Dans sa conversation avec le Swami, K définit son attitude vis-àvis des gourous. A la question du Swami, «Selon vous, quel est le rôle du gourou, un précepteur ou un éveilleur ?» K répondit : « Monsieur, si vous utilisez dans son sens classique qui est «celui qui disperse les ténèbres, l'ignorance », est-il possible qu'un autre personne, quelle qu'elle soit, illuminée ou stupide, puisse aider à disspier l'obscurité qui en soi ? » Le swami demanda alors : « Mais Krishna-ji accepteriez-vous que le fait de montrer soit nécessaire ? » K répondit : « Oui bien sûr, je montre. Je fais cela. Nous le faison tous. Je demande à un homme sur la route s'il peu m'indiquer le chemin pour aller à Saanen et il le fait; mais je ne perds pas pour cela mon temps en dévotion, ni à lui dire : «Mon dieu, vous êtes l'être le plus grand». Cela est puéril.
Ceci fut probablement la première fois ou K fit mention de ce qu'était pour lui la «véritable» méditation- «faire des découvertes inattendues et surprenantes à l'intérieur de soi» sans ancun but ni aucune direction. Au cours de ce genre de période, son esprit était des plus pénétrant, incisif et alerte. L'idée communément comprise de la méditation, apaiser l'esprit en le maintenant fixe sur un mot ou un objet ou pratiquer une autre quelconque forme de technique était pour K inutile et engourdissant.
Quand devrions-nous avoir des expériences psychique ?
Jamais! Savez-vous ce que signifie d'avoir des expériences extra-sensorielles, il vous faut être extraordinairement mature, extraordinairement sensible et extraoridairement intelligent; et si vous êtes extraordinairement intelligents, vous ne voulez pas des expériences psychiques.
Je ne lis aucun livre religieux, philosophique ou psychologique; il est possible d'aller à une très grande profondeur en soi et de tout découvrir.