Un été

En moins de 100 pages, l'auteur nous emmène au coeur d'un triangle amoureux en huis-clos dont la personne trompée n'est peut-être pas celle que l'on pense. Il traduit avec justesse l'ambiance sur ce voilier de plaisance, le roulis permanent, la chaleur étouffante, les odeurs écoeurantes, le plancton luminescent, l'espace exiguë. Pierre et Jean sont frères. Jean est en couple avec Jeanne, ils veulent faire le tour du monde. Pierre est accompagné de Lone qui s'ennuie. Les corps de Jeanne et Pierre, plein de souvenirs, se rejoignent dans la cabine. Un peu court mais beaucoup d'intensité et une écriture infaillible.

Jean, le frère du héros (il n'a pas de prénom) lui propose de partir quelques jours en mer avec sa compagne. Il accepte mais ne trouve pas que c'est une bonne idée de partir avec Jeanne, la femme de Jean... Joli roman se passant à Naples et ses îles environnantes... Cela ne laisse pas un souvenir impérissable mais ce livre est agréable à lire.

Un Été est un court roman de seulement 95 pages, il est donc difficile d'en parler sans trop en dire.

À l'occasion de l'achat d'un voilier, Jean en profite pour inviter son frère, Pierre, et sa nouvelle copine pour passer des vacances sur le rivage italien. Jeanne, ex de Pierre et nouvelle femme de Jean sera également de la partie.

Comme on s'y attend, l'ambiance sur le petit espace du petit voilier est assez particulière. Beaucoup de non-dits ainsi qu'une atmosphère particulièrement érotique entre les deux anciens amoureux font l'intrigue du roman. le roman va crescendo jusqu'à un final très surprenant.

L'écriture de Vincent Almendros est assez particulière. Ayant déjà rencontré ce type de narration, je pense pouvoir dire que le style est ici particulièrement maîtrisé et rends le tout agréable à la lecture.

Seul petit défaut que l'on peut constater au roman : le manque d'approfondissement et d'éclaircissement concernant la relation entre les deux frères.

L'intrigue est simple : deux anciens amoureux se retrouvent, l'espace de quelques jours, en bateau, avec leurs nouveaux amoureux.
Hormis la chute finale, je ne vois pas l'intérêt du livre. le style m'a semblé assez quelconque. Les hésitations, les emballements des personnages sont bien décrits, mais je reste sur ma faim avec ce livre. Ou alors je suis passée complètement à côté....

Le récit d'un jeu de séduction et d'une manipulation bien orchestrée, dévoilée dans les toutes dernières lignes.
Le narrateur arrive à Naples avec sa compagne pour y retrouver son frère et sa belle-soeur, Jeanne. Il est invité à profiter de la nouvelle acquisition de son frère : un petit voilier. A partir de là, le narrateur va naviguer en eaux troubles : dans cet espace réduit, impossible de ne pas frôler Jeanne qui fut autrefois sa propre compagne. D'autant plus impossible que Jeanne ne se montre guère farouche…
C'est court, léger, agréable, bien écrit, avec une belle chute : la lecture idéale pour l'été !

Un très court livre. Qui avait tout pour plaire : le soleil, la mer, une petite croisière, une tension amoureuse, voire érotique..
Malheureusement, je crois que je suis restée à quai : peu d'émotions, je trouve les personnages assez froid, notamment Jeanne. Même si on ne comprend grâce à la chute qu'elle se devait de manipuler les autres...

Jean invite son frère, Pierre, et la fiancée de ce dernier, Lone, à passer quelques jours de vacances sur son vieux voilier en compagnie de Jeanne, sa femme, au large de Naples. Tandis que le bateau brave les flots tumultueux vers Capri, Pierre affronte, dans la canicule, la proximité avec Jeanne qui, avant d'être la femme de son frère, fut la sienne...

Dans ce très court roman, Vincent Almendros inflige aux passagers du voilier (et au lecteur) une tension érotique et trompe par son écriture parcimonieuse sur l'orientation de l'intrigue. On a l'impression de s'engouffrer dans un thriller mais la fin nous délivrera tout autre chose. Les relations entre les protagonistes sont tendues, attisées par les non-dits et les secrets. La manière d'aborder les dialogues, enchaînés sans forcément de retour à la ligne, sous-entend des réponses sèches, du tac au tac, notamment entre Pierre et Jean, à la fois frères et ennemis.
La nature, sublimée avec poésie, est l'arbitre, imposant aux protagonistes son rythme, statuant sur l'issue des événements et victorieuse, portant le couperet final de cette escapade au large des côtes italiennes.

bravo pour la chute !

Quand on dîne en ville, on doit paraître détendu/intelligent/équilibré, heureux en amour, s'éclatant dans son job qui rapporte un max et avoir tout lu, tout vu , tout entendu.... heu...plutôt avoir un avis sur le dernier Houellebecq et le Despentes et le Jafar Panahi et Christine and the queens. C'est facile de gloser sur tous ceux là, la presse s'est tellement répandue en critiques et interviews qu'exposer son opinion relève finalement d'un bon esprit de synthèse. Pas besoin de perdre son temps à fréquenter les oeuvres, quelques lectures bien ciblées en attendant son tour chez le kinésiologue et l'affaire dans le sac.
Lors d'un de ces dîners, même avec des gens du milieu de l'édition, vous aurez du mal à trouver un interlocuteur ayant dévoré les 800 pages du "Chardonneret" de Donna Tartt. Par contre, et c'est tendance, il se pourrait que vous entendiez quelqu'un s'extasier sur ...par exemple ... "un délicieux roman d'un jeune auteur français vraiment prometteur" ou "Le dernier Bataille ( Christophe pas Georges et encore moins Julie) est une pure merveille". Et là, impossible d'arrêter la personne qui part dans un exposé énamouré.
Ainsi, quelqu'un ayant avalé la prose de Vincent Almendros s'étalera sur le style si merveilleux de ce jeune auteur qui a en plus la pertinence de courir sous la casaque des chiquissimes éditions de Minuit. Il évoquera ce huis clos qui lui a tant rappeler " Plein soleil". Il s'emballera sur ces quatre personnages confinés dans un bateau à voile et qui semblent tous avoir des choses à cacher. Il s'esbaudira sur cette écriture qui rend chaque objet aussi présent qu'un personnage et sur ces sublimes descriptions d'animaux marins qui souligne en finesse la possible tragédie qui se noue. Il se déchaînera sur la fin si inattendue qui éclaire le roman d'une nouvelle lumière encore plus lourde. Son auditoire verra bien que là on tient un vrai lecteur et l'admirera en se demandant comment il fait pour trouver le temps de se plonger ainsi dans la vraie littérature....
Si l'un des convives se rend par hasard dans une librairies et trouve "Un été" de Vincent Almendros, il s'apercevra très vite que la performance est minime. le livre compte 96 pages, titre, dédicace et autres falbalas compris et fait partie de ces petites choses qui peuvent combler intelligemment un parcours en RER. Nous sommes devant ce que j'appellerai un nouvelle de bonne longueur. Ce que j'ai dit plus haut est vrai. il y a une belle écriture qui rend les nombreuses descriptions parfaitement passionnantes et enserre ses personnages dans une atmosphère oppressante et orageuse.
La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..

Histoire prenante où une sorte de tension monte inexorablement.
La fin est somptueuse, pour moi le dénouement est une belle surprise, j'avais imaginé tout autre chose…
Mon seul regret : ce livre, au style fluide, se lit trop vite, dommage qu'il ne fasse que 95 pages.