Aya de Yopougon, tome 2

Il était déjà très plaisant de découvrir ce quartier de Yopougon, à Abidjan dans le premier tome, mais y retourner fait encore plus plaisir. Ah qu'il est bon de retrouver tous ces frères et ces tontons, de retrouver une Afrique tellement différente de celle décrite dans d'autres récits comme "Deogratias" ou "Les enfants".

Déjà couronnés par le Prix du meilleur premier album à Angoulême en 2006 pour le premier tome, Marguerite Abouet et Clément Oubrerie, à l'inverse de Stassen, nous livrent donc un aperçu africain plein de charme et de vie.

Ce récit pétillant nous livre une bouffée d'air pur venant tout droit de la Côte d'ivoire, au coeur d'un quartier populaire d'Abidjan, où tous les problèmes se résolvent de façon spontanée pour terminer dans la bonne humeur. Une ambiance communautaire joviale avec des personnages hauts en couleurs.

Des couleurs et une ambiance africaine qui sont d'ailleurs admirablement retransmis par le dessin de Clément Oubrerie. Et à la fin de l'album, le bonus ivoirien permet au lecteur d'approfondir sa connaissance des expressions pittoresques et des coutumes locales, alors que des recettes de cuisine permettront même d'importer un peu de ce parfum, de cette joie de vivre et de cette fraîcheur africaine dans nos demeures en attendant la parution du troisième voyage au sein de l'insouciance et de la spontanéité africaine.

Voilà donc tout le monde parti à la recherche d'une personne qui pourrait ressembler au bébé.
Toute cette équipée m'a bien fait rigoler jusqu'à l'affrontement final avec la famille de Mamadou.


Ça m'a fait plaisir de retrouver les trois filles et leurs aventures à Yop City.
Bintou continue à chercher l'amour (riche, de préférence), Aya est plongée dans ses études et Bintou jongle entre son bébé et son travail au marché.
Le tout sur fond d'élection de Miss Yopougon qui s'approche.

Au delà des filles, j'ai aussi apprécié retrouver les personnages secondaires, très nombreux, comme Hervé, qui tente d'apprendre à lire et à compter, ou Félicité, l'adorable petite bonne.
Même Albert, avec ses mystérieux rendez vous nocturnes, a réussi à m'intriguer.

J'ai hâte de lire la suite !
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Adjoua a accouché d'un petit Bobby qui ne ressemble pas vraiment au père présumé, puisqu'en fait le père est Mamadou le tombeur de ces dames.
Le mariage d'Adjoua est annulé. Mamadou ne subvient pas vraiment aux besoins de la mere et son fils.
Aya a toujours très envie de devenir médecin.
Les filles ont vraiment grandi par rapport au premier tome ce qui donne davantage de plaisir à le lire.
Un vrai bonheur.

[Aya de Yopougon Tome 2] Tout me plait dans cette série d'album. D'abord, le dessin, les traits, les couleurs mais aussi le scénario et les textes truffés d'expressions sénégalaises. C'est un réel plaisir à chaque nouveau tome d'entamer la suite des aventures d'Aya et des habitants de Yopougon. En plus, les annexes en fin d'album sont très bien faites (lexiques, recettes...).

Dans ce deuxième volume des aventures d'Aya, on entre plus encore dans la connaissance des personnages présentés dans le premier volume. Hervé le mécanicien pas très malin est toujours aussi béat d'admiration pour Aya. Elle est, il faut dire, la fille la plus formidable de Yopougon. Belle, intelligente, ambiteuse, et toujours là quand ses copines ont besoin d'elle. A travers son regard on en apprend énormément sur La Côte d'Ivroire. Cet album est encore plus formidable que le premier. Je vous le conseille : un bel album avec des illusrattions qui m'ont beaucoup plu. le texte est magnifique aussi avec ce français africain si savoureux. Et à la fin on apprend comment il faut faire pour nouer son pagne dans le but de porter son bébé. Je ne sais pas si j'oserai le faire un jour ! Et puis il y aussi la recette du Kédjénou de poulet. J'ai essayé de le faire et mmmmh c'est délicieux!

