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Partons pour une autre balade mélancolique et un peu triste, au Japon cette fois, avec un texte court d'Olivier Adam "dialoguant" (terme tout à fait juste) avec des photos d'Arnaud Auzouy. Simon Steiner part en quête d'apaisement parmi les paysages de Kyoto, égrenant son errance de souvenirs d'un bonheur disparu. Un texte touchant, intrigant, mis en valeur par de magnifiques photos (à moins que ce ne soit l'inverse). D'autres photos pour compléter la lecture ICI. Il ne me reste qu'à plonger dans la lecture du dernier roman d'Olivier Adam, "Le Coeur Régulier", qui se passe également au Japon.
Lien : http://anyuka.canalblog.com/..
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Pour celles et ceux qui comme moi on le pays du Soleil Levant en rêve, ce récit si merveilleusement imagé est pour vous ! une errance poétique et mélancolique au coeur de Tokyo et de Kyoto.Et on ne se préoccupe pas de savoir si le point de départ fut l'écriture ou la photo, à l'instar de l'écriture idéographique, on se laisse totalement porter par la poésie du récit.
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Je pense que ce roman s'adresse vraiment aux amoureux du Japon car on ne sait pas grand chose au final de l'histoire de Simon sinon qu'elle est triste, qu'il a dû se passer un évènement grave... mais quoi ???
Les descriptions sont romantiques à souhait et ne peuvent que donner envie de prendre immédiatement un billet pour le pays du Soleil Levant ;-)
J'ai aimé reprendre le chemin des Philosophes dans les pas de Simon, je me suis retrouvée dans plein d'endroits mais cela m'a aussi montré que je mélange tous les noms alors que cela fait seulement un an qu'on est rentrés de ce beau périple ;-) J'y retournerai c'est certain ;-)
L'écriture est magnifique et il a un vrai sens de la description.
Le fait que chaque page soit accompagnée d'une photo est aussi très attirant, et beaucoup de photos m'ont rappelé les miennes ;-)
Je vais encore une fois m'y replonger du coup ;-)
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J'ai beaucoup aimé ce petit livre : de belles photos en harmonie avec le texte qui est avant tout contemplatif et nostalgique.
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Simon Steiner, le narrateur, porte toujours le deuil de sa fille Chloé, morte à l'âge de 4 ans quelques années avant l'époque du roman. Il est retourné à Kyoto où ressurgissent les souvenirs de cette période heureuse où sa compagne et lui étaient encore ensemble, du vivant de Chloé, unis dans le bonheur et la découverte de la ville.
Construit sur les pages paires de texte et impaires de photographies, le roman permet la découverte de Kyoto sous tous ses aspects. La narration entière est emprunte d'une profonde mélancolie, d'une envie de vivre perdue. de ce fait, Simon semble décrire Kyoto avec une sorte d'émerveillement blasé.
Outre le style d'écriture qui n'est pas vraiment ma tasse de thé, la description des sentiments de Simon, son mal-être sonnent tellement "vrais" que la lecture a suscité chez moi un certain malaise.
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Simon Steiner retourne à Kyoto, 3 ans après y avoir été heureux avec sa femme et sa fille. Mais sa vie a été bouleversée. Il erre dans ses lieux où tout lui rappelle son passé. Il traîne sa douleur et sa mélancolie dans ce Japon qui semble immuable et d'où se dégagent poésie et douceur.
L'originalité de ce livre tient au travail conjoint d'Olivier Adam et d'Arnaud Auzouy, dont les photos, à chaque page, font écho au texte.
Il s'en dégage une grande harmonie et beaucoup d'émotion.
Dommage que le format "poche" ne mette pas plus en valeur les photos qui aurait gagné à un format plus grand.

On sent combien Olivier Adam aime le Japon et en connait la culture.
Son personnage s'y fond très bien.

"Il y a trois ans, lors de mon premier séjour ici, dès les premiers instants, j'avais été saisi. Un sentiment de familiarité. D'accord immédiat. de Kyoto, je n'avais rien découvert. J'avais tout reconnu. Comme si la ville, sa géographie, sa lumière, la texture de l'air, l'écoulement du temps étaient inscrit en moi depuis longtemps, depuis toujours (...)


Le sanctuaire se nichait parmi les arbres immenses et ceinturés de paille de riz. (...) Je n'avais jamais été croyant ni même tenté de l'être mais voir ces gens fermer les yeux et se concentrer sur leur vie, chérir leurs absents et trembler pour les leurs au milieu de cèdres immenses m'émouvait au-delà de toute raison. A mon tour j'ai laissé couler l'eau sur mes poignets, fait tinter la cloche et frappé dans mes mains. J'ai fermé les yeux et c'était comme regarder la mer, se laisser envahir et relier. Chaque jour je me livrais à ce rituel, il m'était devenu indispensable, me ramenait au sens même de ma présence ici, dans cette ville où rien ne me retenait, où je flottais et laissais dériver ma vie.(...)"


J'ai découvert le dieu Jizô, les salles de pachinko et les toris et je me suis sentie un peu moins inculte.
le chapitre Notes de chevet est un magnifique portrait du Japon. Olivier Adam y décrit tour à tour, les Choses du monde animal, Choses qui font battre le coeur, Choses du coeur délivré, Choses qui font monter les larmes aux yeux, Choses flottantes, Choses qui font naître un sourire, Choses du monde végétal, Choses du monde liquide, Choses de la jeunesse et Choses de l'esprit.


