Je sais pas

Je fais partie de ceux qui attendent maintenant un nouveau roman de Barbara Abel avec impatience. Elle n'a pas son pareil pour inventer des personnages machiavéliques et tordus et là encore c'est réussi. le contexte est une situation plutôt banale, ici une sortie scolaire, et autour, Barbara tisse sa toile, avec minutie et beaucoup d'imagination mais finalement on se dit que ça pourrait bien arriver dans la vraie vie. Un page turner.

Gros coup de coeur pour la nouvelle parution de Barbara Abel. L'horreur dans le quotidien, là où on ne l'attend pas forcément dans un thriller. Des personnages complexes et franchement terribles, une situation banale qui tourne à l'horreur absolue. A lire absolument !
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En bref, je découvre Barbara Abel avec ce titre. Certains aspects ne m'ont pas totalement convaincu mais j'ai tout de même passé un très bon moment de lecture avec ce thriller psychologique à l'intrigue malsaine et pleine de tension. Les personnages sont bien développés malgré quelques détails qui me gênent.
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L'auteure belge a vraiment mis l'accent sur les personnalités fortes de ce roman, qui sont très bien rendues. Alors qu'ils semblent avoir une vie tranquille, les personnages sont tourmentés par leurs trahisons et comportements, habités d'un sentiment de culpabilité qu'accentue les disparitions successives. le personnage d'Emma est particulièrement interpellant. Effrontée, cette petite fille de cinq ans adopte un comportement malveillant qui étonne. Alors que l'enfance est traditionnellement associée à l'innocence, Emma dresse les adultes les uns contre les autres et cache délibérément des informations pour nuire à autrui. Sans vous en dévoiler davantage, je peux dire que le comportement des adultes est tout aussi choquant, bien que dans un autre registre.

Une nouvelle fois, Barbara Abel démontre tout son talent de narratrice avec ce roman prenant, à la tension palpable et constante. L'écriture est rythmée et rapide, le suspense est maintenu jusqu'à la toute fin du récit. J'ai été tellement prise par l'histoire que je n'ai pas vu le temps passer.
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J'avais adoré Derrière la haine et sa suite, j'avais été déçue par L'Innocence des bourreaux mais avec Je sais pas, Barbara Abel fait son grand retour !

Je sais pas. Une phrase qui va vite devenir votre cauchemar dans ce livre, une intrigue qui monte en puissance, en pression au fil des pages au point de ne plus savoir à qui faire confiance. C'est oublier que dans les thrillers de Barbara Abel il ne faut faire confiance à personne et que chaque personnage à son lot de casseroles et de psychoses... Nous avons la petite Emma au visage d'ange mais qui se révèle très vite être une enfant difficile et manipulatrice, il y a Camille sa mère qui va vite voir son adultère être une source de stress, Patrick le père aux moeurs et convictions rigides, Etienne l'amant indomptable ainsi qu'au passé trouble, Dupuis le policier qui a deux temps de retard sur tout le monde et enfin Mylène l'institutrice au visage ingrat.

Tous ces personnages vont voir leur vie tourner au cauchemar suite à une belle journée de sortie scolaire. Certains rebondissements sont attendus, d'autres beaucoup moins, le protagoniste le plus intéressant a été pour moi Etienne du fait de ses pensées, agissements. C'est celui qui a réussi à vraiment me surprendre et même m'horrifier (avec aussi la petite Emma dont le silence est assez effrayant). Les autres protagonistes ont un comportement plus logique quoique... L'auteure réussit à un excellent parallèle entre Emma et Mylène, deux êtres a priori très différents mais qui ont en commun le caractère et le destin.

On retrouve donc cette angoisse du quotidien, cette intrigue très bien menée, ficelée où le lecteur sent toutes ses convictions s'effondrer, les questionnements s'enchaîner et la peur monter du fait d'anticiper la vérité... Contrairement à Derrière la haine, le dénouement ne m'a pas mise dans tous mes états, j'ai été plutôt "satisfaite" même si la happy end n'est jamais le fin mot de l'histoire dans les thrillers d'Abel. En somme un très bon moment de lecture mais il faut avoir les nerfs solides pour ce page turner !

