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EAN : 9782958757106
391 pages
TheBookEdition.Com (07/04/2023)
4.07/5   15 notes
Résumé :
La vie de Rita Cairn est un long combat pour la survie. Dotée d'un sombre pouvoir destructeur, elle devient un outil de mort pour servir les plus puissants. À la fois rejetée par son peuple natif, les Mantarsides, et par les Hommes qui l'ont exploitée, elle n'écoute plus que son instinct ainsi que ce mot qui martèle son esprit : Sylned.

Comme un principe à respecter, une loi universelle qui détermine son rôle à jouer, quelle que soit sa destinée. Trou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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A̳u̳c̳u̳n̳e̳ ̳f̳e̳m̳m̳e̳ ̳n̳'̳e̳s̳t̳ ̳u̳n̳e̳ ̳î̳l̳e̳


La femme du titre de cette chronique est Rita Cairn, l'héroïne du roman de Sandrine Alibaud, « Sylned: V1.0 Supernova ».

Héroïne ? Anti-héroïne ?

Parfois l'indétermination est la meilleure manière de définir quelqu'un.

Rita Cairn est une Mantarside.

Elle appartient à ce peuple alien qui vivait en paix et en communion avec la nature sur la planète Pegasis.

Ce peuple à l'étrange beauté, avec leur peau et leurs yeux aux nuances bleutées ou grisâtres selon leur environnement. Et leurs ailes. Leurs ailes. Que les humains leur ont arraché, enlevé, quand, passant de planète en planète, après avoir détruit la précédente, ils se sont installés sur Pegasis et ont soumis les Mantarsides à leur domination. Par la ruse. Par la force.

Année 2387. Rita Cairn vit dans la colonie Alpha-9. Mégalopole classique où les structures de béton alourdissent le ciel et sa vue. Où, dans ces hautes tours, se cachent et s'abritent les dirigeants. Les puissants. La Corporation. Et où, au bas, dans des ghettos défavorisés, vit une partie du peuple, humains relégués et Mantarsides dévoyés. Dévoyée comme Rita.

Dans ces ghettos, dans cet univers, deux « lois » se font face, s'affrontent. Celle de la Corporation et de ses soldats. Et celle des divers trafics, dirigés, contrôlés, par le puissant D'Jah Mett, à la personnalité étrange et énigmatique.

Rita Cairn travaille pour la Corporation. Ou pas vraiment. Électron libre. Rogue. Imprévisible. Dangereuse. Elle prend ses ordres de Nils, commandant dans l'armée de la Corporation qui est chargé de la sécurité des colonies. Nils, à la fois son chef, son protecteur, son confident, son ami. Plus ? Peut-être... Nils qui lui a sauvé la vie quand elle était enfant, quand ses parents adoptifs, des humains, ont été arrêtés par la Corporation pour avoir caché une Mantarside, pour être emmenés et livrés à leur triste sort.

Nils qui lui a tout appris. Mais Rita n'a retenu que ce qui l'intéressait. Car Rita n'a pas de principes. Et ne veut en respecter aucun. Ni de ligne de conduite. Sauf celle de son propre intérêt. Cet intérêt pour lequel elle n'hésite pas à faire exploser sa violence physique et ses pouvoirs de destruction quand elle le souhaite. Et dépasser, outrepasser les limites. de la morale. Toutes les limites. Quitte à tuer. À massacrer. Incontrôlable. Son principe est d'en n'avoir aucun.

De ce fait, elle ne travaille pas que pour la Corporation. Mais aussi contre elle. Pour elle-même. Et donc elle trafique et vole, de-ci, de-là. Avec ses complices habituels. Ses deux acolytes. Foxay, humain, hacker de génie. Et Lorg, mercenaire vénal, androïde à la force physique surhumaine. Acolytes mais pas amis. Que donc elle peut trahir. Et trahit. Car Rita n'aime pas les humains. Car elle n'aime pas les Mantarsides. Ni les androïdes. Elle déteste les humains car ils ont asservi son peuple. Et déteste les Mantarsides car ils se sont laissés asservir.

