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sur 1375 notes
Paul Steiner, le narrateur, ressemble à une bourrasque de vent qui déracine tout sur son passage. Quand il quitte son bord de mer, du côté de Saint-Malo, pour la ville de banlieue au sud de Paris où résident ses parents, le bulletin météo tourne à l'avis de tempête. Cent kilos de masse brute qui débarquent dans un pavillon tristounet, un poing qui part un peu facilement quand la colère monte et une amie de lycée qui dévisse complètement quand l'écrivain débarque dans sa tranquille résidence. le personnage d'Olivier Adam est un écorché vif, même s'il réfute ce qualificatif. Paul va mal. Sa femme l'a quitté, il ne voit pas ses enfants assez souvent à son goût, sa mère est à l'hôpital à la suite d'une mauvaise chute et la communication avec son père et son frère est toujours aussi difficile. La maladie rôde, cette angoisse qui le fait se bourrer de médicaments et d'alcool, épuise son entourage et amène son cortège d'idées suicidaires. Pourquoi n'a-t-il aucun souvenir de son enfance avant la mort de sa grand-mère ? Pourquoi a-t-il voulu mourir à dix ans ? Pourquoi l'anorexie l'a-t-elle rongé pendant l'adolescence ? Pourquoi ne se sent-il appartenir à aucun lieu ? Pourquoi lui faut-il toujours fuir ? le retour à V. soulève encore une fois toutes ces questions.
Si Paul Steiner est en lisière de sa propre vie, il est aussi en lisière de sa classe sociale. L'écriture l'a mené loin de ses origines populaires, du travail vécu comme une aliénation. Écrivain qui passe à la télévision, qui vit de sa plume, il dérange dans sa famille en donnant à voir la réalité du quotidien de ses proches. Il s'épanche là où la retenue est de rigueur.
C'est encore un double déclassé géographique, qui a quitté la banlieue pour Paris, puis pour la Bretagne. Un lieu qu'il absorbe par tous les pores de sa peau, qui le tient debout sans pour autant lui procurer la paix. La maladie
le style d'Olivier Adam est chargé d'embruns et traversé de coups de vent. C'est un récit qui se déverse dru dans les oreilles du lecteur. Car on croit écouter Paul, son lamento, ses longues vociférations contre la bêtise humaine, l'humiliation faite aux petits, mais aussi contre la froideur du père, l'absence de la mère qui se recroqueville lentement dans la maladie. On est parfois emporté par ce flux tour à tour violent, désespéré, mélancolique, forcément égocentrique. On serait tenté de tout pardonner à Paul, sa violence à fleur de peau, sa mesquinerie, sa mauvaise foi, ses coups tordus. L'absoudre au nom du mal qui le ronge, du secret qu'il découvre un jour dans les boîtes de photos rangées sous le lit de sa mère. Pourtant, il est agaçant, Paul, et on comprend que Sarah ait un jour jeté l'éponge devant ce maelström.
Il y a du talent chez Olivier Adam. Il sait fouailler ses blessures comme personne pour en sortir un vrai roman. J'avoue avoir parfois trouvé pesante la description des vies ruinées de ses copains de jeunesse, non pas parce que je ne crois pas à la réalité de ces destins mais parce qu'elle prend la forme d'une démonstration au marteau-piqueur. La force de sa charge sociale s'en trouve diminuée. le troisième partie du livre s'ouvre sur l'évocation à la fois simple et délicate du chemin des Philosophes à Tokyo. Il y a chez Olivier Adam de l'arc-en-ciel après la tempête.
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J'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a fait découvrir Olivier Adam que depuis je ne quitte plus...

J'ai aimé sa sincérité pas toujours très facile à dire sur les liens parentaux... ce malaise que l'on peut ressentir vis à vis de sa famille quand on a pris un autre chemin qui fait qu'avec le temps on a pris de la distance et on se sent étranger, incompris... et aussi ingrat...

