Violet est la seule Prophétesse du Royaume d'Auveny, elle a dix-huit ans et elle est habituée à consulter les Parques pour lire les fils de la destinée des sujets du royaume mais elle ment souvent car elle doit sa survie au château à la confiance que lui accorde le roi Emilius qui tient à contrôler la propagande afin de contrôler la paix sociale et continuer ses guerres de conquête de territoires.
Le prince Cyrus Lidine d'Auveny revient à la capitale après un voyage de six mois sur le continent durant lequel il était censé trouver une épouse à la demande de son père, le roi Émilius et ainsi écarter une malédiction qui pèse sur son avenir. Il passe son temps avec son compagnon d'armes, Dante Esparsa de Balica, la capitale de la République de Hypsi, avec qui il semble avoir une liaison sexuelle.
La situation se complique quand le roi demande à Violet de mentir à nouveau pour conduire son fils à épouser Raya Solquezil de Lunesse, originaire de la République de Balica.
Gina Chen est informaticienne de formation, elle est passionnée par la fantasy et
Violet Made of Thorns est son premier roman. Elle vit en Californie du Sud.
Une romantasy ennemies-to-lovers de plus de 400 pages, il faut être particulièrement motivé !
Gina Chen reprend tous les codes du genre, une orpheline pauvre sauve le prince de son royaume et devient la prophétesse à la solde du roi, elle doit sans cesse mentir pour préserver sa situation et ses avantages ; cependant, une malédiction menace sa vie : le prince doit mourir et elle croit devoir être la meurtrière guidée par les déesses du royaume, les Parques. Elle va découvrir qu'elle est en fait l'objet d'une manipulation d'une sorcière qui souhaite la guerre, elle va alors tenter de sauver le prince dont elle est amoureuse ou dont elle croit parfois être amoureuse mais de fait, rien n'est moins sûr !
Il faut donc 400 pages d'hésitations et de revirements.
Gina Chen délaye l'intrigue, c'est long, terriblement long ! Il n'y a aucun sens du rythme, les dialogues sont d'une pauvreté absolue et les descriptions consternantes dans leur formulation - mais peut-être est-ce la traduction française -.
Gina Chen semble par ailleurs reprendre un conte, La fille du roi des ronces et cette adaptation littéraire des contes est aussi dans la mode actuelle de la fantasy.
Cette publication répond donc certainement à un enjeu de l'édition du genre de la romantasy en ce moment et ce titre pourra certainement rencontrer un certain public, notamment grâce à la maquette soignée du roman mais nous nous souviendrons seulement de la vague d'ennui qui nous a submergé à la lecture fastidieuse de ce texte.