Elle n'aime personne. Pas même elle-même. Elle déteste tout le monde. Tout le monde ? Pas si simple...

Car Rita, dans cet univers désolé, pense être une île. Elle se voit comme une île. Elle est une île.

Mais le problème c'est qu'aucun homme n'est une île comme l'a si bien écrit John Donne :

« Aucun homme n'est une île, un tout, complet en soi ; tout homme est un fragment du continent, une partie de l'ensemble » (« No man is an island entire of itself ; every man is a piece of the continent, a part of the main », « Devotions upon emergent occasions », Meditation XVII, 1624).

Et donc aucune femme n'est une île. Pas même Rita.

La seule île de Rita est son silence intérieur qu'elle cache à coups d'invectives, d'injures, par son langage vulgaire. Elle est ce silence. Comme nous tous. Comme l'a écrit José Saramago :

« On dit que chaque personne est une île, ce n'est pas vrai, chaque personne est un silence, oui, chacune avec son silence, chacune avec le silence qu'elle est. » [« La caverne » (« A caverna »), 2000].

Et dans cet univers perdu, où Rita ne peut pas être une île et où son seul refuge est son silence intérieur, peu importe qu'elle veuille suivre ou enfreindre les principes, les respecter ou les violer, elle ne pourra échapper à son destin. Et Rita ne va pas y échapper.

Il y dans le roman de Sandrine Alibaud, une analogie qui ne pourra échapper au lecteur. Les Mantarsides, enfants et protecteurs de la Nature, y apparaissent comme une représentation métaphorique, une allégorie des peuples Indiens d'Amérique du Nord, dont les terres ancestrales ont été conquises par les colons blancs qui ont spolié les Indiens de leurs biens, Indiens qui ont fini parqués dans des réserves, à l'écart, loin d'un monde qui dans sa folle poursuite de « progrès », se détruit peu à peu.

Dans le roman, c'est aussi le cas des Mantarsides, qui vivent à l'écart comme dans ce village isolé dirigé par le chef Veln. Ces Mantarsides que Sandrine Alibaud appelle Natifs. Comme les Indiens d'Amérique du Nord.

Et Rita se situe là. Est là. Entre les deux. Brinquebalée, écrasée entre les deux. Ne semblant appartenir à aucun de ces deux mondes. Ne semblant ne pas pouvoir appartenir à aucun de ces deux mondes. Perdue. Perdue entre les deux. Comme Pacer Burton, le « héros » de « Les rôdeurs de la plaine » (« Flaming star », Don Siegel, 1960), blanc par son père, Indien Kiowa par sa mère, perdu dans cette guerre entre Indiens et Visages Pâles.

Comme Rita elle-même est perdue. Dans cette guerre toujours existante entre humains et Mantarsides natifs. Et dans cette nouvelle guerre entre humains et Mantarsides non natifs, dirigés par l'intrigante Onyr. Cette nouvelle guerre qui a ébranlé et détruit une partie d'Alpha-9 et tué une grande partie de ses dirigeants, des dirigeants de la Corporation.

Une guerre dont Rita va, malgré elle, devoir chercher la résolution. Mais pas seule. Avec à ses côtés
Nils, incomparable protecteur, et Lorg, indéfectible compagnon. Et avec le soutien de Foxay qui, à distance, va s'infiltrer dans les réseaux informatiques.

Un chemin qui va conduire Rita vers son destin. Et à affronter des ennemis de plus en plus puissants. Dont l'un qu'elle n'aurait pas pu soupçonner. Elle-même. Et se confronter à une vérité sous la forme d'un double questionnement : le fatum échappe-t-il dans son exécution à tout principe ou bien peut-on lutter contre le fatum en lui opposant nos principes ?

Pour savoir comment Rita se comportera en ce moment de bascule, pour savoir si, comme John Anderton dans « Minority report » (Steven Spielberg, 2002), elle pourra par sa volonté, par le respect de certains principes, infléchir son destin, il vous faudra lire le roman de Sandrine Alibaud et le lire jusqu'au bout (je ne dévoilerai pas ici la pirouette scénaristique employée par l'autrice), pour savoir quelle sera la destinée de Rita (et de ses compagnons), pour connaître la place qu'elle occupera, devait occuper dans l'univers : Sylned.


