Sounds of Life, tome 10

Avec cette superbe couverture poético-introspective, Sounds of life continue sa plongée dans les affres de la vie par le prisme de la musique et bon sang que c'est réussi !

Après avoir découvert les membres du club et leur professeur sur plusieurs tomes, jusqu'à ce qu'ils forment un groupe soudé, regardant dans la même direction pour atteindre le même objectif, Amu repart à la conquête et à la rencontre d'un nouveau personnage cabossé par la vie : leur nouvelle professeure Akira.

Si comme à chaque fois, la mise en scène est un brin caricaturale et mélodramatique, rappelant bien les soap qui passent à la télé, on ne peut nier que l'émotion est également bien présente. Avec une efficacité implacable, l'autrice nous montre comment la place de la musique dans une famille peut être perçue différemment et donner des résultats totalement différent. Elle nous croque des portraits poignants, tour à tour lumineux et torturé, amusant et émouvant, avec toujours de sacrées destinées. Ici, c'est Akira et sa famille qui sont sur le devant de la scène. J'ai adoré découvrir sur histoire si triste et en même temps tellement prometteuse dans une trajectoire de sortie de l'ombre pour découvrir la lumière.

Avec elle, nous découvrons encore une fois l'envers du décor du milieu du koto : une ancienne génération rigide, une nouvelle plus souple et ouverte, mais une première qui finit bien trop souvent par l'emporter malheureusement à cause des aléas de la vie. Sa relation avec son frère était superbe et je trouve ce dernier personnage d'ailleurs fort intéressant dans ses choix de vie. Mais le parcours d'Akira est également là pour se percuter et se confronter à celui d'Hozuki et il en ressort une grande scène où chacune se met à nue et montre ses traumas : une mère qui ne la considère pas pour l'une, une quête de reconnaissance inassouvie pour l'autre. C'était poignant.

Ce tome dit énormément de choses sur le rapport des musiciens à leur musique. Il y a ceux qui sont des génies, qui s'en passionne mais ont des facilités et peuvent tout en faire, même la prendre pour un jeu, même la détourner pour se faire plaisir. Et il y a ceux qui doivent bosser, bosser et bosser encore juste pour surnager. C'est un milieu impitoyable. Mais il n'y a pas qu'un côté sombre et des sentiments d'infériorité ou de jalousie, il y a aussi la beauté de l'entraide, la joie des progrès, et le club de Koto du lycée est là pour nous apporter ce souffle de vent frais. J'ai adoré voir l'évolution de nos lycéens face aux demandes intransigeantes de leur professeure. La façon dont ils luttent, relèvent la tête, s'entraînent d'arrache-pied et s'aident sans cesse les uns les autres sans jugement. C'est un magnifique tome pour cela. Chika est encore une fois bluffant, Hozuki émouvante et que dire de la révélation vécue par Akira.

Amu bâtit vraiment de tome en tome une saga humaine des plus touchantes et bouleversantes où elle montre la puissance de la passion mais aussi la force de l'amitié et le travail mais aussi l'apaisement que procure la musique. C'est puissant, émouvant et cela fait réfléchir sur notre rapport à l'art, à une passion et plus profondément à nous même, nos relations, nos désirs dans la vie, etc. C'est une série à l'habillage narratif très classique mais aux thèmes extrêmement riches et joliment exploités. Chapeau !
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C'est déjà le tome 10, quelle puissance, et quel son (même si on ne l'entend pas). La série ne s'essouffle pas et nous emporte toujours. Ces jeunes gens volontaires d'un simple club de koto dans un lycée
ont de la volonté, travaillent dur, font de leur mieux. Ils ne sont pas, pour la plupart, de ce monde à l'origine mais aujourd'hui ce sont de véritables passionnés.
C'est Akira Dôjima qui fait la couverture du tome, une couverture superbe au passage, c'est bien vu car nous sommes grandement centrés sur elle. Une sublime double page couleur commence le tome.
Si le scénario s'enrichit, est intense par moment. Une grande force de ce manga, qui comble ainsi le son qu'on ne peut entendre, sont ces dessins qui retracent à merveille tout.
Akira Dôjima est ambiguë, c'est difficile de réellement lui faire confiance, en même temps nous ne pouvons pas dire qu'elle est indifférente aux élèves de ce club, à leurs efforts, à leur amour du koto.
Elle est blessée, en souffrance, malgré sa façon de se tenir toujours droite et debout. Elle leur enseigne alors qu'elle reste hantée par le passé.
La première claque qu'on se prend, c'est quand on voit son grand frère, Keichi, qui est plein de vie. Elle a l'air différente avec lui, et lui à l'opposé d'elle. C'est en découvrant Keichi, sa famille, son passé, son histoire, que nous cernons mieux Akira et qu'elle nous touche.
Akira lance pas mal de piques notamment à Satowa, assez hargneuses même, tout en se reprenant. Elles auront l'occasion d'avoir une discussion franche. C'est fou d'où peuvent provenir les répercussions.
Il est impossible de réellement tout prévoir, et ces deux jeunes femmes ont en commun l'amour du koto, d'avoir appartenu à ce monde très tôt mais également la pression.
Les souffrances d'Akira, sa part ténébreuse, sont retracées à merveille par le graphisme, des jeux d'ombre et tout ce qui va autour.
Un très beau tome, extrêmement fort en émotions.

