui ne peut que m'inciter à jeter un coup d'oeil à ce que propose La Boîte à Bulles.
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Savez-vous qu'il existe plusieurs phases de l'aube en fonction de la position du soleil sous l'horizon ?

L'aube astronomique n'est pas perceptible à l'oeil nu et l'aube civile est celle durant laquelle les activités humaines peuvent avoir lieu sans éclairage. L'aube nautique est entre les deux. C'est ce moment que Samir Dahmani a choisi pour son récit.

Seong-Ji est d'abord lycéenne avant de devenir étudiante, à cette période de la vie en demi-teinte, où l'on se cherche, rien n'est maîtrisé, tout est en construction, sa personnalité, ses choix, son avenir.

Travaillant dans une superette de nuit, elle va faire une rencontre à l'aube nautique qui va l'aider à se connaître elle-même et à avancer.

Cette réflexion sur le passage à l'âge adulte est bien menée, sans jugement, plutôt dans une démarche qui permet de grandir, même si c'est en franchissant certains interdits.

Samir Dahmani a habité plusieurs mois en Corée et il retranscrit une ambiance particulière dans ce roman graphique, avec les jobs étudiants, l'importance de l'apparence, la proximité de la mer, en privilégiant les fins de nuits, quand tout est au ralenti, mais s'éveille.

Les dessins sont très soignés et nous font voyager en donnant envie de découvrir Séoul et la côte alentour. Les couleurs sont celles du monde nocturne. le sujet et surtout la manière dont il est abordé, avec la nécessité de se faire ses propres expériences, reste en mémoire.

Je n'ai pas lu la première bande dessinée de l'auteur, Je suis encore là-bas, qui aborde apparemment les différences France/Corée. Cependant, quand je me reporte aux critiques qui avaient été rédigées sur cette première oeuvre, je me dis que Samir Dahmani a su travailler sur les points qui posaient difficulté à l'époque : les dessins sont ici détaillés avec des regards vivants, la couleur a été privilégiée face au noir et blanc, il existe une véritable histoire au-delà du fait qu'elle se déroule dans une autre culture.

De même, je ne m'étais jamais penchée sur le catalogue de la maison d'édition La boîte à bulles. Or, sa ligne éditoriale est assez axée sur la BD du réel et mérite de s'y intéresser, notamment quand on apprécie les BD reportages et historiques !

