Kyoto limited express

Un livre qui ne peut qu'être aimé par les personnes qui ont eu la chance de se perdre dans Kyoto. C'est maintenant mon cas, j'ai particulièrement aimé cette lecture car je revenais d'un voyage au Japon automnale. le récit sur la page de gauche rencontre des photos de Kyoto sur la page de droite. Les pages se marient à la perfection et accentuent l'aspect nostalgique du récit. le texte est délicat, triste, précieux, un père endeuillé revient sur les lieux d'un bonheur familiale révolu. Entre le récit de voyage et le récit de l'intime, ce petit livre est une belle réussite. Je ne sais pas si le texte est autobiographique ou autofictionnel (je ne l'espère pas) mais il semble crédible et cela fonctionne bien. Un petit livre à offrir à un amoureux du Japon.

Voilà roman inédit d'Olivier Adam en dialogue avec 76 photos en couleur d'Arnaud Auzouy. le texte d'Olivier Adam en page de gauche, et les superbes photos d'Arnaud Auzouy en page de droite. Olivier Adam nous raconte le retour à Kyoto de Simon Steiner. Trois ans auparavant, Simon y a vécu avec sa femme Marie et sa fille Chloé. Mais maintenant, tout est différent : Chloé a disparu avec « ses quatre ans pour toujours » et Marie L a quitté.
L'écriture est belle, simple, puissante, pleine de poésie. Simon est plein de mélancolie. Les descriptions de Kyoto sont très belles, tout comme les photos qui subliment parfaitement le texte. J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les pas de Simon pour découvrir la ville de Kyoto magnifique et envoûtante.
J'aime beaucoup l'auteur Olivier Adam et dans ce livre inédit il fait même un petit clin d'oeil (page 109) à son dernier livre Un coeur régulier qui se passe également au Japon. Bonne lecture !
Lien : http://aproposdelivres.canal..

Kyoto limited express... Ou le bouquin que t'abandonne en toute connaissance de cause et pour une raison bien particulière....

En fait je ne porte aucun jugement sur ce livre, que j'ai acheté sans lire bien sûr la quatrième de couverture (comme d'habitude) et que j'ai abandonné avant d'avoir fini le premier chapitre...

Et je n'ai pas abandonné parce que je trouvais ça mauvais, du tout.... voir le début m'a tellement tordu la tripe, une émotion raz de marré, une comprehension profonde, une sincère souffrance, avec le holalala mais qu'elle horreur... non le ton du début de ce livre était bien trop juste, le "oui c'est tout à fait ça" ... et j'ai essayé d'imaginer la suite de ce qu'il pouvait y avoir dans ce livre.. le chemin du deuil... par où allait-il passer? par quoi ?...
Voyage au pays du deuil...
et que "non.. alors ça non, je ne veux pas.." mais là, ça c'est moi...

J'ai simplement abandonné ce livre, parce que ce que l'auteur raconte, son voyage, et certains lieux (du moins au début, je ne suis pas allée trés loin dans ma lecture) J'y suis allée aussi... et j'y suis allée avec moi aussi ma famille, et donc ma fille.. l'image de la gamine souriante, heureuse avec sous le bras un gros Totoro... oui je l'ai aussi, et elle m'amène un grand sourire tendre...
Et donc voyez-vous, je n'ai pas pu brouiller tout cela avec le deuil de ce monsieur..
Je n'ai pas voulu aussi superposer mes propres souvenirs de ce voyage, très heureux et jubilatoire pour tout le monde d'ailleurs (pour une raison ou pour une autre) avec la souffrance de ce monsieur, avec la perte, avec les larmes, avec la douleur... cela m'a été impossible, et surtout je n'en avais pas du tout envie...

Peut-être qu'un jour j'y reviendrais.. Mais je dois avouer que j'ai un gros doute...

Très beau livre : sur la page de droite, une photo, sur la page de gauche, la narration inspirée par la photo. L'histoire est belle, une mélancolie certaine s'en dégage.

Très belle expérience de lecture !
Lien : https://comaujapon.wordpress..

Très beau voyage au Japon et dans l'intimité pudique de son auteur!
Accompagné de superbes photos!
Belle coopération!

