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Deuxième tome de la série et toujours une deuxième lecture pour moi.
Après un mariage obligatoire en raison de la grossesse d'Adjoua, ce tome démarre avec les incertitudes existantes quant à la paternité réelle de Moussa. Son soi-disant fils ne lui ressemble pas du tout... Les parents d'Adjoua vont partir au village pour essayer de trouver un parent plus ou moins proche ayant une ressemblance avec le bébé. Mais c'est peine perdue... et le mariage sera annulé. Adjoua, pour nourrir son fils, devra travailler et pendant ce temps, Aya gardera le bébé. Quant à Bintou, elle s'est amourachée d'un soi-disant parigot qui lui promet de l'amener en France. Dans la même période sera organisée l'élection de Miss Yopougon, événement exceptionnel puisque des litres d'huile ou des bassines peuvent être remportés. Pour Moussa, c'est la fin de la liberté, il est obligé de suivre son père, patron de la société Solibra, qui a décidé qu'il était grand temps que son fils travaille. Aya, elle, a décidé d'accompagner son père pendant la semaine et de le suivre à Yamoussoukro, lieu où il travaille, loin de sa famille. Celui-ci n'est pas très enthousiaste d'avoir sa fille dans les pattes. Aya fera ainsi connaissance avec la secrétaire personnelle de son père...
Ce tome est toujours plein d'anecdotes et se termine par le bonus ivoirien.
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Suite des aventures de Aya et ses ami(e)s.
Je dois dire que je suis agréablement surprise de voir que je me prends complètement à cette histoire. J'ai bien aimé le premier tome mais sans plus. Maintenant que les personnages sont bien cernés, ils sont d'autant plus attachants. Je suis vraiment impatiente de connaitre la suite de cette histoire qui se lit facilement et qui réserve beaucoup de surprises et je suis certaine que les retournements de situation sont loins d'être finis.
Je regrette tout de même que certains personnages soient aussi 'gignols'...on verra comment le tout évolue.
Vite, la suite.
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Ce deuxième volet de la série est reellement axée sur la place de la femme en tant que "jeune fille à marier", épouse ,et mère.Si j'ai retrouvé le même plaisir des images et du dialecte croustillant que dans le premier, je trouve un peu restrictif cette façon de tout faire tourner autour de la quête du mariage parfait et des déboires de celles qui se sont laissées bernées par les "môgô".J'attends beaucoup d'Aya qui ne veut pas tomber dans ce schema et j'espère que le prochain tome apporte une nouvelle impulsion...
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Ce deuxième tome est à la hauteur de mes attentes après la lecture du premier. Les auteurs ont su nous attacher à leurs personnages et leurs mésaventures. Un autre belle réussite!
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Dans le tome 2, on retrouve Aya et ses amis: pendant que Bindou court les garçons pour trouver un bon parti, Adjoua est devenue maman, et a toutes les peines du monde à "prouver" que son fils est le fils de Moussa, lui-même le fils du directeur de la grande entreprise de fabrique de bière. Mais le bébé ne ressemble pas à son père, et c'est toute la communauté qui s'en mêle.
On découvre ici les rites liés à la naissance d'un enfant, les questions que cela pose, les interactions entre les différents personnages d'une famille. Aya rêve toujours d'être médecin, malgré les difficultés que cela suppose pour une femme, et malgré le concours de beauté de "Miss Yopougon" dont elle est bien une des seules à ne pas rêver. Elle préfère aider Hervé, qu'on pourrait voir comme le simplet du village, à construire sa vie professionnelle et humaine; et garder le bébé d'Adjoua pour laisser du temps à son amie.
Le dossier en fin de livre est également très intéressant, qui explique tout le soutien dont bénéficient les jeunes mamans dans cette culture... Cela fait envie en fait!

Encore le même ressenti que pour le tome 1: une belle entrée en Côte d'Ivoire, où on va de découverte en découverte avec beaucoup de plaisir.
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Après un bon départ avec le premier album, j'ai voulu poursuivre mon séjour sur le continent africain. J'avais apprécié le premier sans être toutefois 100% convaincue mais cette fois, je le suis.

