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EAN : 9782364905191
152 pages
La Musardine (14/03/2019)
3.7/5   10 notes
Résumé :
Comment faire d'une insulte un étendard féministe.
"Salope, vas !" Si vous êtes une femme, vous avez certainement déjà entendu ce nom d'oiselle dans la rue. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est l'insulte la plus utilisée à l'encontre des femmes dans l'espace public.

Si le terme est récent, sa signification toute féminine ne l'est pas. De Cléopâtre à Mata Hari, en passant par Messaline et les sorcières, nombre de femmes ont été conspuées ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
D'après une étude menée en 2015 par l'Insee, le terme « salope » est l'insulte la plus utilisée à l'encontre des femmes dans l'espace public. Partant de ce constat, la rédactrice et journaliste Adeline Anfray nous livre une enquête passionnante et passionnée sur l'origine et la signification de ce terme, tout en dressant le portrait de célèbres « salopes » ayant marqué L Histoire par leurs actes, leur soif d'indépendance et leur résistance aux diktats patriarcaux. L'autrice s'interroge tout au long de l'ouvrage sur les notions de liberté (sexuelle, mais pas que) et de féminisme, intrinsèquement liées au terme de « salope » puisque ce dernier est utilisé pour nier la liberté des femmes : liberté d'avoir une vie sexuelle, mais aussi liberté d'investir l'espace public et politique, liberté de prendre la parole ou liberté de s'émanciper des injonctions patriarcales et/ou sociétales qui pèsent sur elles (comme le refus de la maternité, par exemple).


Richement documentée et empruntant la forme d'un court essai sociologique (moins de 150 pages), l'enquête de l'autrice fait la part belle aux interventions, aux témoignages, aux récits de vie et aux expertises de nombreuses personnes aux profils hétéroclites : journaliste, linguiste, cadre dans les médias, chercheuse en sociologie, retraitée hyperactive, chanteuse de pop-rock-rap, autrice, chef produit, programmateur, militante et bien d'autres. Si elle apporte une indéniable diversité de points de vue et un enrichissement du propos, cette pluralité d'intervenants m'a laissé, par moment, un sentiment mitigé de « joyeux fourre-tout ». Se posait parfois la question de savoir pourquoi telle ou telle personne intervenait sur le sujet, et si je dois reprocher un petit quelque chose à cet ouvrage, ce serait de ne pas toujours avoir indiqué clairement ses intentions et ses ambitions quant aux intervenants non spécialistes (on comprend facilement, par exemple, pour quelles raisons est sollicitée une chercheuse du CNRS travaillant sur des questions de sexualité et de conjugalité, un peu moins celles qui font intervenir l'anonyme Sébastien T. seulement présenté comme un « mec chanmé »). Il me semble, au final, qu'il s'agissait de recueillir des opinions et des témoignages divers et variés afin de constituer un terrain d'enquête.


L'ouvrage se découpe en quatre grandes parties. Dans la première, Adeline Anfray creuse l'étymologie du mot « salope » en interrogeant des hommes et des femmes sur la signification que revêt, pour eux, ce terme. On apprend que l'insulte désigne tour à tour une personne déloyale, méchante et traitresse, puis une personne aux moeurs légères ayant une vie sexuelle débridée. Plus largement encore, l'ouvrage nous explique que l'insulte « salope » est avant tout destinée à humilier les femmes dont on désapprouve la conduite. Que cette conduite soit liée à la sexualité ou non, d'ailleurs. Pour autant, le terme n'a pas toujours eu cette connotation sexuelle puisque les origines du mot salope remontent au XVIIe siècle et font référence à la huppe, petit oiseau sale et malodorant qui enduit son nid d'excréments pour repousser les prédateurs. le proverbe « sale comme une huppe » aurait ensuite donné naissance à l'adjectif « salouppe » qualifiant l'extrême saleté. Ce n'est qu'au XIXe siècle que le terme se féminise et prend une dimension morale, quand il est utilisé pour distinguer les courtisans des prostituées des rues, accusées d'être sales et porteuses de maladies. L'autrice fait également des parallèles intéressants avec d'autres langues, et notamment avec l'insulte « bitch » utilisée par les anglophones. Enfin, pour terminer cette première partie, Adeline Anfray nous livre quelques statistiques sur le mot salope, avant de s'interroger plus longuement sur les raisons qui font que « salope » est l'insulte la plus fréquemment utilisée à l'encontre des femmes (et non « connasse », « pétasse » ou même « pute ») : la sexualité et la liberté sexuelle reviennent alors au coeur de la discussion. Les travaux de la chercheuse Isabelle Clair sur la sexualité et la conjugalité des jeunes sont mis en avant pour nous éclairer sur le sujet.


