Aujourd’hui, le conflit est spirituel et la guerre se joue dans notre cœur, c’est-à-dire au noyau de notre être, le centre de notre intellect, de nos émotions et de notre volonté. L’ennemi veut s’emparer de notre affection et guider nos plans. Il cherche à nous détruire, nous et notre famille. Si nous perdons cette guerre, non seulement nous perdons un terrain stratégique, mais, pire encore, nous nous alignons sur l’ennemi. Aucune arme de l’ennemi n’est plus efficace que ce matraquage de propagande qui nous prive de notre réflexion et nous convainc que nous ne sommes pas des guerriers. Il nous pousse à botter en touche et à regarder le monde défiler comme s’il s’agissait d’une parade.
Aujourd’hui, notre combat ne se mène pas avec des épées et des boucliers. Nous ne nous battons pas d’homme à homme jusqu’à la mort. Notre guerre se tient contre un ennemi spirituel invisible et contre les forces culturelles qu’il utilise pour nous brutaliser.
Il est essentiel que nous apprenions à écouter, car l’écoute favorise l’empathie. Et l’empathie caractérise le caractère d’un homme qui n’est pas égocentrique. […] Il ressent la douleur de son ami comme si c’était la sienne.
En tant que guerriers de Dieu, nous devons vivre de telle manière que rien d’autre ne compte que de le connaître et de combattre à ses côtés. Nous devons découvrir le secret de la force virile enracinée dans le Christ.