Encore une fois, j'ai apprécié le dépaysement qu'on nous offre tant avec les dessins que la langue. J'ai réalisé que j'apprends les expressions ivoirienne, j'ai de moins en moins besoin de consulter le lexique. Je commence également à vraiment embarquer dans les secrets de certains personnages. Il y en a plusieurs que je souhaite maintenant voir évoluer. Aya, de son côté, n'est toujours pas très impliquée mais ici, ça ne m'a pas dérangé. On ne parle plus que des "flirts" à répétition de Bintou et d'Adjoua, les copines d'Aya, donc ça devient vraiment intéressant.

Je ne sais pas si c'est l'histoire qui m'a davantage plu ou le fait que je connaisse de plus en plus les personnages mais cet album a confirmé mon envie de lire toute la série.
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La vie à Yopougon se poursuit avec son lot de petits tracas. Adjoua doit prouver que le père de Bobby est bien Moussa au risque de se faire répudier par sa riche belle-famille. Bintou est amoureuse de Grégoire qui revient de Paris mais qui a tout d'un dragueur invétéré. Aya continue l'école avec application tout en essayant d'aider ses copines.

La place des femmes en Cote d'Ivoire est le thème central de ce tome. La plupart cherche un bon parti, un beau mariage, et doivent composer avec l'infidélité des hommes. C'est une image assez triste de la femme, peu ressemblent à Aya qui cherche un avenir non pas dans le lit d'un homme mais sur les bancs de l'école.
Les portraits construits dans cette BD sont parfois odieux, parfois touchant, mais souvent ni blancs ni noirs mais tout en nuance et ça c'est bien. Il y a souvent un peu d'humour dans les situation ou les dialogues, accentués par le dialecte ivoirien.
A la fin de la bd nous avons le droit à un bonus ivoirien, après le lexique, avec de bonnes recettes locales. Vous avez envie de tester le Kédjénou de poulet évoqué dans l'histoire ? Ou encore une bonne sauce arachide comme en prépare Bintou ? A moins que vous soyez tenté par les vertus aphrodisiaque du jus de gingembre, le Gnamankoudji ?
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Lecture toujours agréable, on connaît bien les personnages et ils sont tous attachants même avec leurs défauts. Adjoua est maman et ce tome 2 livre la véritable identité du papa. Aya a toujours un regard critique et distancié. L'humour est très présent; les rencontres nocturnes amoureuses sont savoureuses. Vivement le tome 3 car ce tome se termine par un vraie bombe dans la famille d'Aya !
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On retrouve avec plaisir les personnages hauts en couleur de ce quartier d'Abidjan. Humour, cocasserie et vitalité sont toujours au rendez-vous et la sagesse d'Aya est encore plus mise en valeur dans ce deuxième tome.

Le "bonus ivoirien" est très appréciable avec son lexique, la recette du kédjénou de poulet, les conseils pour porter un bébé dans le dos et les explications culturelles sur l'arrivée d'un bébé en Côte d'Ivoire, où toute la communauté s'implique et partage l'éducation des enfants.
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L'effet de surprise du premier tome n'opère plus. J'ai donc été moins séduit, moins emballé, saisi dans ce deuxième tome.

On a toujours des dialogues "couleur locale", l'insouciance de la jeunesse, les tontons et les jeunes filles qui font du stop le long de la route, histoire de devenir un second bureau. C'est frais, enjoué.

Le récit passe d'Adjoua dont le père essaie de démontrer que Moussa est bien le père du bébé de sa fille, malgré un manque total de ressemblance... au père d'Aya, qui a eu une promotion et possède maintenant un second bureau, une secrétaire, une seconde maison et une grosse voiture. Mais l'humour de la scénariste est tel que la vie d'aucun des deux "tontons" ne va être un long fleuve tranquille. A cela viennent se greffer deux fils rouges: une technique de drague qui consiste à louer une chambre dans un hôtel chic et fraire croire qu'on revient de France pour trouver une fille à marier (et ça, marche !) et un concours de Miss... qui est l'autre moyen rapide pour une jeune fille bien faite et crédule pour espérer sortir de Yopougon. Car au-delà de l'insouciance de certain(e)s, il y a la peur de manquer et de ne pas réussir à manger à sa faim.

La dernière scène est à hurler de rire, même si on peut s'y attendre. Mais c'est distillé avec un humour fin et une belle tendresse. Et cela fonctionne à plein.
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