Dans la deuxième partie de l'ouvrage, Adeline Anfray dresse le portrait de figures féminines célèbres, fictives ou historiques, qui auraient pu être qualifiées de « salopes » en raison de leur indépendance, de leur vie sexuelle, de leurs moeurs et de leurs agissements : Ève, Lilith, Cléopâtre, Messaline, la méchante reine dans le conte de Blanche-Neige, Stépanida dans l'oeuvre de Tolstoï ou bien encore Mata Hari ou Miranda Priestly, antagoniste machiavélique dans le Diable s'habille en Prada... Toutes des « salopes », autrement dit des femmes fortes qui aspiraient à vivre comme elles l'entendaient. Adeline Anfray revient ensuite à des figures féminines plus généralistes, comme celle de la sorcière, des suffragettes britanniques ou des femmes politiques françaises. L'autrice conclut son deuxième chapitre sur l'histoire des « 343 salopes » ; ces 343 femmes journalistes, artistes, intellectuelles, célèbres ou anonymes, qui avouèrent publiquement avoir déjà eu recours à l'avortement alors que celui-ci était encore puni par la loi. Publié en 1971 (soit 4 ans avant la légalisation de l'avortement) le manifeste des « 343 salopes » est devenu emblématique de la réappropriation du mot « salope » comme étendard de la cause féministe.


Sans transition, la troisième partie de l'ouvrage questionne justement plus longuement la réappropriation de l'insulte comme « vecteur de liberté (sexuelle, mais pas que) et d'empowerment » (c.-à-d. le fait de ne plus subir les évènements pour, au contraire, en prendre le contrôle). Puisque la « salope » est une femme libre, n'ayons plus honte d'être des salopes, soyons fières d'être des salopes ! est en substance le message véhiculé dans cette troisième partie. L'autrice nous démontre qu'en se réappropriant cette insulte, les femmes pourraient amoindrir sa portée, c'est-à-dire amoindrir l'humiliation que veulent leur faire subir ceux qui la prononcent. Adeline Anfray dresse notamment un parallèle avec la réappropriation d'insultes homophobes ou transphobes par la communauté LGBTQIA (comme « queer » ou « pédé » désormais revendiqués fièrement). Elle revient également sur le fameux « bitch » anglo-saxon et sur les exemples américains de réappropriation du terme par des chanteuses (Madonna pour ne citer qu'elle), par des magazines militants ou par des bandes dessinées engagées (comme la BD de Science Fiction Bitch Planet).


La quatrième partie, beaucoup plus courte que les autres, fait office de conclusion et revient brièvement sur ce qu'est une « salope». Intitulée « La revanche des salopes », cette dernière partie s'adresse aux futures générations de salopes et leur donne quelques conseils pour être une femme libre. Il est dommage de terminer sur cette partie un brin consensuelle, bien moins intéressante et percutante que le reste du propos, et bien moins utile qu'une vraie conclusion qui aurait extrait la substantifique moelle de l'ouvrage.


Pour conclure, Adeline Anfray réussit un tour de force en nous livrant une enquête passionnée, documentée et riche en réflexions en un nombre restreint de pages. Pour autant, la taille réduite de l'ouvrage ne donne pas une impression d'un catalogue qui survolerait son sujet en s'éparpillant dans tous les sens. Au contraire, il m'a semblé que le sujet était exploré de manière rigoureuse et approfondie, tout en restant accessible et facile à lire. le ton impertinent de l'autrice peut toutefois paraître exagéré ou malvenu par moments, voire un peu envahissant ou surjoué. Il n'en reste pas moins que l'ensemble se lit très bien et que l'autrice nous apparaît fort sympathique avec ses réflexions et ses interrogations. Cela ne plaira pas à tout le monde, je pense, mais moi j'ai bien aimé. Je remercie Babelio et les éditions La Musardine pour l'envoi de ce livre grâce à l'opération Masse Critique.
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Récemment, j'ai lu cet essai, car j'étais plutôt intriguée par son titre provocateur !

L'autrice propose ici de déconstruire le mot "salope", de revenir sur son origine, ses utilisations et propose surtout de se le réapproprier.

Parce qu'au fond, c'est quoi une salope ?
👉C'est une femme libre, qui exprime ses idées, s'habille comme elle le souhaite et qui n'a pas honte de s'épanouir sexuellement.

Elle compare notamment ce phénomène de réappropriation aux membres de la communauté LGBTQIA+ ou personnes racisées qui se sont réappropriées certaines expressions qui précédemment étaient dénigrantes comme le mot "queer" par exemple.