Je l'ai lu en 2013... mais ce roman est encore très présent... j'associe Olivier Adam à Annie Ernaux... romans sociologiques... qui quelque part nous parlent toujours de quelque chose de nous...

Il fait partie des livres que je relirai... c'est certain...
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Un roman fort, qui se lit sans reprendre son souffle. Paul, le narrateur, écrivain, cherche à échapper à la Maladie qui le hante depuis toujours et qui a fini par épuiser Sarah, sa compagne depuis 20 ans. Séparés, ils continuent de vivre non loin de l'autre, dans une station balnéaire bretonne, afin qu'il puisse profiter de Manon et Clément, ses enfants dont l'absence au quotidien génère une véritable souffrance.
Sa mère étant hospitalisée, Paul est sollicité par son frère pour prendre soin de leur père. L'écrivain fuit sa famille et la banlieue dans laquelle il a grandi, s'astreignant à une ou deux visites annuelles.
C'est ce retour que l'auteur nous invite à vivre. Paul va retrouver ses anciens copains, le plus souvent restés sur place, vivotant de petits emplois, souvent dans une grande précarité, ayant eu le plus grand mal à s'extraire de leur milieu social. C'est une chronique sur la crise, sur l'exclusion, sur la reproduction sociale, sur la fin des banlieues rouges aussi comme dirait F. Dubet car la tentation du vote FN guette tout ce petit monde qui ne voit plus d'issue à son sentiment d'abandon. Olivier Adam laisse la parole à ces quadragénaires qui regrettent de ne pas avoir davantage investi leur scolarité, tout en laissant filtrer le sentiment que, de toute façon, tout était déjà joué … C'est sombre, sans lueur, sans complaisance non plus. L'auteur-narrateur, comme souvent, porte un regard très pessimiste sur la société, regard nourri des théories de Bourdieu qu'il illustre assez bien ici.
Les lisières, c'est aussi le poids de l'histoire familiale, les secrets qui tuent en silence, le sentiment de ne pas avoir été aimé, regardé et entendu, un père dur et impatient, une mère usée par le travail et la routine, la peur de ne pas pouvoir payer les trente années de traite du pavillon. Paul se sent toujours en lisières, jamais totalement dedans, avec personne même pas avec ceux qu'il aime profondément, et il cherche les raisons de ce mal-être, à cette maladie qu'il a crû prendre de vitesse en partant en Bretagne mais qui toujours est là, qui guette et ne renonce pas.
Le style d'Olivier Adam contribue pour beaucoup à ce qu'on se sente happé dans un tourbillon, saoulé de mots, de phrases qui peuvent débuter en haut d'une page et s'achever à la suivante. A la fois introspectif et exploratif, le discours de l'auteur-narrateur me touche profondément, il pose des questions à la fois sociales – auxquelles je suis très sensible – mais aussi existentielles dans lesquelles chacun, me semble-t-il (ou moi, au moins !), peut trouver écho de ses propres angoisses ou quête de sens.
C'est sensible, intelligent – même si pas toujours très nuancé – très bien écrit, parfois plein d'humour (j'ai adoré la tirade sur les bobos), pour moi un très bon roman !

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Alors que le Japon vit l'un des plus grands drames de son histoire, que la France se prépare aux élections et voit arriver la montée du FN, Paul vit également son propre tsunami avec sa séparation, les divagations de sa mère, la vente de sa maison d'enfance, et des souvenirs douloureux qui remontent à la surface et d'autres qu'il se prend telles des gifles.

A travers cette remontée vers ses souvenirs, Paul tente de comprendre pourquoi il est sujet à la dépression de façon chronique. Est-ce la froideur de son père, le protection distante de sa mère? d'ou vient cette incapacité à garder ses amis, à profiter de la vie ? Quel est ce manque?

Olivier Adam nous amène à nous questionner sur la constitution de la personnalité : entre inné, milieu social, lieu d'habitation, environnement familial. Mais son questionnement va au delà de l'individu puisqu'il met en exergue la place de la banlieue, de la périphérie, en donnant la parole au peuple, aux chômeurs, mères de famille, petits revenus.

