Suite des aventures de nos trois étudiants en art.
Ce deuxième tome est plus dense dans son propos qui est très centré sur l'artiste et le processus de création (y compris dans les pages bonus où l'auteure aborde son rapport au travail et l'importance de sa relation avec son responsable éditorial).
L'histoire aborde aussi bien le travail que l'artiste doit fournir, sa relation aux autres (les amis, la famille, les autres étudiants) que la confrontation aux travaux des autres artistes et le regard sur soi.
Chacun de nos protagonistes a droit à son introspection, ce qui peut être parfois douloureux. Heureusement le personnage de Chiba, de part son caractère, apporte une bonne dose de rires et de folie. le quotidien à l'université est toujours présent en toile de fond, tout comme le drame de Fukushima qui revient en filigrane.
D'un point de vue visuel, j'ai trouvé ce second tome plus clair au niveau des arrière-plans (mais peut-être est-ce moi qui m'habitue au style de Ikue Aikawa). Elle utilise aussi beaucoup de gros plans, voire des focus sur des détails d'une grande précision.
Un bon second tome qui donne envie de connaître le devenir de nos trois étudiants.
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Un tome avec ces 3 amis est long à lire mais c'est drôle, touchant et dynamique grâce à leurs passions pour l'art avec les moments de gloire comme les expo gagnés ou les moments de doutes. La série malgré ses dessins de personnages parfois fou-fous offre des moments de grâce avec les expositions (voir celle de Chiba avec son aquarium de verre) et mérite d'être un peu plus connue. Un tranche-de-vie artistique doux et douloureux.
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Qui plus est toujours aussi bien porté par le dessin très riche, très personnelle, très hachuré et sans trames d'Aizawa, Demande à Modigliani! ne fait alors que confirmer toutes les qualités artistiques et humaines de son propos au fil de ce deuxième opus.
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Ce n’est pas comme si j’étais un enfant battu. Au contraire. Alors pourquoi est-ce que je ressens autant de souffrance ? Quelle est la raison de mon mal être ?