Merci de m'avoir lu.
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Je remercie Sandrine Alibaud pour la découverte de son roman.
Je dois avouer que j'ai un faible pour le cyberpunk, j'en ai déjà lu quelques-uns. J'aime le côté très obscur et pessimiste de ces récits, la noirceur et le côté désabusé des héros ou plutôt antihéros. Ils ont souvent un humour grinçant et sont d'un cynisme hallucinant, ajoutez une pincée de cupidité et vous obtenez Rita. Rita personnage principal de ce roman, Mantarside de naissance, alien à la peau bleutée et aux ailes irisées.
Oui mais voilà Rita vit sur la colonie Alpha-9, les humains et les mantarsides s'affrontent, se détestent. Les humains ont arraché les ailes des mantarsides et les ont soumis à leur domination. Rita non plus n'a plus les siennes mais finira par les récupérer. Je ne vais pas vous dire ni pourquoi ni comment sinon il n'y aurait plus de raison d'ouvrir ce roman pour aller à la découverte de Rita et ses mondes.
Rita n'aime ni les uns ni les autres. Elle n'a pas de règle morale, seul compte son propre intérêt. Elle n'hésite pas à utiliser sa force de destruction, sa violence est telle qu'elle peut tout détruire, tout tuer. Sans vergogne ni regret. Elle a été élevée par des humains mais ceux-ci ont été assassinés car ils protégeaient une mantarside. Reste Nils son compagnon de route, de galère, son pilier. J'ai beaucoup apprécié les liens entre eux, un peu flous mais tenaces.
Située entre deux mondes, n'appartenant à aucun des deux, Rita affronte son destin et des ennemis de plus en plus puissants. Tous ne vont pas en sortir indemnes. Entourés de Nils, de Lorg mercenaire cyborg et de Foxay hacker surdoué ils vont partir en guerre contre des forces insoupçonnées et découvrir des secrets de corruption et de pratiques expérimentales intolérables. C'est une traque remplie d'hémoglobine, de colère.
Le langage vulgaire, les insultes, les scènes d'une brutalité incroyable représentent bien le monde dans lequel nos protagonistes évoluent. Ils ne connaissent que ça. Rita reste elle-même du début à la fin et ne déroge pas à ses principes.
C'est un roman plein de rebondissements, d'intrigues, de suspense, ça va à une vitesse folle, le lecteur est embarqué dans une course effrénée, c'est rythmé, haletant. L'auteur y aborde des thèmes comme les discriminations, l'asservissement de population, la guerre, l'avidité de pouvoir, la corruption, le deuil, les addictions, l'introspection et la complexité des sentiments.
L'écriture est fluide, percutante à l'image du récit. L'univers est bien travaillé, bien construit, on visualise facilement les lieux, les personnes. Lorg et Foxay m'ont fait rire, Mondo est un personnage détestable. Onyr m'a intriguée, je ne l'ai pas trop bien cernée. Et mes deux préférés bien sûr sont Rita et Nils, ils sont complexes, entiers et leur petit rapprochement donne une touche d'émotion.
Le seul petit bémol que sont les coquilles à droite et à gauche ne m'aura pas empêchée de savourer le livre.
Alors si comme moi vous aimez la science-fiction, les antihéros et la technologie cet écrit est fait pour vous.
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Dans une galaxie lointaine, à l'aube d'une nouvelle ère, après que les humains eurent foulé maints et maints endroits pour y répandre leur machiavélisme et leur avidité, il y avait Rita. Elle est une Mantarside, créature s'apparentant à l'humain, aux ailes déchues, pauvre femme devenue mercenaire au service des humains. Il y avait aussi Nils. Il est un humain aux drôles de principes. Et il y avait eux... les principes et les règles. Les différences et les ressemblances entre les deux peuples qui ne se comprenaient pas. Qui menaient guerre. Combats, trahison, abandon, sacrifice, amour ou encore sentiments inexistants... tels étaient l'essence et le sang des deux protagonistes face à l'adversité, face au néant, au déclin, à la négation de peuples qui auraient pu être faits pour s'entendre.
Les choses ne sont pas roses pour l'héroïne qui, depuis sa naissance, est vouée à vivre à l'écart, montrée du doigts, insultée, brimée. Les membres de sa "tribu" vivent dans le racisme, les humains les méprisent. Cela n'a pas été sans me rappeler les Indiens d'Amérique et blancs qui vinrent les chasser, prendre leurs terres et tuer leurs familles parce que "eh ! on est supérieurs !"... une triste destinée pour ces Mantarsides qui ne se défendent pas, laissant place et vie aux autres encore plus méprisables dans leur dépendance aux machines et à la corruption.
Les messages, en plus de ce racisme et cette chasse à la sorcière, sont nombreux. Entre les sentiments qui ne se commandent pas, les principes et règles qui régissent parfois sans logique aucune, les différences qui peuvent n'être que des détails pour qui voit au delà, le sang qui n'est pas forcément gage de famille et le combat pour le bien, ce roman est riche en leçons sans pour autant tomber dans une niaiserie malvenue.
J'ai aimé l'histoire de Rita, de Nils et de leurs "amis" qui n'en sont pas forcément, une multitude de personnalités qui détonnent et donnent une réalité nécessaire au récit qui, pour moi, a manqué de matière. En effet, l'écriture, si elle se veut simple, l'a peut-être été trop pour moi. Ce n'est qu'une histoire de goût, probablement, mais il m'a manqué des descriptions, des détails pour rendre le tout beaucoup plus dense. On va droit au but sans prendre le temps de naviguer dans les lieux en même temps que les personnages, et c'est dommage. Cependant, j'ai apprécié le fait que les personnages parlent comme nous, enlevant la négation dans les dialogues, ils me sont apparus à notre portée.
Parfois teinté de violence extrême, même d'hémoglobine, le récit n'en est que plus explosif et apporte des points pour les lecteurs plus difficiles. Parfois au contraire, les larmes et les regrets sont dans la place. Une palette d'émotions distillée ici et là, toujours pour nous apporter la surprise sur des certitudes que nous avions sur les persos, ça fait du bien.
En somme, un roman à lire, qui ne fait pas partie de mes coups de coeur, mais que j'ai eu plaisir à lire rien que pour le final. Voir le deuxième final ! Et oui...
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ᴍᴏɴ ᴀᴠɪs: 4,5/5⭐️

