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3,5

sur 337 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est en Amazonie que Kate Cold, journaliste-reporter pour l'International Geographic, entraîne son petit-fils, Alexander, dont la mère est atteinte d'un cancer. le professeur Leblanc, célèbre anthropologue, est lui aussi engagé par l'International Geographic, la recherche d'une créature mystérieuse que les Indiens appellent « la Bête » est le but de leur voyage ; deux photographes, un guide et sa fille, Nadia, une doctoresse et un Indien font eux aussi partie de l'expédition. Ce sont des aventures dignes de récits de Tolkien que vivront Alexander et Nadia.
Isabel Allende dépeint une Amazonie luxuriante dans laquelle les périls sont multiples et souligne le danger que représente les exploitations d'hommes malhonnêtes qui n'ont que le désir de s'enrichir aux détriments des Indiens autochtones.
La Cité des dieux sauvages est le premier volume d'une trilogie dont le second tome se déroulera dans l'Himalaya, encore un reportage pour lequel Kate Cold est à nouveau engagée par l'International Geographic.
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Vous voulez tout savoir sur les Indiens d'Amazonie ? Mais ceux qui n'ont pas encore été corrompus par la civilisation, ceux qui refusent les cadeaux de pacotille offerts par les colons, comme des colliers de verroterie, des cuillères en aluminium, des casseroles... ! Alors, lisez Isabel Allende, et vous serez plongés dans le haut Orénoque, touffu, infesté d'insectes, de boas, d'anacondas, mais baignés par les orchidées et les cascades géantes, où les Indiens se déplacent, invisibles, oui, invisibles ! le chaman vous guidera, accompagné de son épouse-esprit, et vous mènera aux confins de ce monde, dans un « tepuy » profond où vivent les « dieux », des Bêtes à l'odeur infecte, au langage presqu'humain.

Alexander, adolescent de 15 ans dont la maman est en train de se battre contre le cancer, est envoyé par son père auprès de sa grand-mère Kate, une écrivaine-journaliste-exploratrice, pour l'accompagner en mission mandatée par « International Geographic » en vue de faire un reportage sur une « Bête » hantant le haut Orénoque. Les membres de cette mission vont devoir survivre dans cette région inhospitalière, et des luttes surviennent, causées par l'appât du gain (L'Eldorado n'est pas loin, n'est-ce pas ?) et le goût du pouvoir. Une profonde incursion chez les Indiens changera la vision du monde d'Alexander...et la mienne, aussi.

J'ai vraiment été entrainée dans ce roman d'aventures, moi qui n'ai pas l'habitude de parcourir ces contrées lointaines. Oui, je me suis bien amusée, ou plutôt, je me suis intéressée de près à ce curieux peuple « de la Brume », mélangeant rêve et réalité, monde des visions et monde tangible. Et je me suis demandée qui, finalement, est le plus sage ? Les êtres « civilisés », matérialistes et imbus d'eux-mêmes, ou ces « petits » Indiens acceptant la vie telle qu'elle est mêlée intimement au monde des esprits, quels qu'ils soient ?

La plume d'Isabel Allende, cette grande prêtresse de l'imaginaire vraisemblable, m'a émerveillée par ses descriptions naturelles et fantasmagoriques, m'a fait vivre des aventures palpitantes par endroits, plus contemplatives et introspectives à d'autres.

Si cette critique vous a plu, alors préparez-vous à embarquer à bord d'une frêle embarcation, à la recherche d'une expérience hors du commun, dangereuse et palpitante. Vous aborderez alors ces terres mystérieuses où tout peut arriver...
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Jaguar

Alexander Cold part en voyage avec sa grand-mère Kate. Direction l'Amazonie à la recherche d'une créature mystérieuse. Les Indiens l'appellent "la Bête".

L'année s'achève tranquillement avec ce sympathique roman d'aventure. Nous suivons Alexander, 15 ans, dans sa découverte de l'Amazonie. La nature est luxuriante. Elle regorge de vie, de bruit mais peut aussi être dangereuse, voire mortelle pour celui qui ne connaît pas ces lieux.

Alexander va découvrir ce magnifique écrin mais également se rendre compte de sa fragilité. Les autochtones sont également menacés. le monde moderne contribue à faire disparaître leurs traditions et le moindre rhume peut décimer des tribus entières.

Certaines tribus refusent le contact avec le monde extérieur et vivent en harmonie avec la nature.