Je remercie Babelio et les éditions La boîte à bulles pour cet envoi en masse critique.
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Seon-Ji et Jiwon sont inséparables. Elles vont boire des cafés, critiquent les parents, suivent les blogueuses, rêvent de ce qu'elles feront après le bac. Mais, tels deux bateaux qui « semblaient prendre la même direction » et pour lesquels il faut attendre un moment avant de s'apercevoir « qu'ils commencent à s'éloigner l'un de l'autre », arrivées à Séoul, elles fréquentent deux universités différentes, leurs chemins se séparent. Elles se sont promis de se voir après les cours, mais le temps passe et Seon-Ji n'a plus de nouvelles de son amie. le soir, elle doit travailler dans un night shop pour payer ses études. Les clients ne sont pas très nombreux. Pour passer le temps, la jeune fille observe les immeubles en face du magasin. C'est là qu'elle aperçoit de loin, dans un appartement, une femme dont la silhouette se découpe nettement sur la fenêtre éclairée. le plus bizarre, c'est que, chaque nuit, elle apparaît dans une autre pièce. Un jour, elle entre dans le magasin.
Cet album me fait penser aux mangas, un genre dont je n'ai pas l'habitude. Je l'ai découvert à travers des critiques et j'ai été tentée. Comme le précise le sous-titre (« Korean night stories »), l'histoire se déroule de nuit. Aussi les couleurs sont-elles assez sombres. Pour son travail, Seon-Ji doit porter un uniforme et ce gilet rouge apporte une touche vive parmi les tons ternes. Certes, de temps à autre, on pénètre, à la suite des personnages, dans le petit commerce, mais les lumières sont artificielles. Cela n'a pas l'éclat diurne.
Les chapitres sont séparés par un décompte : le nombre de jours depuis lesquels l'héroïne n'a plus eu de nouvelles de son amie. Mais lorsqu'elle rencontre la femme étrange, sa vision va changer. Elle découvre la vie nocturne. le 52e jour est barré, il se transforme en nuit.
Au début de l'histoire, les deux jeunes filles parlent de leur vie de famille. Seon-Ji évoque les séances de cuisine avec sa mère. Ce qui l'énerve, c'est que celle-ci serine : « tu mets un peu de ci... Tu mets un peu de ça... » Elle, ce qu'elle veut, ce sont des « quantités exactes » qui assurent « toujours le même goût ». Au fil de l'histoire et de ses rencontres avec son étrange cliente, elle accepte de voir la fantaisie envahir sa vie. Nous, lecteurs, ne savons pas toujours ce qui, dans leur aventure est réel et ce qui est fantasmé. Après tout, c'est la nuit et on pénètre dans le domaine du rêve.
Ce qui m'avait le plus intriguée, c'était le titre. Je me demandais ce que pouvait bien être cette « aube nautique ». On l'explique à un moment du récit, mais je pensais que l'auteur l'avait inventée. Eh bien, pas du tout. J'ai appris qu'avant le lever du jour, trois aubes se succédaient. Je les ai imaginées comme une métaphore de l'existence et, plus précisément, de celle de Seon-Ji. Au début, les deux amies sont encore des enfants. Au moment où elles intègrent l'université à Séoul, Jiwon se détache de sa camarade et elle entre dans l'âge adulte. Seon-Ji, elle, reste accrochée à son adolescence. Il va lui falloir un cheminement pour évoluer. Et l'étrange inconnue lui ouvre la route.
J'ai beaucoup aimé ce roman qui plonge le lecteur dans un entre-deux poétique et onirique. Même si certains apprentissages sont douloureux, ils sont nécessaires. Seon-Ji va le comprendre, mais ce sera également le cas de sa guide.
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critiques presse (4)
BoDoi
12 juillet 2023
Quand arrive l’aube nautique surprend. Il n’est jamais évident de parler de passage à l’âge adulte tant le sujet et les approches sont usés jusqu’à la corde, pourtant l’auteur y parvient de manière détournée.
Lire la critique sur le site : BoDoi
LeMonde
26 juin 2023
Voilà un album qui réussit à capter la part de mystère de la culture coréenne, dont l’auteur, Samir Dahmani, est un fin connaisseur. On plongera avec délice dans cette atmosphère nostalgique et rendue brumeuse par la grande beauté des aquarelles aux tons doux.
Lire la critique sur le site : LeMonde
BDGest
06 juin 2023
Protagonistes fragiles et fortes, cadre géographique et culturel utilisé à bon escient, Quand arrive l’aube nautique est un roman initiatique traditionnel réalisé avec talent et baignant dans une tendresse contagieuse.
Lire la critique sur le site : BDGest
9emeArt
02 juin 2023
Entre divagations nocturnes et choix difficiles, le destin d’une jeune étudiante bascule à l’heure mystérieuse de cette aube qui offre les premières lueurs du soleil.
Lire la critique sur le site : 9emeArt
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
J'ai compris que l'excès de lumière de la journée nous cache des trésors que seule la nuit révèle.
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Tout ceux qui ne voient que le jour sont comme ça. Il pensent que la nuit est effrayante parce qu’ils y a des gens qui ne leur ressemblent pas, parce qu’on voit moins bien.
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J'avais l'étrange impression que, tout au log de ma vie, je n'avais fait que copier les autres. Et de n'être plus personne, aujourd'hui. Comme un spectre.

(page 127)
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Cette année, le jour du bac, il a fait très froid. C'est même ce jour-là que les premières neiges de l'année sont tombées ... Les premiers flocons marquent clairement un changement important dans une année. Tout comme le bac peut le faire dans votre vie.

(page 13)
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La nuit n'a aucune valeur. La preuve, on compte presque toujours en jours et rarement en nuit. Personnellement, je vois mieux la nuit que le jour. J'ai compris que l'excès de lumière de la journée nous cache des trésors que seule la nuit révèle.

(page 65)
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Vidéo de Samir Dahmani
Interview en live avec Samir Dahmani pour parler de son albbum Quand arrive l’aube nautique dans la série Korean night stories chez La Boîte à Bulles
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