Un été

C'est l'été. Pierre et son amie, Lone, débarquent à Naples pour passer quelques jours à bord du voilier de son frère Jean, accompagné de Jeanne. Rapidement mal de mer, appréhension et chaleur suffocante s'emparent des nouveaux arrivés.

Pierre découvre avec maladresse les manoeuvres à apprendre. La promiscuité de vie à bord ajouté à une tension palpable ne présagent rien de bon...Pour la suite, à vous de la découvrir.

Je fut littéralement séduit par ce huit-clos dès les premières pages.

Un malaise ambiant contrebalancé par la douceur d'une baignade nocturne. Des des jeux de regards. Des sentiments cachés. L'écriture est fluide, les phrases sont courtes. J'ai beaucoup aimé le ton et le style.

95 pages qui se lisent d'une traite. La surprise de la chute m'a cloué le bec.
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Alors que les frimas de l'hiver sont toujours présents et vous donnent envie de rester sous votre plaid, la lecture de UN ETE de Vincent Almandros vous propulsera sous un ciel azur, à bord d'un voilier le long des cotes de Italiennes sous une chaleur caniculaire. L'écriture est si élégante ,si précise , si fine, que le lecteur se sent naviguer vers la baie de Capri, à écouter le clapotis de la mer, à sentir la brulure du soleil sur la peau. Une odeur de sel se mêle au parfum de la crème solaire.. On a l'impression de revoir le film PLEIN SOLEIL ! Ce court roman, un huis-clos à lire d'une traite ( d'une petite centaine de pages) nous conte les vacances en mer de deux frères et de leurs compagnes ..Vacances qui s'annoncent paisibles ..Mais le narrateur n'avait pas vraiment envie de cette virée maritime, de s'éloigner de la terre ferme et rassurante. le lecteur comprendra très vite qu'il aime encore Jeanne, son amour de jeunesse, maintenant la femme de son frère ; Il est pourtant accompagné de Lone une belle étudiante à la blondeur nordique. Au fil des pages, s'installe un malaise, un climat ambigu entre les quatre jeunes gens, où se mêlent sensualité, « Je sentais sous mes doigts le contact de ses grains de beauté. Je m'y réhabituai, lentement, comme un aveugle lit le braille », doutes, agacements.. Almendros ,avec des phrases courtes, peu de dialogues, accentue ce suspens intimiste . l'orage gronde, le bateau a un problème de moteur et la mer est infestée de méduses « je regardais leurs chapeaux rose tendre qui semblaient très doux au toucher mais s'apparentaient à de répugnantes confiseries gélatinées » . La surprenante pirouette du dénouement laisse le lecteur abasourdi. Une fois de plus cette nouvelle génération d'auteurs français a bien du talent ( c est le 2ème roman de

Au cours de ces 96 pages, Vincent Almendros nous fait partager les quelques jours de vacances que s'accordent deux couples sur un petit voilier dans la baie de Naples. Jean et Jeanne, les propriétaires du bateau, ont invité Pierre, le frère de Jean et ex amant de Jeanne, et Lone à découvrir les joies de la plaisance. Mais on l'a compris, cette escapade ne sera pas un simple moment de détente au milieu de la méditerranée. Je ne dirais rien de plus sur l'intrigue centrée sur ces quelques jours où se retrouvent les deux couples. Juste que le dénouement, comme dans une nouvelle, est totalement inattendu et intervient à la toute dernière page.
Nous sommes en effet plutôt ici sur le registre de la nouvelle qui nous ménage une chute pleine d'effets en toute fin de récit. Il faut d'ailleurs le prendre ainsi pour ne pas risquer d'être déçu par le fait que l'auteur n'aille pas au fond des relations entre ses personnages et qu'il reste ainsi à la surface des choses. A partir de là, ce texte reste un agréable moment de lecture.
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Tout juste 96 pages pour ce roman qui se déroule au large des côtes napolitaines. Une sorte de huis-clos, une tension entre séduction érotique et regrets amoureux, le grand soleil, les méduses et puis l'orage.
Je l'ai choisi en lisant les conseils de Jérôme GARCIN dans l'OBS dont l'article évoquait l'auteur comme un "étonnant peintre d'atmosphère" et ajoutait "C'est de la littérature. Et de la meilleure". L'Express parlait d'un coup de théâtre final "bluffant" et d'un "vrai suspense". Je suis circonspecte et moins enthousiaste que les journalistes : c'est pas mal, certes, mais c'est trop court (ou alors c'est déjà bien assez long ?) et il ne se passe presque rien ! Ça se lit avec plaisir mais ça n'est pas un roman générateur d'émotions...Et si le ballet des méduses est joliment dépeint, la langue n'est pas assez évocatrice ni puissante. Une légère déception donc...

"Un été" de Vincent Almendros est une oeuvre poignante qui explore les profondeurs de l'âme humaine à travers le prisme de l'été. Almendros tisse habilement une toile narrative où les personnages se débattent avec leurs démons intérieurs, leurs désirs refoulés et leurs souvenirs douloureux. L'écriture subtile et évocatrice de l'auteur nous plonge dans une atmosphère envoûtante où chaque mot semble chargé d'émotion. À travers des descriptions sensorielles riches et des dialogues subtils, l'auteur capture avec finesse les nuances des relations humaines et les tourments de l'existence. "Un été" est une oeuvre captivante qui résonne longtemps après sa lecture, invitant le lecteur à réfléchir sur la complexité de la condition humaine.

Énorme coup de coeur pour ce court roman d'à peine 100 pages, à l'allure de nouvelle.
Embarquez pour cette mini croisière italienne entre Naples et Capri

C'est l'été, Jean et Jeanne sont en couple et invitent le frère de Jean, Pierre, et sa nouvelle compagne Lone sur leur bateau le Reviens près de Capri.
Voilà les ingrédients d'un huis-clos étrange, une belle écriture, des phrases courtes, un peu de dialogue, sans tirets ni guillemets,
Qui manipule qui et pourquoi ?

La chute est délicieusement inattendue.

Pierre rejoint son frère pour quelques jours de vacances sur son (petit) voilier. La promiscuité, le huis-clos, les non-dits: tous les ingrédients sont réunis pour installer un climat de tension, magistralement porté par une écriture d'une clarté offrant un contraste admirable. le dénouement nous piège et nous oblige à relire la situation avec un autre regard.
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Huis clos sur un voilier au large de l'Italie entre deux frères et leurs compagnes respectives. Une (relative) tension s'installe petit à petit entre le personnage principal et la compagne de son frère avec qui il a déjà eu une histoire. La chute ne m'a pas conquise et je n'en garderai pas un souvenir intarissable mais ce roman se lit plutôt bien et fait voguer le temps de cette lecture d'un peu moins de 100 pages.

Pierre et Jeanne
Jeanne et Jean
Jean et Pierre
Pierre et Lone
Le temps d'un bref séjour estival sur l'eau, de la chaleur italienne à l'orage, des non-dits et des sous-entendus, des corps nus, des vagues… le tout en quelques pages électrisantes. Jusqu'au point final, délicieusement amer.
Une parfaite novella de saison…

Rien de très passionnant. Vite lu et sans doute vite oublié.