Ce roman prend également la forme d'un roman d'initiation. La forme est classique mais l'ensemble est agréable à lire. de plus, les personnages sont bien construits, que ce soit la grand-mère baroudeuse, le chercheur acariâtre, l'adolescente en communion avec la nature entre autres personnages.

Bref, un roman sympathique qui clôt agréablement cette année.
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Quelle aventure! Et quel bon moment j'ai passé à la lecture de cette histoire!

Isabel Allende à le don de nous embarquer dans des aventures extraordinaires, on a juste envie d'y croire tant c'est bien raconté.

On découvre les forêts d'Amazonie, les tribus qui y vivent encore comme il y a des milliers d'années, dans un total respect de la nature.
Il y a beaucoup de vérités aussi : suite aux découvertes de ces tribus, beaucoup ont été décimées, juste pour l'appât du gain, ces régions étant d'une richesse extraordinaire ; les mensonges qui ont été rapportés à propos de "ces sauvages sanguinaires", les maladies que l'homme moderne leur a transmises etc.

Je ne pourrais mieux dire que ce passage du quatrième de couverture : ce roman haletant conjugue connaissances, exotisme, savoir et évasion.

J'ai lu la suite " le royaume du dragon d'or" il y a quelques années, tout aussi envoûtant! J'en ferai la critique après l'avoir relu, incapable de le faire sans m'imprégner totalement de l'ambiance.

Je ne peux donc que vous conseiller ce roman d'aventures et, en général, tout les romans d'Isabel Allende qui a une plume magnifique!

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Isabel Allende est une journaliste et écrivaine chilienne née en 1942.

La cité des dieux sauvages, premier volet d'une trilogie, nous propulse au coeur de la sauvage Amazonie.
Une équipe du National Geographic part à la recherche de la Bête, une créature mystérieuse qui serait gigantesque, dangereuse et qui sentirait très mauvais. le jeune Alexander Cold, dont la maman est très malade, va participer à l'expédition avec sa grand-mère. Il y fera la connaissance de Nadia, une merveilleuse jeune fille couleur de miel. Ils viennent de deux mondes que tout oppose et pourtant tout va les rapprocher.

La plongée au coeur de la forêt amazonienne, la plus grande forêt tropicale du monde est fascinante. Nous y découvrons ses particularités mais également ses nombreux dangers. Là-bas, la nature reste maîtresse de l'espace et du temps et c'est à l'homme de s'y adapter. Aucune boussole ne permet de s'y retrouver et seuls les indigènes ou les indiens qui la connaissent arrivent à ne pas s'y perdre.
Malgré cela, l'homme n'a cessé d'essayer de la maîtriser et d'en piller ses ressources. Il va même jusqu'à décimer les peuples d'indiens autochtones pour leur voler leurs terres.

Autour d'une fiction très bien menée, Isabel Allende nous entraîne sur les traces des indiens, de leurs coutumes et de leurs croyances. le chamanisme prend une part importante tout comme la méditation. Se pose inévitablement la question suivante : pourquoi les indiens devraient renoncer à leurs croyances et leurs habitudes pour adopter celles d'autres cultures ? de quel droit certains hommes se permettent de les détruire pour leur prendre ce qui leur appartient ? Jusqu'à où peut mener la cupidité ? Autant de questions abordées tout au long du roman à travers les aventures de nos deux héros. Malgré un cliché un peu simpliste des bons face aux méchants, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai suivi l'évolution et la découverte du soi intérieur des deux enfants. Je lirai avec plaisir la suite.