Cette lecture a été profondément intense et intimiste de part l'histoire et les sujets que l'auteur soulève, et ma propre histoire qui trouve des résonances.
Un tantinet moins long et moins "geignard" m'aurait comblée mais cela n'enlève en rien les qualités de ce livre.

Un livre bouleversant, dérangeant, accusateur qui a été écrit et qui se lit avec les tripes, avec un noeud dans la gorge.
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Au tout début c'est une histoire banale de séparation entre un homme et une femme. Toutes les questions qui se posent à ce moment là, les souffrances qui apparaissent et les blessures qui restent béantes. Puis vient se mêler la maladie, ensuite la mort de sa mère et voilà l'occasion pour le narrateur de replonger dans son enfance, dans son adolescence. Peut-on renouer le dialogue avec son père quand il ne s'est jamais vraiment établit ? Il a l'impression de connaître son père mais en fait il ne perçoit qu'une partie et cette dernière est déjà si difficile à accepter car tellement différente de sa vie. Il y a aussi ce frère lui aussi si différent, qui ne perçoit pas les choses de la même façon. J'ai été attendrie par le narrateur par moment mais en même temps il m'agace, j'ai eu envi de le secouer un peu, de la forcer à réagir. le retour sur l'adolescence est un peu long, je me suis perdue au milieu de tous ces anciens camarades, ne sachant plus très bien à certains moments de qui il pouvait bien parler. C'est un livre aussi sur la perte des illusions, où sont donc partis tous les rêves que l'on fait étant jeune ? Les retrouvailles avec une ancienne amie complètement emmurée dans une vie de famille qui semble mourir à petit feu dans sa vie étriquée de bourgeoise de banlieue et son camarade qui galère au niveau du travail nous plongent dans la désillusion.
Par moment j'ai aussi trouvé certaines longueurs mais globalement j'ai apprécié cette introspection de l'auteur sur sa vie et la réflexion qu'il amorce suite à ses rencontres.
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Je suis très partagée au sujet de ce roman: bien que très souvent agacée, je n'ai pu le lâcher. En effet, l'histoire de Paul, ce romancier dépressif obligé de revenir dans la banlieue qu'il avait fui, m'a touchée. Olivier Adam dresse une galerie de portraits de gens ordinaires plus émouvants les uns que les autres, et ce sont ces personnages qui rendent ce roman attachant. le récit de cette enfance privée d'affection et marquée par le non-dit m'a émue.
En revanche, l'auteur, comme son personnage principal, ne cesse de vouloir enfermer les "gens" dans des cases parfaitement caricaturales: les bobos, les intellos, les banlieusards, les beaufs, les parvenus, les électeurs FN, j'en passe et des meilleures, tout en pontifiant, comme tout "romancier de gauche" bien-pensant et donneur de leçons qu'il se défend d'être...Exaspérant! Il critique sans cesse ce système de "classification", mais il ne peut s'en empêcher. Bon, et puis moi, je suis banlieusarde, et pas à Neuilly ni au Vesinet, et je lis, et même du Olivier Adam, OK? Donc je suis dans quelle case, hein?
Malgré ce travers, je reconnais le talent. J'ai apprécié cette écriture originale, précise, avec de longues phrases donnant un rythme particulier qui m'a emportée, et étonnamment jamais ennuyée.
Évidemment, il vaut mieux être solide, à ne pas lire en période de "coup de mou", car ce n'est pas un joyeux drille, cet Olivier Adam.
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Les états d'âme nombrilistes d'un gentil nanti dans un monde plein de vilains méchants

J'ai trouvé ce livre prodigieusement ennuyeux. On devrait le vendre en pharmacie, remboursé par la Sécu, comme remède aux troubles du sommeil. A chaque fois que j'ai voulu le lire, il m'est tombé des mains. Je n'ai pu arriver au bout, bien péniblement, que par une diagonale de plus en plus élargie… Déjà, si on supprimait les passages où le narrateur ouvre et ferme des portes pour prendre des trucs et des machins, on aurait 100 pages de moins.

