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Citations sur La Divine Comédie (157)

Je crois, par l’acuité que je sentis alors,
du vivant rayon, que si mes yeux
s’en étaient détournés, je me serais perdu.
[...]
Ainsi mon âme, tout en suspens,
regardait fixement, immobile, attentive,
et s’enflammait sans cesse à regarder encore.

Paradis Chant XXXIII - Traduction Jacqueline Risset / Édition de la Pléiade
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Ô lumière éternelle qui seule réside en toi
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Je lui dis empoignant son crâne :
" Il faudra bien te dénoncer
Si tu veux garder ta chevelure !"

"Tu peux toujours me l'arracher,
Je ne découvrirai pas mon nom
Avec mille coups sur ma tête."

Je le tenais par les cheveux
Dont j'avais arraché des mèches.
Il aboyait les heux baissés.

L'enfer _ chant 32 _
La Divine Comédie _
Traduction en octosyllabes
de René de Ceccatty.
Editions Points _ poesie _

... Pas sympa Dante Aligieri...
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Chant I

Au milieu du chemin de notre vie
je me retrouvai par une forêt obscure
car la voie droite était perdue.
Ah dire ce qu’elle était est chose dure
cette forêt féroce et âpre et forte
qui ranime la peur dans la pensée !
Elle est si amère que mort l’est à peine plus ;
mais pour parler du bien que j’y trouvai,
je dirai des autres choses que j’y ai vues.
Je ne sais pas bien redire comment j’y entrai,
tant j’étais plein de sommeil en ce point
où j’abandonnai la voie vraie.
Mais quand je fus venu au pied d’une colline
où finissait cette vallée
qui m’avait pénétré le cœur de peur,
je regardai en haut et je vis ses épaules
vêtues déjà par les rayons de la planète
qui mène chacun droit par tous sentiers.
Alors la peur se tint un peu tranquille,
qui dans le lac du cœur m’avait duré la nuit que je passai si plein de peine.
Et comme celui qui hors d’haleine,
sorti de la mer au rivage,
se retourne vers l’eau périlleuse et regarde,
ainsi mon âme, qui fuyait encore,
se retourna pour regarder le pas
qui ne laissa jamais personne en vie.
Quand j’eus un peu reposé le corps las,
je repris mon chemin sur la plage déserte,
et le pied ferme était toujours plus bas que l’autre.
Mais voici, presque au début de la montée,
une lonce légère et très agile,
que recouvrait un pelage moucheté ;
elle ne bougeait pas de devant mon visage,
et même elle empêchait tellement mon chemin
que plusieurs fois je me tournai pour m’en aller.
C’était le temps où le matin commence,
et le soleil montait avec toutes ces étoiles
qui étaient avec lui lorsque l’amour divin
bougea la première fois ces choses belles ;

Traduction Jacqueline Risset
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Si la lumière ne pénètre pas au delà de la couche rare, il doit y avoir un point où la couche contraire ne la laisse plus passer ; et de ce point le rayon venu du dehors se réfléchit, comme la couleur à travers le verre derrière lequel du plomb est caché.

Le Paradis chant II traduction Lamennais
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Vous qui vivez, vous rapportez toute cause
au ciel seulement, comme s’il mouvait
toute chose avec lui, par nécessité.
S’il en était ainsi, le libre arbitre
serait détruit en vous, et il serait injuste
qu’on eût joie pour le bien, et peine pour le mal.
Le ciel commence vos mouvements ;
je ne dis pas tous, mais, même en l’admettant,
lumière vous est donnée pour le bien et le mal,
et le libre vouloir qui, s’il souffre d’abord,
dans les premiers combats avec le ciel,
gagne toujours, plus tard, si on le nourrit bien.
Libres vous dépendez d’une force plus grande
et de meilleure nature ; c’est elle qui crée
l’esprit en vous, que le ciel ne gouverne pas.
Donc, si le monde présent est dévoyé,
la cause est en vous-mêmes, il faut chercher en vous ;
et je te montrerai à présent pourquoi.

(Purgatoire - Chant XVI - V67-84 - traduction Jacqueline Risset)
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Déjà l’air était calme de tous côtés ;
il me dit : « Ces voix sont le frein du mors
qui devrait retenir les hommes dans leurs bornes.
Mais vous mordez l’appât, et l’hameçon
de l’antique adversaire vous tire à soi ;
ainsi le frein vous sert de peu, comme l’appel.
Le ciel vous appelle et tourne autour de vous,
en vous montrant ses beautés éternelles,
et votre œil pourtant regarde à terre ;
c’est pourquoi vous frappe celui qui voit tout. »

(Purgatoire - Chant XIV - V 142-151 - traduction Jacqueline Risset)
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Mon bon maître me dit : « Regarde
celui qui a une épée dans sa main,
qui vient avant les autres comme un roi :
c’est Homère poète souverain ;
après lui vient Horace satiriste ;
Ovide est le troisième, et Lucain le dernier.
Puisque chacun concorde avec moi dans ce nom
que la voix seule a prononcé,
ils me font honneur, et ils font bien. »
Ainsi je vis se rassembler la belle école
de ce seigneur au très haut chant
qui vole comme un aigle au-dessus des autres.
Quand ils eurent conversé un peu ensemble,
ils se tournèrent vers moi en signe de salut,
et mon maître sourit de cet accueil ;
mais ils me firent plus d’honneur encore,
car ils me mirent dans leur compagnie,
et je fus le sixième parmi ces sages.

(Enfer - Chant IV - V 85-102 - traduction Jacqueline Risset)
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Ces gens qui sont dans les tombeaux
pourrait-on les voir ? déjà tous les couvercles
sont levés, et nul ne fait la garde. »
Il répondit : « Tous seront refermés
lorsqu’ils reviendront de Josaphat
avec les corps qu’ils ont laissés sur terre.
Avec Épicure tous ses disciple
sont leur cimetière de ce côté,
eux qui font mourir les âmes avec les corps.

(Enfer - Chant X - V 7-115 - traduction Jacqueline Risset)
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Quand je levai un peu plus les yeux,
je vis le maître de ceux qui savent,
assis parmi la famille philosophique.
Tous le regardent, et tous lui font honneur :
là je vis d’abord Socrate et Platon,
qui sont devant les autres, plus près de lui,
Démocrite qui soumet le monde au hasard,
Diogène, Anaxagore et Thalès,
Empédocle, Héraclite et Zénon ;
et je vis celui qui décrit les qualités des plantes,
je veux dire Dioscoride ; et puis je vis Orphée,
Tullius et Linus et Sénèque moral ;
Euclide géomètre et Ptolémée,
Hippocrate, Avicenne et Galien,
Averroès, qui fit le grand commentaire.

(Enfer - Chant IV - V 130-144 - traduction Jacqueline Risset)
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