"Choses qui font battre le coeur

(...)Escaliers de pierre montant vers les temples au milieu des grands arbres, toits de chaume mangés par la mousse, pavillons reliés par des passerelles, salles de prière livrées au silence, jardins secs ratissés par des moines aux gestes lents et précis, arbres taillés courbés sur des étangs comme des miroirs. Hommes et femmes priant à tout moment de la journée, partout, au coeur de la ville ou dans le secret des temples, dans les parfums d'encens ou buvant l'air liquide des sommets d'une montagne sacrée, gardée par huit cèdres magnifiques et ceinturés de paille, dominant des vallées et des collines à perte de vue, comme priant le paysage lui même, les montagnes les rivières et le ciel."


Ce voyage littéraire au coeur du Japon m'a donné envie de préparer mes valises...

Lien : http://leslivresdechris.blog..
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Olivier Adam a vraisemblablement écrit ce petit roman à partir des photos de Arnaud Auzouy. le roman utilise les pages paires et les photos les pages impairs, le papier est glacé, les photos ont l'air intéressantes ainsi que le concept. Cependant le roman reste à la surface des choses, il fait penser à un exercice genre: "écrivez une histoire à partir des images", il est difficile de laisser son imagination suivre le fil du texte car à chaque page, une photo l'illustre; c'est un peu comme regarder une adaptation cinématographique d'une livre, une fois le film vu, il ne vous reste rien de vos images mentales issues du livre, les personnages resteront à jamais pour vous les acteurs du film.
Je ne suis pas rentré dans son histoire qui se veut triste et sentimentale, elle m'a seulement paru pathétique et ennuyeuse. Les photos sont jolies mais pas exceptionnelles non plus, semblables aux photos prisent lors de vacances au Japon par n'importe quel photographe amateur éclairé, des cadrages intéressants mais le texte les dessert. A la page 89, une photo d'enfants assis sur des balançoires dans une aire de jeu, jouant chacun pour soi à des jeux vidéos m'a paru bien sentie, mais n'est pas développée dans le texte, c'est dommage.
L'idée était intéressante mais ça ne fonctionne pas.
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Ce roman ne devrait pas porter le nom de roman à mon avis tant il est court. Mais ce format court se prête complètement à l'histoire, belle et très émouvante. Il est très facile de s'attacher à cet homme complètement paumé qui essaye tant bien que mal de se raccrocher aux branches de la vie. Pour ce faire, il a l'impression que seule Kyoto pourra l'aider. Il éprouve un besoin autant physique que spirituel de se retrouver dans cette ville.

le roman en lui-même est très original puisque le texte d'Olivier Adam est illustré par les photos d'Arnaud Auzouy. C'est très plaisant de passer sans cesse du texte à l'image. Cela nous plonge encore plus dans le monde du personnage principal. Cependant, je trouve que les photos ne sont pas toutes de qualité égale. de plus, une page peut regroupe trois photos. Elles sont alors diminuées, voire coupées. Cela gâche complètement les photos. A trop vouloir coller au texte on se retrouve avec des photos sans grand intérêt.

Pour conclure ce billet je dirais que j'ai beaucoup aimé le court récit que j'ai trouvé touchant et bien écrit. le concept d'un roman illustré par des photos est très intéressant mais les photos ne m'ont pas séduites.
Lien : http://quefontlesprofsdochor..
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Simon Steiner est de retour à Kyoto. Voilà 3 ans qu'il avait quitté le pays où il a vécu avec sa femme et sa petite fille. Aujourd'hui, il est seul. Seul sur les traces du passé et de ceux qu'il a aimés et perdus. Il y rencontre Hiromi, une japonaise qui l'accompagnera dans sa quête, et déambule inlassablement dans la ville.

On connait le goût de l'auteur pour le Japon et sa tendance à écrire sur l'absence et la disparition. Nous retrouvons ici les thèmes chers à l'auteur dans ce petit opus qui est sorti directement en poche.
Chloé, la fille de Simon a disparue "avec ses quatre ans pour toujours", son couple s'est délité et sa femme l'a quitté. Il revient à Kyoto sur les traces de sa vie passé où le bonheur était palpable.
La ville est toujours égale à elle-même alors que la vie des hommes s'écoule.

“Ici rien n'avait changé, la texture de l'air, l'inclinaison du soleil, le rythme des jours. Mais de nous rien ne subsistait.

C'est un livre subtil, poétique et mélancolique qui ne se raconte pas et se découvre avec délectation. L'homme est malheureux, sa détresse palpable. Une douleur sourde qui laisse place à la lenteur et paradoxalement à la quiétude.
Les descriptions de Kyoto, détaillées et parfaites, nous transportent directement dans la ville qui oscille entre tradition et modernité.

"Depuis combien de temps suis-je ici ? Des jours, des semaines, des mois. Peu m'importe. Dans cette ville le temps s'écoule sans forme ni contour, les jours se mêlent jusqu'à se confondre, fluides et désarmés. il y a trois ans, lors de mon premier séjour ici, dès les premiers instants j'avais été saisi. Un sentiment de familiarité. D'accord immédiat. de Kyoto je n'avais rien découvert. J'avais tout reconnu. Comme si la ville, sa géographie, sa lumière, la texture de l'air, l'écoulement du temps étaient inscrits en moi depuis longtemps, depuis toujours."

Mais ce qui fait le charme supplémentaire de cet ouvrage, ce sont les photos. En effet, à chaque page de texte répond une photo en vis à vis. Parfaitement adaptées, elles éclairent d'autant plus le texte qu'on y trouve d'étranges correspondances. Il serait d'ailleurs intéressant de savoir si c'est le texte qui a inspiré le photographe ou l'inverse. On y croise des écolières perdues dans la multitude, des solitaires en contemplation. On parcourera les nombreux jardins japonais, on observera la ville du haut des immeubles, on traversera la ville avec ses bars, ses petits marchands, et ses temples....

Je n'en dirais pas plus : découvrez-le !
C'est un petit bijou littéraire et visuel qui se passe de commentaires.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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