Sur le plan du style, donc, platitude et remplissage laborieux.
Sur le fond, afin d'être à la hauteur de son style, l'auteur ne recule devant aucune facilité et enchaîne lieu commun sur lieu commun, cliché sur cliché, idée reçue sur idée reçue… Là encore, comme pour le style passable, on pourrait lui pardonner, défaut de jeunesse, peut-être ? Ou alors c'est l'époque qui veut ça ? Mais bon, un écrivain, c'est quand même là aussi pour relever le niveau, non ?

Mais où ça devient impardonnable, c'est qu'il entretient les clivages qu'il déplore et pratique l'intolérance et les jugements de valeur qu'il critique. Pour couronner le tout, il se croit détenteur de la Vérité et se pose en arbitre des bonnes opinions, alors qu'il ne véhicule que haine et sectarisme. C'est ce qu'on appelle le terrorisme intellectuel, non ? Se rend-il compte qu'il fait ainsi le lit du parti qu'il exècre à juste titre ?!

Ce livre n'est qu'un remâchage (très) prétentieux de la pensée conforme ambiante. On dirait qu'il avait une liste de tous les poncifs à énumérer pour n'en oublier aucun dans son « petit » catalogue manichéen et se voir décerner un brevet de bonne pensée. Dommage, le sujet était intéressant et valait mieux que ça.

Tant que le narrateur/auteur ne dépassera pas les schémas binaires de cette panoplie politico-sociale éculée, il aura effectivement du mal à trouver sa place dans le monde. Quand il aura apprivoisé la pensée complexe et pris du recul sur les dogmes qu'il relaie avec un zèle touchant, s'il en fait un livre, je serai tout à fait disposée à le lire sans lui tenir rigueur de celui-ci.

Mais en attendant, je n'achète pas un livre pour y retrouver la même soupe que celle qui m'est prodiguée quotidiennement. Je suis prête à m'intéresser à toutes les propositions d'un auteur, mais si celui-ci se contente de me resservir le petit catéchisme à la mode, je lui dis « c'est un peu court, jeune homme ! »

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Olivier Adam est sans aucun doute mon auteur français préféré. du coup, je n'en ai plutôt que du bien à dire, et je suis prête à passer sur quelques défauts, voire sur une façon de s'apitoyer sur soi-même agaçante qui donne quelques longueurs au livre.

Dans ce roman, plus autobiographie que roman d'ailleurs, il apparait assez clair que le narrateur, Paul Steiner, un écrivain plutôt à succés dans la quarantaine, est l'auteur lui-même. de tous les romans d 'Olivier Adam, je trouve que c'est dans celui-ci qu'il se livre le plus.

L'histoire, Paul Steiner, écrivain alcoolique et depressif, s'est séparé de sa femme, il se retrouve père à temps partiel, un week-end sur deux. En même temps, il doit assister ses parents, suite à l'hospitalisation de sa mère, prendre soin de son père et l'aider à déménager. Pour cela, il revient dans la petite ville de banlieue où il a vécu, enfant, et dont il s'est éloigné en choisissant de vivre à St Malo (ou vit Olivier Aam). Ce retour va lui fournir l'occasion de revoir ses anciens amis, son premier amour aussi, d'essayer de renouer des liens avec son frère, distendus, peut-être aussi avec son père, dont les coups de pieds au derrière ont souvent remplacé toute discussion.

On retrouve dans ce livre tous les thèmes récurrents chez Adam, la politique et la montée de l'extrême-droite, les différences sociales, mais aussi et surtout la dépression, l'auto-critique. C'est vrai que parfois, on a le sentiment que l'auteur en fait trop, qu'il noircit à dessein son propre personnage pour mieux s'auto-flageller par la suite. Certains passages de son livre mettent mal à l'aise, c'est vrai, tant on a le sentiment de pénétrer dans son intimité et surtout de ne plus être dans le cadre d'un roman mais dans la réalité, et parfois d'être devant des règlements de comptes familiaux. Il tourne en boucle sur sa dépression, c'est un peu lassant.

