AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782268057323
198 pages
Le Serpent à plumes (16/02/2006)
2.3/5   5 notes
Résumé :
Un petit fonctionnaire attend paisiblement la retraite, en écrasant le poisson qu'il pêche et en tyrannisant sa femme juste ce qu'il faut pour affirmer sa virilité. Son seul espoir : la promotion sociale de la famille à travers son fils unique. Que le projet de toute une vie, malgré compromissions et passe-droits, échoue devant le surgissement de la violence contemporaine, quelle sera sa réaction ?
Satire d'un milieu matériellement et intellectuellement étriq... >Voir plus
Que lire après Un bourgeois tout petit petitVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dès le titre, Vicenzo Cerami nous informe de la teneur de son héros… petit, tout petit qu'il a dit…
Donc une histoire ordinaire, très ordinaire, de ce petit fonctionnaire approchant de la retraite, de son Grand-Ordinaire, mais qui bascule pourtant dans la singularité au fur à mesure de son déroulement.
Viennent bouleverser son existence la découverte de la Franc-Maçonnerie, afin de profiter des éventuels pistons qu'elle pourrait lui procurer, ainsi qu'un violent hasard enterrant ses maigres espérances.
La suite se pare d'une tragique anomie, tant le sens de son existence ayant sombré avec ses petits rêves.
D'une écriture sobre, ce texte étonne par son propos sous-jacent brouillé. Il ne laisse le choix au lecteur dans son appréciation, autre qu'une certaine misanthropie à la Dupont Lajoie.
Comme l'amie Pirouette dans sa critique, je reste mou quant à l'intérêt de ce livre, laissé au bord, vaguement incrédule… Sa lecture en V.O. n'apportant pas plus de sève, bannissant tout éventuel biais de traduction.
Petite forme, malgré des parrains aussi prestigieux que Pasolini (son professeur de lettre au collège) ou Italo Calvino (signant la présentation de ce livre, non reprise avec la traduction), le film éponyme proposant peut-être plus d'intérêt, à voir…
Commenter  J’apprécie          512
Quelle histoire improbable du début à la fin. Non pas cet esprit étriqué d'un petit fonctionnaire, qui n'a pour seule supériorité que d'afficher une pseudo virilité par rapport à sa femme, qui obéit au doigt et à l'oeil. Mais tout le reste, de l'initiation maçonnique pour faire rentrer son fils dans un ministère au meurtre qui s'ensuit, enfin, tout. Je suis restée dubitative jusqu'à la fin.

Si ce n'est le plaisir toujours renouvelé de lire la langue de Dante, je ne vois pas en quoi ce livre constitue un classique moderne, ainsi que le classe la maison d'édition Mondadori. En deux mots, une déception.
Commenter  J’apprécie          80
Après trente ans de labeur, Giovanni Vivaldi a quitté sa famille pour vivre à Rome. Il est propriétaire d'un appartement, marié à une femme qu'il traite en bon macho italien qu'il est, et occupe une certaine position sociale au sein du département des retraites du ministère. Soucieux de la réussite professionnelle, Giovanni n'a qu'un souhait : que son fils commence sa carrière là où lui va bientôt la terminer : au ministère.

Giovanni, en fonctionnaire arrivé, vit d'ambition et de petitesse. Prêt à tout pour favoriser son fils au concours d'entrée du ministère, il fait jouer ses relations d'importance pour obtenir le sujet avant le jour des examens… Homme de peu ou homme de rien, les ambitions de Giovanni se brisent

C'est ainsi que Vincenzo Cerami nous embarque de surprises en rebondissements dans ce petit roman – par la forme, par le prix, par le destin de son bourgeois décidément petit petit – débordant d'ironie et de situations cocasses.

De la comédie qui singe le petit bourgeois suffisant et mesquin, on dérape sur l'histoire dramatique de l'homme bercé d'ambitions dont Vincenzo Cerami pointe la vacuité.

Il est de ces livres qu'on n'ose pas trop raconter. Quand d'autres travaillent davantage la forme et le style, Vincenzo Cerami fait un tour de force en rassemblant en moins de deux cents pages le suspense, l'humour, le cynisme et la cruauté aussi.

L'intégralité de la critique sur mon blog :
http://www.bibliolingus.fr/un-bourgeois-tout-petit-petit-vincenzo-cerami-a80136646
Lien : http://www.bibliolingus.fr/u..
Commenter  J’apprécie          70

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le siège à côté, défoncé par endroits, le tableau de bord rayé, le levier du changement de vitesse usé lui tenaient compagnie : ils racontaient le roman de ces dernières années. C’était sa seconde maison, son bien propre, acquis au prix de nombreux sacrifices, et qi s’était sacrifié pour lui. Elle l’avait conduit tous les jours de chez lui au bureau et du bureau à chez lui. Dans cette voiture, il avait pleuré entre deux malheurs, ri entre deux moments de joie. Il y avait rêvé au cours de son long voyage, un voyage qui là, devant le portail de l’assassin, n’était pas encore achevé. Elle avait été son chien fidèle et, comme tous les chiens vivent pour leur maître dans la plus complète ignorance de ses problèmes, elle était là, à sa disposition, mais ne pouvait le conseiller ; silencieuse et humble comme Amalia [sa femme], affectueuse et détachée.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : réussite socialeVoir plus


Lecteurs (15) Voir plus



Quiz Voir plus

Grandes oeuvres littéraires italiennes

Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

Si c'est un homme
Le mépris
Le désert des Tartares
Six personnages en quête d'auteur
La peau
Le prince
Gomorra
La divine comédie
Décaméron
Le Nom de la rose

10 questions
827 lecteurs ont répondu
Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre

{* *}