De nouveaux problèmes animent le quartier de Yopougon, à Abidjan. Les Sissoko refusent de croire que leur fils Moussa est le père du bébé d'Adjoua. Cette dernière se retrouve toute seule pour s'occuper de son fils et profite –un peu trop– des talents de nounou d'Aya. Bintou, elle, est tombée amoureuse d'un Parisien en vacances et n'a plus de temps à consacrer à ses amies. Comme les Ivoiriens boivent de moins en moins de bière, la Solibra va mal et le père d'Aya doit abandonner son second bureau à Yamoussoukro. Mais bientôt les filles n'ont plus qu'une idée en tête: se préparer pour le grand concours de Miss Yopougon…».

Dans ce deuxième tome, on retrouve évidement tous les personnages rencontrés dans le premier: Aya, Bintou, Adjoua, Moussamais aussi de nouveaux personnages tout aussi haut en couleur, et le quartier de Yopougon. On retrouve également les couleurs qui animent à elles seules cet album, cette ambiance africaine qui apporte la bonne humeur car chaque problème trouve sa solution.


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Dans la suite de cette saga, on est toujours autant plongé dans une Afrique authentique et j'adore ça, les expressions utilisées par Aya et ses amies, les traditions, l'Homme qui en prend pour son grade, le tout avec un humour tendre. On découvre la place de la femme dans la société. le personnage d'Aya est également toujours aussi attachant, elle est raisonnable, sérieuse, aimable…
Les illustrations sont très colorées.
J'ai hâte de découvrir la suite.
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Aya de Yopougon, BD prêtée par ma marraine que je remercie.
Je ne lis quasiment jamais de BD, cela m'a changée et j'en suis ravie. Aya, c'est l'Afrique (la Côte d'Ivoire) vécue. Pas celle des chiffres aux informations, des guerres, des famines et autres calamités. C'est la vie au jour le jour, dans les années 1970-80. On suit trois adolescentes bien dans leur peau, grandes gueules, diverses, aimant la vie et voulant en tirer le maximum. Elles se cherchent, cherchent un mari ou cherchent le moyen de faire des hautes études. Elles ne veulent pas d'un homme qui serait comme leur père macho et infidèle, elles échappent ou pas aux hommes qui ne pensent qu'à ça, elles essaient de maîtriser ce «jeu», mais leur société est dirigée par et pour les hommes qui sont pourtant si faibles et si peu dignes de confiance.
Le langage est absolument délicieux, d'ailleurs l'auteure nous offre un petit lexique à la fin. Les dessins sont parfaits. Une très belle immersion dans un continent, un pays, un quartier, une société différente, dure, attachante, où l'on sait rire et s'épauler aussi.
Aya de Yopougon, de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie

J'ai retrouvé avec plaisir l'ambiance si vivante du quartier de Yopougon. Les expressions sont toujours autant colorées et imagées. Adjoua a donné naissance à un petit garçon, Aya s'occupe beaucoup du bébé de son amie, Bintou se pâme pour un bel ivoirien qui arrive de Paris et la mène dans des hôtels de luxe, et le petit groupe vit aussi au rythme de la préparation du concours de Miss Yopougon.

Comme dans le premier tome, il y a les incontournables bonus ivoiriens : le lexique, la recette du Kédjénou de poulet, comment attacher votre bébé dans le dos et une explication du proverbe « lorsqu'un bébé est dans le ventre, il appartient à la mère, lorsqu'il naît il appartient à tout le monde »
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Voici le deuxième album de « Aya de Yopougon », histoire d'une jeune fille ivoirienne à l'esprit émancipateur comme un témoignage de Marguerite Abouet, née à Abidjan, et scénariste de cette bande dessinée.
J'aime beaucoup cette série qui me rappelle l'ambiance de l'Afrique où j'ai fait la route dans ma jeunesse même si j'ai préféré le premier tome, car cette fois-ci, les filles du quartier n'ont plus qu'une idée en tête : se préparer pour le grand concours de Miss Yopougon.