SALOMON, venant à Nathan qui s'est prosterné.
Relève ton front blanc, cher vieillard, saint prophète;
Et devant toi plutôt laisse ma jeune tête,
O Nathan, s'incliner avec respect.
Je veux Accueillir tes conseils, m'inspirer de tes vœux
Pour les actes qui vont inaugurer mon règne.
Puisque j'ai la couronne, il sied que l'on me craigne;
Mais il faut qu'on m'honore et qu'on m'aime surtout.
Toi, pour être mon ferme appui, reste debout.
A Emile Blémont. Paul Verlaine.