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EAN : 9782749913964
235 pages
Michel Lafon (30/03/2011)
3/5   1 notes
Résumé :
"Ca n'arrive pas qu'aux autres...", Jean-Paul Allou sait-il que cette vérité pourrait s'appliquer à son cas ? Banquier, maître de conférences, franc-maçon et heureux en ménage, il profite du quotidien des nantis. Jusqu'au jour où sa femme tombe gravement malade. Il met tout en oeuvre pour la sauver, délaisse ses activités et son compte en banque. En vain. Elle décède et le défilé des huissiers commence. Jean-Paul a heureusement d'autres ressources : il se reconstrui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le titre m'a interpellée en consultant les livres mis en évidence à la bibliothèque de ma ville...
Je me suis dit "tiens, ça ne ressemble pas à l'affaire Kerviel"et, par curiosité, je l'ai emprunté.
D'une écriture fluide, l'auteur raconte sa lente mais sûre déchéance, aussi bien familiale que professionnelle. Sans larmoiements, il décrit son quotidien de plus en plus difficile au cours du temps, ses vaines recherches d'emploi avec toujours le même motif de refus des employeurs "trop âgé, trop diplômé...".
Sans vouloir dévoiler la fin, elle est prometteuse et encourageante pour tous ceux qui pourraient se trouver un jour ou l'autre dans le même cas de figure.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Dans la rue, on n'a rendez-vous avec personne. Alors je triche. Je me joue la comédie du planning. Je me suis calé trois rendez-vous par jour. Pour du beurre, comme disent les gosses. Pour garder la mainmise sur mon emploi du temps et donner l'illusion que je suis encore maître de mon destin. Trois rendez-vous quotidiens auxquels je ne déroge que rarement. Le premier, le matin de bonne heure, avec moi-même, pour un moment de méditation. Le dernier, chaque soir, avec la Vierge Marie, pour une prière. Et entre ces deux rencards, à la mi-journée, un tête-à-tête avec Huguette.
Je dis au revoir à ma femme et ce n'est pas une métaphore.
Ma voix résonne tellement dans le cimetière, heureusement désert.
On me prendrait encore pour un dingue. "A demain, mon coeur. Même heure et même endroit, bien sûr". Je lui souffle un baiser que j'ai déposé au bout de mes doigts et je prends le chemin de mon squat...
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Il y a deux sortes de justice : vous avez l'avocat qui connaît bien la loi et l'avocat qui connait bien le juge !

Coluche
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Les poubelles de la rue dispersent la mémoire
Au vent de la tempête aux abysses du temps
Je ne peux plus vouloir banc public et mouroir
Misérable cohorte de gueux et d'affamés
Un intrigant miroir de notre humanité
Les philosophes sont morts et Dieu permet cela...
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Si seulement Dieu pouvait me faire un signe...
Comme faire un gros dépôt à mon nom dans une banque suisse !

Woody Allen
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Il y a beaucoup à dire contre la charité. Le reproche le plus grave qu'on puisse lui faire, c'est de n'être pas pratiquée.

Georges Clémenceau.
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