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Isabel Allende nous fait voyager et ce n'est pas pour nous déplaire. La réalité sur les hommes convoitant les richesses d'Amazonie sont bien décrites et sa théorie sur l'El Dorado est convaincante et bien imaginer.
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Les gens de la brume
Je m'éloigne de mes lectures habituelles.
L'aventure m'accueille.
Avec plaisir, en compagnie de deux adolescents, Alex et Nadia, j'entre dans l'univers amazonien.
Une partie des secrets de l'enfer vert me sont dévoilés.
En voyant et constatant leur mode de vie, et ce culte voué à la nature.
Je pense. C'est eux.
Les gens de la brume, les indiens d'Amazonie, ils ont raison et nous faisons fausse route.
Eux ne saccagent rien et respecte tout, eux ils vivent sans appauvrir et exploiter.
Ils savent se nourrir sans tout gâcher.
Isabel Allende signe là, une sorte de fable, dans les années 90, où elle clame plus de respect pour la forêt amazonienne et la nature en général.
Je l'en remercie.
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J'ai terminé le mois de septembre réellement « au finish », avec deux livres d'auteur.e.s chilien.ne.s, pour grapiller au moins quelques points dans le challenge géographique (sur Livraddict) auquel je participe pour la 2e année. J'avais bien entendu fait un rapide tour des différents auteurs de ce pays qui pouvaient m'intéresser, et bien entendu, on retombe toujours sur Isabel Allende et sa « Maison aux esprits » archi-connue, et sans doute aussi son livre qui ait eu le plus de succès à ce jour, du moins pour sa traduction française. (J'ai aussi repéré « Largo pétalo de mar », qui semble être mieux encore, mais qui n'est apparemment pas encore traduit.)
Sauf que le synopsis [de « La maison aux esprits »] ne me tentait absolument pas ! Je me suis donc raccrochée à la jolie couverture de la dernière (ré)édition chez LLDP de cette « Cité des dieux sauvages »… pour finalement la lire dans sa version ebook, avec sa couverture originale, qui présente tout à la fois le titre traduit littéralement de l'espagnol (« La cité des Bêtes », qui est par ailleurs plus exact, mais nettement moins vendeur !), et le titre simultanément revu et corrigé par l'éditeur original, Grasset, puisque comme je disais, les deux couvertures affichent la même date de parution en 2002 : on a les Bêtes quand on achète le livre sur Amazon, mais ce sont les dieux sauvages qui apparaissent quand j'ouvre ma Kindle…

Tout cela étant dit, on plonge dans ce livre avec une très grande facilité ! L'éditeur souligne que ce livre a été écrit pour tout public, aussi bien les plus jeunes que les adultes… mais clairement, il s'adresse bien davantage à la Jeunesse : parce que nos héros principaux sont quand même de jeunes ados, parce qu'on touche à ce Merveilleux loin de toute explication rationnelle - qu'un adulte a spontanément plus de mal à accepter, d'autant plus que l'autrice ne cherche pas à appuyer ses théories d'une quelconque façon scientifique, même « pour du faux » !
Mais aussi et surtout parce que l'autrice prend d'emblée un ton assez didactique, pour la moindre situation ; c'est toujours très descriptif, ce qui perdurera durant toute l'histoire. On pourrait presque lui reprocher d'en dire plus qu'elle ne montre, et ainsi d'en faire trop: parfois on aurait envie de s'exclamer « ça va, on a compris ! » - comme par exemple (c'est peut-être un spoil mais sans aucune réelle importance) quand Alexander refuse de manger du tapir parce qu'il imagine que c'est du rat !? Il a quand même 15 ans le gars (même si certaines de ses réactions, surtout au début, le font paraître nettement plus « gamin ») ; il vient des États-Unis et même d'une grande ville : n'a-t-il donc jamais été dans un zoo ? Ici, même mon fils de pas 10 ans sait ce qu'est un tapir ! alors, peut-être refuserait-il d'en manger pour une raison qui lui serait propre… mais en aucun cas par pure ignorance, et en plus aucune démarche pour essayer d'en savoir plus !

Eh oui, le personnage principal m'a plus d'une fois agacée, avec ce côté très « jeunot » et tous ses travers d'enfant gâté. J'ai aussi regretté qu'on ne sente que par bribes ce lien qui l'unit à sa mère, malade, qui lui manque terriblement pourtant, semble-t-il, et qui aurait gagné à être un peu plus présente, ne serait-ce que dans l'esprit d'Alexander, d'une façon plus régulière. C'est que, avec le rôle qui lui est laissé, et sa brusque réapparition à un moment donné, pour retourner dans le néant presque aussitôt après, elle donne l'impression qu'elle n'a été qu'un prétexte pour démarrer toute cette histoire, dont l'autrice se serait tout à coup rappelé et paf on crée une petite scène pour faire semblant qu'elle n'a pas tout à fait disparu. Il y avait pourtant une jolie ligne à exploiter de ce côté-là, qui aurait permis un peu plus d'émotions – il y en a eu, certes, mais de cette émotion télécommandée par l'action, qui forcément prendra un tour inattendu, mais on n'en sort pas les mouchoirs, alors qu'il y avait largement matière à en faire quelque chose de bien plus sensible, au moins un peu, et sortir de ce tout-pour-l'action… mais voilà, c'est le choix de l'autrice !