- Directement plongée dans ce monde futuriste et dystopique de l'autrice, ce roman m'a mis une grosse claque. J'ai été emportée dans cette lecture du début à la fin et croyez moi ce livre est rempli d'action, on n'a littéralement pas le temps de s'ennuyer.

- Toutes les scènes sont très bien décrites sans que ça les rendent longues et du coup on a absolument pas de mal à s'imaginer à quoi ressemble les environnement ainsi que les personnages. Il y a aussi des moments de retour dans le passé qui permettent de mettre du contexte à certaines scènes ce qui est agréable.

- J'ai tout simplement adoré cette univers qui représente exactement ce que j'attends d'une SF/Dystopie/Cyberpunk (j'aime un peu trop les dystopies) avec un petit coté Avatar qui ne m'a absolument pas déplu et le personnage de Rita qui est à 100% une anti-héroïne plutôt (ou plutôt pas) badass ,qui n'en fait qu'à sa tête mais malgré cela elle reste attachante.

On est tout de suite plongé dans sa vie difficile où elle se bat tout les jours pour survivre (souvent grâce au marché noir) dans les Bas-Fonds de cette gigantesque mégalopole et essayer de ne pas se faire choper par le Haut-Conseil et surtout le Haut-Conseiller Mondo.

Elle va rester fidèle à elle-même jusqu'à la fin pour tenter de renverser ce monde corrompu et de sauver les autres Mantarsides sans cacher sa haine pour le monde entier, j'avoue je suis de son avis, la plupart des humains de cette histoire sont insupportables.

