Petite déception que cette Fille sur le quai, le pitch me plaisait, rien à dire sur les planches, j'ai trouvé le dessin plutôt sympa, mais j'ai eu du mal avec le scénario.
Je l'ai trouvé un peu confus par moments, je me suis perdu, m'obligeant à relire, ce qui n'est jamais bon signe. Bien sûr ce n'est que mon ressenti personnel, d'aucuns y prendront sans doute beaucoup de plaisir, d'autant, comme je l'ai dit que l'idée de base était aguichante.
Qui est donc cette fille à l'ombrelle qui hante les quais et que seuls certains peuvent apercevoir ?
Pour le pire ou le meilleur, d'ailleurs, selon une légende ancienne.
Haurel, lui, l'a vu.
Quel curieux destin pour un curieux personnage...
Une BD signée Alexine au scénario et Meddour aux dessins.
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Haurel est un jeune garçon qui ne touche jamais le sol. Un jour où il saute de toit en piquet, il aperçoit une jeune femme sur le quai. C'est le début de sa malédiction car il a été choisi.
Sous ses allures de conte et legende, ce récit est très sombre puisque Haurel ne pourra échapper à l'emprise de cette "fille que quai", créature fantastique liée à la mer.
Il y a une ambiance bien particulière toujours sombre. Outre la présence de cette créature féminine, le fantastique est assez présent dans le décor. La ville présente des maisons flottantes, des crânes étranges décorent les marais et les légendes sont bien vivantes.
Malgré ses 62 pages, le scénario m'a souvent semblé un peu rapide voir pas très clair. Je suis souvent retourné quelques pages en arrière pour tenter de comprendre le déroulé des événements. Les nombreuses ellipses et manques de développement de certains passages tirent un peu ce récit sombre vers le bas malgré un fond intéressant.
Le dessin est vraiment sympathique avec une colorisation aquarelle particulièrement jolie. Là encore le rendu de l'ambiance est parfaitement rendue.
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Je l'ai commencé une première fois pour finalement le reposer après avoir lu que très peu de pages car je n'arrivais pas à accrocher au style des illustrations.
Et finalement je l'ai repris quelques jours après et là, cette fois, je l'ai lu d'une traité.
Le sujet est original... malédiction, fantômes...Et j'ai trouvé le scénario intéressant même si parfois il était dur de différencier certains personnages.
Toutefois ce n'est pas à mettre entre toutes les mains car sur certains passages c'est assez violent ( sang, meurtres, viol...).
Je pense que je vais vite oublier l'histoire mais pourtant ne serait-ce que pour l'originalité de l'intrigue il vaut la peine d'être lu.
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Alors j'ai mis 2 et 1/2 pour le dessin car j'ai pas compris l'histoire. Il y a une ellipse dans la narration qui rend l'histoire complétement incompréhensible. Il manque quelques pages pour que l'on comprenne l'histoire et c'est juste dommage car celle-ci aurait pu être intéressante. Mais je pense que même avec cela j'ai bien peur que cela ne suffise pas. Non vraiment je pense que la bande dessinée a été un peu bâclée et c'est dommage car il y a un vrai travail sur le dessin.
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Graphiquement envoutant, La fille du quai charme par son atmosphère fantastique, sombre et dramatique.
Lire la critique sur le site : BDGest
Toutefois, on tombe vraiment sous le charme de cet album, des sensations qui se révèlent progressivement ! Et si l'écriture garde encore des pointes d'imperfection, tout est transcendé par le travail de l'artiste qui fait vraiment des miracles ici !!! Du très beau travail ! Un album qui ne laisse pas indifférent !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Les bonnes intentions sont là, mais le récit ne convainc pas,. Ellipses abruptes, situations peu claires et fan service l’empêchent de sortir du lot. Si le traumatisme lié à l’enfance constitue une thématique intéressante, il ne suffit pas à un héros somme toute convenu. On comprend vite qu’il ne faut pas trop en faire de cas : La Fille du quai est avant tout une histoire semblable aux contes de vouivres ou de sirènes qui attirent les hommes dans les abysses de leur beauté pernicieuse.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
La Fille du quai n’est pas on s’en doute un signe de bonheur éternel pour celui qui la voir. Un peu dans le style dame blanche que Haurel à huit ans a le malheur de découvrir avec ses yeux d’enfant. Dès lors sa vie et la fille du quai ne vont faire plus qu’un, pour le pire plus que pour le meilleur. Alexine et au scénario avec Fabrice Meddour (Après l’enfer) qui assure aussi le dessin. Un ouvrage troublant sur de malédiction éternelle et dévastatrice.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
S’attardant sur les caractères et la psychologie des protagonistes, particulièrement marqués, Alexine joue avec les extrêmes, de l’amour à l’horreur.
Lire la critique sur le site : Auracan
Au final, ce one shot de 64 pages réalisées en couleurs directes a le mérite essentiel de ne rien laisser au hasard : scènes, séquences, péripéties et personnages y trouvent toute leur logique, dans une mise en page graphiquement dynamique et détaillée.
Lire la critique sur le site : BDZoom
De cette nuit de tempête que nul ne présageait...il ne restait plus rien...ou presque rien, qu'une lancinante comptine.
La malédiction dit que quiconque voit la fille du quai périra par la fille du quai. Elle n'est visible que par lui seul et qu'un jour, celui qu'elle a choisi, mourra de ses mains.
Mais ne serait-ce pas une attitude bien peu cavalière pour se présenter à une inconnue, jeune homme.