En définitive, une très bonne lecture ! Je peux vous dire que si vous avez été comme moi déçue par L'Innocence des bourreaux, Je sais pas est un très bon retour ! Préparez-vous à une nuit blanche !
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Moi je sais. Je sais depuis longtemps que Barbara Abel n'a pas son pareil pour transformer le quotidien en cauchemar. Ce n'est pas ce nouveau roman qui va démentir ce statut, bien au contraire.

Moi je sais qu'en me plongeant dans une intrigue telle que celle-ci, je vais tout d'abord à la rencontre de gens ordinaires. de personnages que je pourrais très bien côtoyer dans la vie de tous les jours. Sauf que…

Sauf que moi je sais, qu'après avoir posé les bases, l'auteure belge va faire déraper le banal et l'ordinaire pour me plonger dans l'effroi de situations insupportables. « Je sais pas » va, à ce titre, très loin, sans jamais sortir d'un cadre crédible. Parce qu'il est question de la disparition d'un enfant au départ, et croyez-moi, c'est loin d'être le seul sujet du récit.

A force de lire ses romans, moi je sais que certaines thématiques sont récurrentes chez Barbara Abel, presque obsessionnelles. Une fois de plus, les relations parents-enfants et les relations de couples sont les points centraux de l'histoire.

Moi je sais que je vais me retrouver en terrain connu et pourtant me perdre en terre inconnue et perdre pied. Je crois d'ailleurs que j'ai rarement autant eu l'impression de m'enfoncer dans la paranoïa. Les bases de l'intrigue ne sont que les fondations d'une structure qui réserve surprises sur surprises. Entre non-dits et secrets, la suspicion prend de l'ampleur au fil des pages.

Moi je sais qu'il serait criminel de vous dire quoi que ce soit sur l'intrigue tyrannique de ce thriller domestique, sauf à vous préciser qu'elle est construite avec soin et que la tension s'intensifie jusqu'à vous prendre à la gorge. le tout, développé avec un style limpide qui donne toujours envie d'aller plus loin dans la lecture. Et quelle fin !…

On le sait, le quotidien peut devenir un enfer si on le partage avec des personnes qui cachent des secrets. Connaît-on vraiment son entourage ? Une fois de plus, Barbara Abel nous fait frissonner. Sa manière de traiter le récit, tout en pudeur, ne lui en donne que plus de force. Les parallèles qu'elle fait entre enfants et adultes rendent cette histoire encore plus crispante. L'innocence et la maîtrise sont-ils des concepts qui ont réellement un sens ? En tout cas, ceux qui savent se contenir ne sont pas toujours ceux qu'on croit.

Moi je sais avec certitude que ce nouveau roman de Barbara Abel ravira ses lecteurs habituels et comblera les nouveaux arrivants. Avec « Je sais pas« , le terrain est familier, mais ce n'est pas loin d'être l'une des plus belles réussites de l'auteure.

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Dès que je l'ai vu, je l'ai voulu. le titre, la couverture, le résumé, le fait qu'il soit écrit par Barbara Abel, tout me criait que ce livre était fait pour moi...


Le jour de la sortie en forêt de l'école maternelle des Pinsons, la petite Emma disparaît. Son institutrice Mylène finit par la retrouver à la nuit tombante dans une cavité. Piégée à son tour, l'institutrice parvient à hisser la fillette sur ses
épaules, laquelle s'échappe et court rejoindre le groupe. Mais Mylène reste introuvable et Emma ne sait pas indiquer où se trouve sa maîtresse...


Je tiens à remercier NetGalley et les Editions Belfond pour m'avoir permis de découvrir ce livre en avant-première via les épreuves non corrigées, j'ai passé un excellent moment en sa compagnie!


Une fois encore, Barbara Abel frappe fort, très fort même. Comme avec Derrière la haine, j'ai été totalement happée par ce récit, j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher, tournant les pages avec frénésie afin de connaître la suite.

Ici aussi, les personnages sont très bien croqués, ils ont tous un fort caractère mais également une face cachée et des secrets qu'ils n'ont pas intérêt à voir dévoilés.


Nous suivons donc Mylène, jeune institutrice en école maternelle, qui encadre la sortie annuelle des enfants en forêt. Dans sa classe, il y a la petite Emma. L'enfant fait un caprice, ce qui conduit Mylène à la confier à une autre institutrice, or au moment de se rassembler le soir les jeunes femmes s'aperçoivent qu'Emma a disparu.