Malgré tout cela, j'ai aimé ce roman, parce qu'on s'y retrouve forcément, à un moment ou à un autre. C'est aussi une vraie réflexion sur le travail d'écrivain, qui doit être un peu en marge de la société, à la lisière, pour mieux s'en imprégner. Comment l'écrivain est perçu par les autres, un passe-temps, une lubie plus qu'un métier. Aussi sur les relations avec la presse ou avec les éditeurs .

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J'aime Olivier Adam depuis ses premiers livres. Les Lisières, pour moi, ce sont surtout celles qui existent en nous - le fil si mince qui sépare ceux qui sont enfermés de ceux qui ne le sont pas et les blessures de la vie qui peuvent nous faire basculer... Ces lisières sont moins géographiques que mentales. Elles sont la fragilité même de l'homme. Et Adam nous renvoie à ce que nous sommes. J'aime la façon dont il écrit, dont il décrit les liens fusionnels avec les enfants - nos tripes -, la mer qui est partout, qui nous bouscule mais dont l'horizon nous remet d'aplomb, nous permet de garder un cap. Je pense que chacun le ressent profondément. La banlieue, les vies étriquées... le questionnement "mais à quoi ça sert ?"... qui peut ne pas être d'accord avec lui ? Parfois, j'ai retrouvé la grâce d'un de mes auteurs favoris mais j'ai malgré tout trouvé ce dernier roman pesant et empesé, pesant comme les cent kg du héros et sa cheville soudée... écriture empesée comme Paul... A un moment, j'ai pensé à Byron, le diable boiteux... J'ai eu une passion pour Byron ! Mais cela fut fugace... les livres de poésie dépassant de la poche, le fait de boiter... Cela n'a été qu'une étincelle de pensée.
Je manque peut-être de recul pour analyser ce livre mais je l'ai trouvé plus prévisible que les autres, plus stéréotypé. Olivier Adam peut aborder les sujets les plus profonds et les plus durs et nous emporter sur sa vague. Cette fois-ci, il ne m'a pas emmenée avec lui... Juste un peu...
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On pourrait reprocher à Olivier Adam de peu sortir de sa zone de confort et de nous proposer une oeuvre globalement centrée sur un même genre de personnage principal, un peu dépressif voire suicidaire, divorcé, écrivain, souvent Parisien exilé en Bretagne...prénommé Paul...pas toute son oeuvre, non, mais une bonne partie.

"Les lisières" n' a pas loin de 10 ans, accordons lui donc une indulgence sur ce point, il ne faisait pas figure de redite.

Pour autant, j'avoue aimer ce genre de personnage, anti héros, qui traîne des problèmes, toujours les mêmes et qui de fait, ne nous fait pas rêver. Ça peut paraître un peu déprimant mais en fait non, le personnage est ancré dans la réalité, on se dit voilà quelqu'un à qui s'identifier, quelqu'un qui rassure parce qu'il nous parle un peu de nous...nous à un moment où un autre de l'existence.
Pas très réjouissant, me direz vous. Mais si, car il y a aussi un message d'espoir, pour preuve la fin du roman qui laisse la porte ouverte à beaucoup de possibles.

Reste quand même une petite réserve concernant le côté "donneur de leçons" du fameux Paul...on se demande si Olivier Adam n'est pas en train de nous la faire cette leçon...et de nous la refaire plusieurs fois au cours du roman...et ça c'est un peu agaçant. Il y a pas mal de clichés, parfois vrais, mais pas toujours.

Un auteur que j'apprécie néanmoins, dont j'aime le style d'écriture et que je relirai avec plaisir, qu'il s'agisse d'un Paul ou pas.
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