Paradoxalement, les autres personnages m'ont paru plutôt convaincants : Kate, la grand-mère d'Alexandre, peut paraître dure avec son petit-fils (qu'elle ne chérit que si elle peut ne pas le montrer !), mais incarne surtout une figure de femme libre qui croit en ses convictions, et va toujours de l'avant : autant dire qu'elle m'a beaucoup plu ! On apprécie aussi la plupart des autres, les bons comme les « mauvais », pour n'en citer que quelques-uns : la jeune Nadia, plus jeune qu'Alexander mais tellement plus mûre ! ; son père César Santos qui fait un peu figure de chevalier blanc (au sens figuré) à travers tout le récit ; et alors, mention pour le professeur Leblanc, caricature excellentissime (et dès lors très drôle) du scientifique universitaire-écrivain reconnu, mais bourré de préjugés et incapable de se débrouiller seul dans la vraie vie qu'il décrit pourtant dans ses livres, se basant davantage sur ses certitudes tombées du néant que sur les réalités locales…

Et donc, avec ces quelques personnages et les situations qu'ils vont affronter tout au long de leur périple dans la jungle amazonienne, Isabel Allende nous conduit dans une aventure dont le rythme ne faiblit jamais, pleine de rebondissements dont certains touchent à un certain onirisme (ce merveilleux que je citais plus haut), et avec un retournement de situation qui n'était pas tout à fait inattendu mais qui m'a quand même bien surprise !
Ce n'est peut-être pas d'un niveau ultra-satisfaisant sur la plan d'un plaisir littéraire plus intellectuel, mais vraiment c'est entraînant et ça se laisse lire !

Avec tout ça, l'autrice attire aussi l'attention du lecteur sur la beauté de la nature sauvage amazonienne autant que sur sa fragilité, y inclus le fait que des indigènes, n'ayant jamais (ou très peu) rencontré l'homme blanc, y vivent encore selon des traditions au moins aussi anciennes que notre judéo-christianisme conquérant, et pose la question de l'opportunité de les « assimiler » à nos sociétés, ou les laisser vivre à l'âge de pierre parce qu'ils ont des valeurs tout à fait honorables ? Elle semble trancher par l'inéluctabilité de rencontres (potentiellement destructrices pour les premiers, et advienne que pourra) entre ces tribus et la modernité telle qu'on la connaît, ce qui serait cependant, d'après elle, le « début de la fin » pour ces peuples.
Alors, en attendant, laissons-nous emporter par cette aventure prenante en toute simplicité, parcourue de personnages bien typés dont un professeur très drôle, et qui n'oublie pas de rappeler à quel point la nature et les hommes de l'Amazonie sont aussi précieux que fragiles, et méritent notre respect bien davantage que notre soif d'or et autres richesses liées à l'exploitation abusive de cette magnifique forêt !
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J'ai trouvé ce roman dans une boîte à livre, le résumé m'a intriguée, je l'ai donc pris et commencé presque dans la foulée.
À travers les yeux de deux adolescents, Alexander et Nadia, l'autrice nous fait découvrir l'Amazonie, ses beautés, ses dangers, mais aussi sa fragilité.
Récit d'aventures où le fantastique surgit par petite touche, ce roman met en lumière les destructions de la région et le massacre de ses habitants par des hommes cupides.
Une plume très fluide, un récit qui coule de page en page, des héros attachants, j'ai passé un plaisant moment de lecture.

J'ai découvert en écrivant cette critique que ce roman était le premier tome d'une trilogie. Ce tome selon moi se suffit à lui-même et même si vivre une nouvelle aventure auprès des deux jeunes héros ne me déplaisait pas, je ne pense pas lire la suite dans les mois qui viennent, sauf si encore une fois je tombe dessus par hasard.
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Dans "La cité des dieux sauvages" on accompagne
Alexander, un jeune américain de quinze ans, affecté par la grave maladie dont souffre sa mère qui se retrouve embarqué par sa grand mère, aussi peu conventionnelle que démonstrative, dans une expédition au coeur de la foret amazonienne à la recherche d'une créature mythique. Il fera au court de se périple de formidables découvertes et en apprendra beaucoup sur lui même. Roman d'apprentissage et d'aventure plutôt classique qui mixe plutôt bien les éléments du genre je l'ai pourtant trouvé un peu cliché et tirant en longueur malgré quelques chouettes rebondissements. Il m'a semblé que l'auteur voulait mettre trop de choses dans ce livre et si le choix d'un style plutôt descriptif se comprend j'ai trouvé que cela "alourdissait" l'histoire par moment. Pas désagréable à lire dans l'ensemble mais je n'ai pas suffisamment aimé pour avoir envie de me lancer dans la lecture des deux romans qui complètent cette saga.
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