L'autrice souligne aussi une certaine hypocrisie : une salope, c'est une femme que l'on méprise pour sa sexualité, mais que tout le monde rêve de mettre dans son lit.

C'est un essai que j'ai trouvé extrêmement enrichissant, bien documenté et surtout rempli d'humour, ce qui le rend extrêmement accessible.

Je ne m'attendais pas à grand-chose en le lisant, mais il s'agit d'une belle découverte ! J'ai quitté ce livre avec un tas de lectures complémentaires et une envie d'approfondir le sujet.
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Qu'est-ce qu'une salope ? Qui emploie ce terme, pour dénigrer qui, dans quel contexte ? Pourquoi est-ce l'insulte faite aux femmes la plus utilisée dans l'espace public ? Quelle est la portée de ce mot que l'on retrouve dans toutes les bouches ?
Ces différents questionnements autour du mot « salope » sont le point de départ de ce manifeste écrit par Adeline Anfray. A l'instar de la communauté LGBTQIA, qui s'est approprié le terme « queer », elle se demande dans quelle mesure les femmes pourraient se réapproprier l'insulte préférée des Français dans l'espace public. Pour ce faire, l'autrice a notamment rencontré des salopes, des journalistes, des linguistes, des sociologues. Elle a cherché à comprendre tout ce qu'impliquait, tout ce que signifiait ce terme et a retranscrit le fruit de son travail dans ce court ouvrage (150 pages).
Toutes des salopes est un essai plutôt introductif sur la thématique de la salope. Adeline Anfray aborde un certain nombre de sujets, de manière plus ou moins approfondie. le contenu et la plume sont accessibles. J'ai vraiment apprécié le fait que l'autrice nous redirige vers un grand nombre de ressources pour compléter et approfondir ses recherches. Les encadrés qui ponctuent l'essai, sur les salopes de la littérature, sont également une chouette addition ! L'utilisation de la première personne est un choix intéressant, qui ajoute une dimension plus personnelle à l'ensemble. J'avoue avoir quand même été un peu gênée par moments par le côté trop « familier » de l'écriture. Amusant au départ, les « oh la gourgandine » et autres inserts similaires peuvent vite être fatigants. Néanmoins, le texte est riche, construit, passionnant et on sent qu'il a été écrit par une passionnée.
(...)
En résumé, ce court essai est une très bonne introduction à la thématique de la salope. Malgré quelques reproches sur l'écriture, l'ensemble reste simple et accessible, riche et intéressant ! Un ouvrage qui interroge la société et qui nous pousse à nous questionner.
Lien : https://ibidouu.wordpress.co..
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Si le titre se veut provocateur et trash, le contenu est très recherché et moderne. Pourquoi ce titre ? Car c'est l'insulte la plus utilisée à l'encontre des femmes. Partant de ce postulat, l'autrice va explorer l'histoire, la culture populaire et les grands mouvements féministes.

Elle va commencer par vous expliquer l'étymologie du terme ainsi que son évolution. Quelles furent les premières salopes ? Quelles grandes dames de l'Histoire furent affublées de ce surnom ? Quelles sont également les salopes présentes dans l'imaginaire collectif via les films et livres ? On parlera en vrac de Catherine Ringer, Isabelle de Merteuil, Cléopâtre, Catherine dans Basic Instinct, Lilith, Mata-Hari, Marlène Schiappa, les sorcières, et bien d'autres. Elle évoque des études psychologues et intellectuelles, et fait intervenir des inconnus et figures publiques (dont Thérapie Taxi que j'adooore).

Le mot "salope" ne veut pas dire la même chose dans toutes les bouches. Souvent négatif et rabaissant, il peut aussi désigner des femmes fortes, sûres d'elles et de leur sexualité. Néanmoins, le terme a évolué grâce au manifeste des 343 salopes. Affaire qui m'a toujours fasciné et impressionné. L'autrice nous incite à nous réapproprier ce terme, que nous avons de toute façon probablement déjà entendu à notre égard. Surtout, elle prône la compréhension et le respect, à commencer entre les femmes, pour une "sororité bienveillante".

En bref, voici un essai moderne, fouillé, qui vous donnera envie de creuser pas mal de sujets. Aucun risque de vous ennuyer, la mise en page est aérée et le livre fait moins de 150 pages. Un petit livre à mettre entre toutes les mains !
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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Dans son livre, Adeline Anfray fait un plaidoyer sur le mot "Salope" et pour tout vous dire le constat est sans appel, ce mot est entré dans les moeurs comme "Bonjour". Comme dirait ma fille "ça craint !". du coup, l'auteur préfère et elle a raison, au lieu de subir cet insulte, il vaut mieux s'en emparer pour qu'il devienne notre force et non notre faiblesse. Salope ? Et alors, nous sommes fières de l'être !



