Rencontres, échanges de regards, de vies; puis, la vie continue.
Les routes s'éloignent, s'écartent et, de nouveau se croisent.
Est ce que l'on ne s'est pas oublié quelque part lors de ces rencontres furtives et répétées ?
On ne sait plus vraiment si l'on connaît vraiment l'autre par force de partages et de regards.
Ces complicités qui nous rendent anonymes à l'autre, nous faut il encore un jour, une heure de plus ou de moins pour mieux se souvenir ce ces détails que l'on oublie trop vite ?
Peut être, mais alors, comment fait on dans ce cas là ?
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Pendant l'Occupation, des vers admirables qu'il écrivit, m'avaient fait pleurer en me redonnant de l'espoir.
Les vers m'étaient revenus; mais pas les larmes, puisque l'auteur, près de moi, était si différent de mon illusion que cela gâtait ma mélancolie.