De prime abord, je ne savais à quoi m'attendre. Un récit de voyage ? Un roman ? Les deux à la fois en fait. Simon Steiner, écrivain, a survécu au pire : la mort de sa fille unique. Pas de pathos superflu, pas de colère ou de haine, pas non plus de digression nous exposant les causes de la mort de Chloé : elle a quatre ans pour toujours, les causes ne changent rien à ce fait.
Simon revient trois ans après en pèlerinage sur les lieux où lui, sa femme et sa fille ont été heureux. Comme Paul Verlaine dans son poème «Après trois ans», il pourrait dire «Rien n'a changé. J'ai tout revu». Comme Paul Verlaine, il manque à ces lieux les êtres aimés. Hiromi est une compagne de voyage, pas une amoureuse. Sensible, il perçoit les souffrances des autres, ce fait infime qui les écarte des autres. Sensible, il se rend dans des lieux de recueillement, le dernier étant la villa où lui et sa famille ont vécu.
Parenthèses au milieu du récit, les notes de chevet juxtaposent moments douloureux du présent et souvenirs heureux du passé, réunis par thème.
Les photos sont là sans êtres omniprésentes. Elles illustrent un moment du récit, tout en restant des images intimes d'un Japon peu connu.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..

Simon Steiner, écrivain, est de retour à Kyoto. Trois ans auparavant il a vécu dans cette ville avec sa femme et sa fille âgée de 4 ans à présent disparue. A Kyoto rien de sa vie n'a changé. Il se balade à travers la ville et se remémore les moments heureux vécus ici avec Marie et Chloé.
Ce court roman d'Olivier Adam m'a beaucoup émue. Je déambulais moi aussi avec Simon dans Kyoto.
Les photographies de Arnaud Auzouy qui illustrent chaque page du roman sont superbes. Elles m'ont données envie de retourner à Kyoto (en automne cette fois !).

Magnifique roman à lire absolument !

Petit livre atypique de par sa forme on découvre à gauche le roman de Olivier Adam et à droite les photos de Arnaud Audouy comme un miroir embellissant les écrits.
Simon Steiner, âme détruite par la disparition de sa fille Chloé, traîne sa peine et sa douleur à Kyoto. Il se souvient de la période idyllique de quelques mois où Marie et Chloé étaient là avec lui dans cette ville magnifique. A travers les ruelles, les commerces, les temples et les allées, les souvenirs ressurgissent parfois amers comme le manque mais le plus souvent doux et soyeux comme l'enfance.
C'est un petit livre qui se lit comme une parenthèse. Les photos viennent illustrer la puissance des mots. le thème, la perte d'un enfant, est intense et je reconnais une véritable puissance évocatrice de l'écriture. On ressent la douleur du père, marqué au plus profondément par cette perte et par ses conséquences (séparation avec la mère).
Ce roman est aussi une ode à Kyoto, ville symbolique du japon traditionnel. Derrière l'image touristique idéalisé, il existe une ville riche de symbole, d'histoire et de sites sublimes. Les photos (parfois un peu désuètes) s'intègrent parfaitement au récit et viennent magnifier les descriptions précises et poétiques.
Un joli petit livre pour ceux qui souhaite découvrir la belle Kyoto différemment.

Une jolie surprise que ce bouquin. J'ai vraiment beaucoup apprécié, le récit est très efficace et magnifiquement accompagné par de très beaux clichés. L'ambiance m'a beaucoup rappelé le film Lost in Translation, ce qui rajoute une dose d'amour pour ce roman. Une lecture enrichissante.

Après avoir lu le coeur régulier d'Olivier Adam, je me suis lancée dans Kyoto Limited Express. le titre et le contenu m'intriguait depuis un moment. Il s'agit d'un court roman illustré par des photos de Kyoto prises par Arnaud Auzouy.

Le roman raconte l'histoire de Simon Steiner qui a perdu sa fille. Suite à cet immense chagrin, son couple a explosé. Il est retourné vivre à Kyoto, ville qu'il avait découverte alors accompagné de sa fille et de sa femme. Tout le roman parle de la douleur et du deuil dans le style propre à Olivier Adam : de longues phrases poétiques. Il y a des très jolies photos et on regrette que certaines soient aussi petites. D'autres sont un peu moins réussies à mon goût. Mais c'est certainement difficile de trouver la photo qui viendra illustrer le roman.

Par rapport à l'histoire, je l'ai trouvé belle et poétique, mais je n'ai pas vraiment réussi à entrer dedans. Je suis restée sur le bord à regarder le personnage errer dans Kyoto et porter son chagrin aux quatre coins de la ville. J'ai effectivement trouvé certains passages très poétiques, mais au final, je n'en garde pas un souvenir extraordinaire. J'ai bien plus préféré le coeur régulier, que je trouve mieux construit et plus prenant. Rien ne vous empêche de lire ce petit roman, car il est très vite lu et vaut un coup d'oeil ne-serait-ce que pour les belles photos qui l'accompagne. Bonne lecture!
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