L'auteur va d'abord nous expliquer l'étymologie du mot "salope" puis nous expliquer qui emploie ce terme qui nous dénigre nous, la femme. Adeline Anfray va nous expliquer pourquoi c'est l'insulte la plus utilisée et qu'elle est la portée de ce mot, de ces conséquences.



Ce manifeste que nous dresse l'auteur est étonnant. Elle se demande et à juste titre pourquoi nous ne pourrions pas nous réapproprier ce terme et en faire notre force. Pour étayer ses idées, elle a rencontré des salopes, des journalistes, des linguistes, des sociologues. L'auteur a cherché à comprendre le pourquoi du comment, a cherché à comprendre l'implication que cela pouvait avoir dans la vie de tous les jours.



Ce qui est aussi intéressant de remarquer, c'est que le mot salope, la façon dont il est dit, de qui le dit, cela ne veut pas forcément dire la même chose même si de façon général, c'est un mot négatif qui rabaisse la femme... Il peut aussi désigner une femme forte qui s'assume pleinement. Néanmoins, ce terme a évolué avec le manifeste des 343 salopes. Je trouve l'idée intéressante de reprendre possession de ce terme avec respect et compréhension !



L'auteur aborde beaucoup de sujets. Certains thèmes sont plus approfondis que d'autres. J'ai bien aimé le fait que l'auteur nous donne des pistes si nous souhaitons approfondir nous-mêmes ses recherches de départ, elle nous donne ses sources, des pistes pour partager.



Tout ça pour vous dire que ce livre est à lire par toutes les salopes femmes. Ce livre est un condensé d'informations assez riche et intéressant qui pointe du doigt un phénomène sociétal.



#salopeetfièredelêtre

#toutesdessalopes

#manifeste
Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
On peut également s'attarder sur les suffragettes, les militantes de la Women's Social and Political Union, une organisation créée en Grande-Bretagne en 1903 sous l'impulsion d'Emmeline Pankhurst et de sa fille Christabel, venues des milieux travaillistes, pour revendiquer le droit de votes des femmes. Quinze ans de lutte acharnée par le biais d'action coup de poing. En effet, après des décennies de combat pacifiste sans aucun résultat, Emmeline donne une dimension plus musclée au militantisme féministe britannique. Les suffragettes provoquent alors des incendies, s'enchainent à des lampadaires ou aux grilles du Parlement, coupent les fils du télégraphe, caillassent des voitures de ministres, en agressent certains, crachent sur des policiers, entament des grèves de la faim. Elles sont alors nourries de force (...) Malgré tout, elles continuent de sortir dans la rue pour mener leur combat, et elles s'en prennent plein la figure. « La présence dans la sphère publique est un élément clé de la transgression dans une société qui voudrait maintenir les femmes dans la sphère privée. C'est ce que font les anti-féministes dans leur imagerie : ils ramènent les féministes à la maison et réduisent le conflit politique à l'éternelle mésentente conjugale. L'espace de prédilection des suffragettes est donc la rue, avec ou sans autorisation. Elles y vendent leurs journaux, distribuent leurs tracts, y mènent des actions d'éclat. L'épreuve de la rue suppose courage et sang-froid : leur présence provoque des réactions agressives, des insultes, des paroles obscènes, des gestes déplacés », explique Christine Bard. (pp.86-87)
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Une salope, c'est une fille dont on critique les mœurs mais qu'on a le fantasme d'avoir à son tour dans son lit. Jean-Marie Bigard est du même avis : si la salope est sur toutes les lèvres, c'est qu'elle n'est pas dans le lit de ceux qui la nomment. "Dans la bouche d'un homme, la salope est le révélateur d'une frustration car il va parler d'une femme dévergondée mais qu'il ne peut pas avoir."
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C'est au contraire parce qu'elles s'emparent des codes masculins qu'on leur en veut. Selon Julia Tissier, « on ne leur pardonne pas d'être libres. Les femmes politiques incarnent la liberté, occupent un poste de pouvoir, prennent la parole. On les traite de salope pour les rabaisser, pour les ramener à leur sexualité, qui n'a aucun rapport avec leur fonction. »
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Il me parait donc d'autant plus essentiel de s'affranchir des jugements que l'on nous impose et que l'on s'impose soi-même.
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