Un grand merci à Masse Critique et aux Editions Arola pour m'avoir fait découvrir cette revue consacrée à l'Art , revue accompagnée d'une jolie carte personnalisée !
Je dois avouer que j'avais jusqu'à présent considéré que Dada ne s'adressait qu'à un public d'enfants , or , à ma grande surprise , le propos n'est pas infantilisé et convient à toute personne désirant une première approche d'un peintre.
Les articles sont courts, concis et clairs , allant à l'essentiel .
Ce numéro, exposition actuelle exceptionnelle de l'artiste oblige, est consacré à Vermeer, peintre hollandais du XVII ème siècle, dont les oeuvres , peu nombreuses , étaient restées méconnues assez longtemps mais qui connaissent actuellement un engouement bien mérité.
Peintre de la lumière, peintre des scènes de genre dans lesquelles on peut plonger des heures tellement elles dégagent à la fois de force et de secret ...
Les différents chapitres nous éclairent sur l'époque où a vécu le peintre , le mystère qui entoure sa vie en commençant par celle de son apprentissage , les peintres de son époque et le retentissement de son oeuvre sur l'art en général .
Bien illustré, on peut louer la qualité des reproductions .
La partie consacrée à Vermeer est close par un ABCD'art: une excellente idée qui déborde du strict cadre des peintures du Maître .
La partie suivante s'adresse effectivement aux plus jeunes avec proposition de deux ateliers , pas forcément très simples de réalisation à mon avis ... .
Le numéro se termine par une revue de l'Artualité , une présentation d'un illustrateur et quelques idées d'expositions .
Pour avoir déjà compulsé quelques ouvrages qui se disent savants , Dada n'a pas à rougir : au moins ne se perd-on pas dans des détails futiles et libre à chacun d'aller plus loin après dans sa connaissance de ce grand peintre .
Je suis depuis longtemps une fervente admiratrice de ce grand peintre et la lecture de cette revue m'a étonnée par son niveau et je serai attentive aux prochaines publications de Dada !
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La vie est parfois pleine de surprises. Non seulement la revue DADA sur Vermeer est le seul ouvrage que j'ai sélectionné et remporté lors de la masse critique, mais en plus il arrive chez moi la veille de sa date d'envoi (Date prévisionnelle).
Je remercie les éditions Arola de participer aux Masses Critiques organisées par Babelio car quand on aime l'Art, on aime forcément les revues DADA.
Johannes Vermeer est un peintre mystérieux. Il connaît un succès international alors qu'il n'a peint qu'une trentaine de tableaux. Sa renommée n'est plus à faire. Deux de ses toiles s'en sont chargées : La jeune fille à la perle et La laitière. En plus d'être peintre, Vermeer était marchand de tableaux. Ce qui pourrait expliquer qu'il peignait moins que ses confrères.
Dans la revue nous apprenons quelques techniques du Maître. Au Pays-Bas, au 16ème siècle, la religion catholique laisse place au protestantisme, ce qui a un impact sur les peintures. En effet, le protestantisme n'a pas d'images, de scènes religieuses, alors les peintres travaillent sur des natures mortes et des paysages. Mais les hollandais veulent des scènes tirées du quotidien. C'est dans ce cadre là que Vermeer excelle. Pour preuve il n'a peint qu'un seul paysage intitulé : Vue de Delft.
Ses peintures, ses scènes intérieures, sont assez atypiques. Les sujets ne posent pas pour Vermeer, c'est plutôt comme s'il regardait par le trou d'une serrure et en peignait ce qu'il voyait. Les pièces sont toujours étroites et bon nombre d'éléments reviennent comme le mobilier, les tapisseries, d'un tableau à l'autre.
Il y a aussi les fenêtres, elles sont importantes pour le peintre même si celles-ci ne figurent pas toujours sur le tableau. Elles sont l'entrée de la lumière et pour Vermeer, la lumière vient toujours de la gauche. Enfin, Vermeer joue entre précision/netteté est flou, cela permet d'orienter le point focale du tableau et offrir du vivant à ses portraits. Ils sont rayonnants.
Malheureusement le peintre hollandais n'a jamais obtenu la reconnaissance escomptée, même après sa mort. Il faudra attendre 1842 pour qu'un critique français s'intéresse à lui et lui offre la notoriété. Désormais reconnu comme Maître, Johannes Vermeer est copié par bon nombre d'imitateurs mais il n'a jamais été égalé. Même si quelques toiles font encore débat, sa peinture a un style bien défini. La récurrence de détails permet tout de même de faire la différence.
En guise d'atelier, DADA nous propose de regarder par le trou de la serrure pour capturer une scène du quotidien et prendre la place du peintre pour visualiser ce qu'il aurait pu peindre. L'autre atelier consiste à fabriquer une "camera obscura" (une chambre noire). C'est une technique précurseur à la photographie qui était utilisée par les peintres bien avant l'invention de celle-ci.
Voilà, je referme la revue DADA numéro 216 consacrée à Johannes Vermeer. Je suis enchantée d'avoir fait sa connaissance, ravie d'avoir appris quelques techniques. Depuis longtemps je suis fascinée par La jeune fille à la perle et aujourd'hui je comprends pourquoi, et elle mérite en effet d'être appelée la Joconde du Nord.
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A l'occasion d'une opération Masse Critique, j'ai découvert cette revue d'art qui s'adresse à tous et j'ai été absolument séduite par son contenu et la qualité du support qui ne cède en rien aux livres d'art. Les textes de présentation sont clairs, précis et parfaitement documentés. On découvre ainsi successivement le "mystère Vermeer" à travers quelques énigmes, une intelligente présentation de ce que fut le siècle d'or aux Pays Bas et une analyse complète de l'art du peintre et tout ceci, dans un langage qui parle à tous, bien loin de propos abscons qui polluent trop souvent les revues artistiques et en cantonnent leur lecture à un étroit public d'initiés.
Ici, on s'adresse à tous, adolescents et adultes, et c'est un plaisir absolu de redécouvrir ces oeuvres sous un jour nouveau.
Cette revue qui donne en annexe une actualité artistique, une oeuvre à découvrir et des ateliers permettant d'expérimenter l'univers des artistes est excellente et je vais me procurer d'autres numéros pour le plaisir des yeux et de l'esprit.
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DADA, la première revue d'art pour toute la famille