Bof
Une histoire beaucoup trop romancée a l'eau de rose comme souvent qui manque de peps. Elle est très longue à se mettre en place.
Seule originalité c'est que pour une fois c'est l'homme qui passe pour un imbécile en faisant tout ça pour sa bien aimée.
Un roman que je conseil a des ados de 12 a 14 ans
Commenter  J’apprécie         260
Je genre de lecture est bien pour des adolescents, l'histoire est beaucoup trop simpliste. Comme souvent dans la littérature sentimentale, tous est bien qui fini bien.
Commenter  J’apprécie         30
Je quitte la pièce en claquant la porte, décroche mon blouson puis sort par derrière. Goliath, qui voit là une promenade inespérée, m’emboite aussitôt le pas. En temps normal, je l’aurais laissé là. Je n’ai pas sa laisse et, de toute façon, l’idée de le promener dans un mètre de neige ne m’enchante guère. C’est qu’il tire, cet abruti !
Seulement voilà, quoi que je puisse dire, j’avais bien besoin d’un peu de compagnie, ce soir. Dans les moments de découragement, avoir un chien prés de soi, c’est précieux. On est plus seul et, en même temps, on n’a pas besoin de parler. Sa présence suffit et rassure.
Alors, je l’ai emmené avec moi. J’ai ouvert la grille donnant sur la route et il en a profité pour courser un chat errant à travers les thuyas ceinturant la propriété d’en face. Bien sûr, lorsque je l’ai sifflé, il n’a pas voulu revenir. Fulminant, j’ai poursuivi mon chemin.
~ Tu n’as qu’à acheter une ile déserte !
~ Je pense pas que ce soit la solution, mon grand.
Même si, financièrement parlant cela aurait été possible, je doutais fort que le fait de s’isoler à vie sur une ile déserte soit la solution idéale pour nous trois. D’une part, la promiscuité permanente finirait inévitablement par déclencher des tensions. D’autre part, l’isolement ne rend pas heureux des personnes habituées à vivre en société. Rencontrer des gens, les écouter et partager avec eux, est essentiel à notre équilibre.
Le bonheur passe par l’échange, la découverte, les projets qu’on réalise en commun. Que ferions-nous de nos journées sur un lopin de terre isolé du reste du monde ?
1992, j’ai vingt-huit ans. Michel Berger nous quitte pour le Paradis blanc, Patrick Bruel se demande Qui a le droit, et moi, je gagne désormais autant d’argent qu’un premier ministre !