- le duo de Nils et Rita, humains et aliens, est tout aussi attachant, j'ai bien apprécié de suivre leur relation complexe d'amitié, de protection et aussi en tant qu'amants. On se rend bien compte au fil des pages qu'ils sont extrêmement attachés l'un à l'autre.

- Ce livre est plein de sarcasme et notre petite alien n'a pas sa langue dans sa poche lorsqu'il s'agit d'insulter des gens, même si ce sont des plus ou moins allié.es ce qui est assez marrant à lire.

- J'ai eu du mal au début à m'habituer à lire l'histoire qui est conjuguée au présent mais j'ai tellement aimé l'histoire que j'ai pu passer au-dela de ça. Il y a aussi à certains endroits des mots manquants mais ça ne m'a pas tant dérangée non plus.

En bref un léger coup de coeur pour ce petit livre, je rêve d'avoir une suite à cette histoire, je veux savoir ce qu'il se passe après la fin! Je recommande vivement si vous êtes fans du genre mais pas avant 18 ans!

Mon booksta @leena_reads_
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J'ai, globalement, vraiment apprécié ma lecture. L'univers est original et j'ai adoré m'y plonger et découvrir les personnages qui l'habitent.

On retrouve différentes thématiques : une guerre entre espèces qui couve, du racisme, un fond d'esclavagisme, une pointe de barbarie, un complot, des politiciens véreux, l'intelligence artificielle et ses dérives. Plusieurs éléments sont les miroirs de notre société et on y retrouve une dénonciation de notre propre mode de vie, de ce que l'on fait à notre planète, d'à quel point l'homme peut être cruel envers ses congénères et envers ceux qu'il trouve différents. J'ai vraiment adoré ce côté critique de notre société.

Les personnages sont très diversifiés et uniques, entre Rita, cette alien qui n'a sa place nulle part ; Nils, ce soldat qui fait défection, qui peut parfois se montrer cruel malgré sa bonté et qui veille sur Rita ; Lorg, un cyborg mercenaire, et Foxay, un haker dont on ne saurait dire s'il est vraiment un allié de Rita ou s'il en a tout simplement une peur bleue.
On retrouve également un aspect quête d'identité s'agissant de Rita. Alien élevée par des humains qui ont été condamnés pour l'avoir accueillie, obligée de vivre parmi les humains qui la méprisent et qui l'ont transformée en arme, elle n'a sa place ni parmi eux, ni au sein du peuple duquel elle vient, n'adhérant pas à leur mode de vie pacifiste et disposant d'un pouvoir dont elle ne comprend pas l'origine, qui se trouve être aussi unique que dévastateur.

J'ai beaucoup aimé la fin, la façon dont l'auteure l'a mise en scène et l'infinité de possibilités qu'elle offre.

J'ai, cependant, un peu moins aimé le dernier tiers du livre. J'ai trouvé qu'il y avait quelques facilités et rapidités, rendant parfois certaines scènes assez peu réalistes. Il se passe beaucoup de choses et les évènements s'accélèrent. Je comprends donc les choix narratifs pour que toute l'histoire puisse rentrer sans pour autant qu'on double le nombre de pages, mais j'avoue que j'aurais aimé qu'on s'attarde sur certains évènements, notamment sur les réactions des personnages que j'ai parfois trouvées assez peu compréhensibles et crédibles du fait des rapidités.

Pour autant, je ne pense pas qu'il aurait été possible de, tout simplement, supprimer certaines scènes ou évènements parce que le déroulé est cohérent et j'aime la façon dont ça nous emmène vers la fin. Et, malgré ce dernier tiers, j'ai accroché à l'univers, aux personnages et à la fin. Je lirai donc la suite avec plaisir ☺
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L'avenir n'est pas une ligne droite. Il est rempli de nombreux carrefours. Il doit y avoir un avenir que nous pouvons choisir pour nous-mêmes.
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Je suis pas une héroïne. Je suis là pour sauver personne. Mais si je peux les inciter à s'entretuer, alors j'aurai parfaitement ma place entre ces deux peuples.
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