C'est pleine de joie et d'impatience que j'ai entamé la lecture du dixième tome de Sounds of Life, une merveilleuse série qui s'est hissée parmi mes favorites ! Au départ, on peut être sceptique à l'idée de lire un tome centré sur le personnage de la nouvelle professeure du club de Koto, Akira, mais on se laisse prendre au jeu avec une facilité déconcertante. Tous les ingrédients sont réunis : de magnifiques dessins signés Amu qui nous emportent dans une histoire passionnante, peuplée de personnages toujours aussi attachants, drôles et adorables, unis par une même passion et une détermination hors du commun, de l'émotion… Au détour des pages, on apprend à connaître plus en détail le personnage d'Akira et celle-ci finit par nous émouvoir, voire, à devenir attachante. Son histoire et sa relation avec son frère sont très touchantes à découvrir. Nos chers lycéens nous éblouissent toujours autant par leur ambition, leur amitié, leur volonté qui les pousse à se dépasser toujours plus, sans oublier les autres qui n'avancent pas au même rythme. Chacun d'entre eux est plaisant à suivre, on s'y intéresse forcément tant cette joyeuse bande est devenue familière, au point qu'ils pourraient être nos propres ami.e.s. le club de Koto poursuit sa lancée vers le concours national en redoublant d'efforts, et on suit leur parcours avec grand plaisir… Il nous tarde de découvrir la suite de l'histoire et de continuer de suivre l'évolution des différents protagonistes ! Sounds of Life se révèle être une merveille à tous les niveaux, que ce soit l'histoire, les personnages, les dessins… Un des meilleurs mangas publiés à ce jour, d'après moi !

On découvre plus en profondeur le personnage d'Akira dans ce tome. Ce que j'aime avec ce manga, c'est que tant que tu ne connais pas le passé du personnage, tu ne peux t'en faire une opinion définitive. Je me doutais bien qu'Akira se révèlerait être un personnage intéressant, alors qu'au premier abord elle peut sembler antipathique. Que ce soit son ressenti par rapport au concours qu'elle a gagné "grâce à la disqualification de Satowa", son rapport au koto, son histoire familiale... J'ai adoré la découvrir dans ce tome 10 !

C'est déjà le tome 10 ! J'ai l'impression d'avoir commencé la saga hier… Je l'aime tellement, c'est d'une douceur et d'une poésie qui me laisse émerveillée à chaque fois !
Dans ce tome 10, on se concentre sur le personnage de Akira Dôjima. Très talentueuse, elle donne des cours dans le club de Koto que l'on commence à bien connaître maintenant. On en apprend plus sur sa vie, sa relation avec sa famille et son lien avec Satowa. Encore une fois, je vous recommande cette saga, je ressens que l'auteure est quelqu'un d'adorable dans les bonus et dans les petites remarques qu'elle nous offre…
Vraiment, il faut la découvrir car elle est de mieux en mieux !