Mylène la retrouve à la nuit tombée: la petite étant tombée dans un trou, elle tente de la faire sortir jusqu'au moment où elle se retrouve elle aussi prise au piège. Elle décide alors de hisser Emma sur ses épaules afin qu'elle puisse s'échapper et prévenir les secours. La fillette sera retrouvée par la police, mais se révèlera incapable de dire précisément où se trouve Mylène. Sa réponse, invariablement: je sais pas...


Ces trois mots nous suivent tout au long du récit, qui se révèle de plus en plus glaçant au fur et à mesure que l'on avance.

Car il faut bien avouer que je me suis posé pas mal de questions au sujet d'Emma, cette gamine si jolie en apparence mais qui cache un caractère assez inquiétant qui a tendance à mettre les gens mal à l'aise. Fait-elle exprès de ne pas dire aux enquêteurs où est Mylène, ou le choc a-t-il réellement effacé ses souvenirs?

Et que dire du père, un universitaire aux manières policées et un peu surannées, de la mère adultère, ou encore du père de Mylène, un restaurateur au passé pas très clair?


Bref, Barbara Abel nous mène par le bout du nez, nous balade de fausse piste en fausse piste, et si plus d'une fois j'étais certaine d'avoir enfin deviné la vérité, chaque fois j'ai vu mes certitudes fondre comme neige au soleil en comprenant qu'une fois de plus je venais de me faire avoir.

La fin est très bien trouvée, en parfaite continuité avec le reste du récit, et je n'ai pu m'empêcher de trouver cette comparaison entre deux des personnages féminins on ne peut plus machiavélique... Chapeau bas donc, ce livre est une vraie réussite!
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Merci à Netgalley et aux Editions Belfond de m'avoir donner l'opportunité de lire ce roman en avant première.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu et aimé un thriller comme ça. La plume de l'auteure est superbe, on ne s'ennuie à aucun moment et elle se joue de nous, si bien que j'ai été surprise plus d'une fois par la tournure que prenaient les événements.

Barbara Abel dépeint une galerie de personnages tordus, antipathiques, au bord de la sociopathie que j'ai aimé ne pas aimer. Je ne vais pas rentrer dans le détail, ce serait gâcher le roman avant la lecture.

"Je sais pas" est le premier roman que je lis de Barbara Abel et j'avoue qu'il s'agit d'une sacrée belle découverte!

Camille, maman de l'adorable petite Emma jongle avec difficulté entre ses devoirs de bonne mère de famille et l'adrénaline que lui procure les rencontres occasionnelles avec son amant Etienne. Jeudi soir, alors que son amant passe chez elle à l'improviste, Emma, du haut de l'escalier, les surprend en train de s'enlacer. Elle les dévisage, le visage grave, mais ne dit rien. Peut-elle comprendre ce à quoi elle a assisté du haut de ses cinq ans?

Le lendemain, Mylène, jeune maîtresse d'école, qui est aussi la fille d'Etienne, doit encadrer un groupe d'enfants lors d'une sortie scolaire dans la forêt. Elle appréhende cette sortie du fait de ses relations conflictuelles avec le reste de l'équipe pédagogique. En effet, la jeune femme a un comportement assez instable et est connue pour s'emporter sans raison avec ses élèves. Au moment de rentrer à l'école, les accompagnateurs réalisent, horrifiés, qu'Emma, qui avait été affectée au groupe de Mylène, a disparu. Trois d'entre eux partent alors à sa recherche dont Mylène.

Quelques heures plus tard la petite fille est retrouvée, apparemment indemne, avec le foulard de Mylène autour du bras. Sa maîtresse, quant à elle, reste introuvable. Emma ne semble pas mesurer l'urgence de la situation et se complait dans le mutisme lorsque les policiers en charge de l'enquête ou ses parents l'assaillent de questions.

Elle persiste à répondre “Je sais pas”.Je sais pas. Un leitmotiv glaçant qui nous interroge. Emma en sait-elle plus qu'elle ne veut bien l'avouer? Pourquoi ne raconte-t-elle pas ce qui s'est passé? Est-ce que des intentions malveillantes pourraient se cacher derrière ce visage d'ange?

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