Faites un effort d'imagination. Mettez vous dans la peau d'un habitant de Huston travaillant dans le pétrole, à qui l'on propose de lire un roman français.
Ce roman se déroule à Pau et met en scène une famille dysfonctionnelle dont les deux fils, grandissant peu à peu dans l'amour de ce sport, sont destinés à en devenir des stars internationales, du fait de la volonté et l'ambition d'un père indigne. Vous achetez ? Non ?
Eh bien moi non plus, sauf si je connais l'auteur pour en avoir apprécié un précédent roman, et que je me plonge dans son nouveau récit "en confiance".
C'est ce qui m'est arrivé avec
La sélection de
Aravind Adiga, dont j'avais adoré
le tigre blanc il y a quelques années.
Sauf que j'aurais mieux fait de m'abstenir car, après deux semaines de cohabitation plus que difficile avec le livre, incapable de lire plus de quelques pages sans m'endormir littéralement dessus, j'ai fini par l'abandonner à mi-parcours, profondément déçu.
OK. le cricket, je ne connais pas bien (à part les indiens et les anglais, qui connait le cricket ?!), mais j'étais prêt à ce que l'auteur m'en explique - même de façon elliptique - les principes, pour que je puisse m'attacher à ces deux garçons dont c'est toute la vie.
Mais non, pas une ligne dessus. Une toile de fond, mais qu'
Aravind Adiga à oublié de peindre.
Peut-être me serais quand même attaché aux personnages principaux si le récit m'avait été servi sous une forme différente, l'auteur ayant choisi la technique du stroboscope.
Flash ! de une, deux ou trois pages sur une scène de leur vie, de leur apprentissage puis flash ! sur une autre courte scène, six mois plus tard puis flash ! sur une troisième scène.... jusqu'à la fin. Enfin... pour moi, pas jusqu'à la fin, vous l'avez compris, j'avais trop mal aux yeux pour terminer.
Très grosse déception.
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