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sur 332 notes
Ce livre décrit une expérience innommable: L'Inceste d'une fillepar le père, une expérience destructrice au plus haut point: une utilisation par qui est sensé protéger, aider à grandir...: le père, sensé protéger, se transforme en prédateur pour ses propres besoins....
Pour tous, et encore plus les femmes, c'est extrêmement difficile à lire, à imaginer...
Et quand une femme (comme Angot) a vécu cette horreur, et puis a été capable de la raconter, dans sa crudité, c'est encore plus insupportable..
Car pour nous lecteurs, outre se confronter à ce qui est raconté, ce qui est dificile dans ce livre c'est qu'il n'offre pas d'alternative: pas de condamnation, de pensée a posteriori, de consolation, d'espérance... il nous laisse enfermé dans ce vécu comme une prison, ce qui correspond à ce qui a été vécu par cet enfant..... mais peut-être pas à ce que nous, adultes, dans la reprise réflexive, pouvons en faire....
Car heureusement, la vie donne à l'adulte... parfois... souvent... pas toujours... de nouvelles ouvertures mais pour l'enfant qui vit cela... sans doute pas... sinon plus tard... par l'écriture...
Alors ne jetez pas tant la pierre à Angot....
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Livre éblouissant. Qui fait de nous un sujet dans la perversion. Pas la perversité. La perversion la vraie. Quand vous n'êtes plus sujet justement. Par la transmutation de l'écriture, l'auteure nous fait toucher du doigt ce qui tue. C'est fabuleux. Ce n'est pas réaliste, c'est la nième version qui tente de nous l'offrir. L'autre qui avait fait ça si bien, c'est Marguerite, avec ses crabes, sa mer, son diamant pourri, son chinois moche.On s'est fichu d'elle, on a fini par lui donner le Goncourt pour la version édulcorée.Bon là, Christine, elle ne risque pas.Pourtant, les romans que je lis, je les donne toujours mais celui là on a intérêt à me le rendre.
Après si le sujet ne vous intéresse pas, passez votre chemin, mais c'est valable pour tous les bouquins.
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Un livre époustouflant qui montre de l'intérieur, avec exactitude clinique mais aussi qualité littéraire, la violence de l'abus: la passivation, l'excitation sans fin, l'identification avec l'agresseur...
Le livre est difficile à lire à la mesure de l'horreur de ce qu'il décrit: l'impossibilité pour l'enfant victime de prendre de la distance, de s'éloigner, de dire non, de dénoncer, de s'extraire de cette situation.
il est difficile à lire car il montre la crudité de l'excitation sexuelle sans amour et n'offre pas de point de vue extérieur, qui condamnerait, critiquerait, offrirait des alternatives: c'est en cela qu'il montre avec efficacité l'horreur vécue par l'abusée
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Je ne suis pas vite choqué, mais j'ai trouvé le livre d'Angot détestable.
Non seulement, il est vil et malsain mais il est mal écrit. Qu'on arrête de dire que le style Angot est original et brut. Il n'est pas.

Je suis très surpris de lire certaines critiques émanant de pseudo spécialistes ( habitués pourtant à plus de finesse stylistique et de recherche grammaticale) qui font l'éloge de ce texte même pas digne d'un ado prépubère.
Fuyez-le !
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Ecrit de manière trés impersonnelle, le court roman laise une sensation de malaise. Nous suivont les ébats sexuel d'une fille et de son père sans jamais vraiment savoir comment la jeune fille les perçoit.
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ce livre n'a pas sa place dans la rentrée littéraire! qui peut donc l'acheter, abomination, voyeurisme, tout y est abject! faire de son fond de commerce l inceste et la décadence, c'est déplorable! autant pour l'auteur que pour l'éditeur d'ailleurs! sa thérapie a elle certainement, mais au final il n y a rien de littéraire dans son livre, passez votre chemin
heureusement je ne l'ai pas acheté!!!!!
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21 Août 2015 :
L'actualité littéraire fait des éloges du nouveau Christine Angot. Depuis ce matin je me dis que je n'avais pas le droit d'être aussi dictatorial. Mais cependant, je pense que ce roman est assez maladroit et le fait tomber dans une catégorie qu'elle n'a pas souhaité.
Ce matin, je me suis laissé convaincre de lire "un amour impossible".
Donc ,ok, je vais me vider l'esprit de cette "semaine de vacances" et tenter de revenir à de bons sentiments.

Donc en ce qui concerne cette semaine de vacances, 3 ans plus tard :
Lisez ce livre si l'envie vous en prend. Attention il est cru et était-ce bien nécessaire. Il ne sera inoubliable.
Je n'ai pas aimé que ce livre n'ait pas compris que le public n'est pas près à tout lire si on ne l'a pas mis en garde même si finalement,
ce n'est pas un porno Il n'est cru que par nécessité.
Attention : en laissant de côté la vie de Mme Angot (ce qui la clef de ce livre), le limite est franchie et on n'a plus dans les mains qu'un livre dénué d'érotisme ce qui le classe, ainsi, parmi les mauvais romans X

Mais c'est là la jeunesse de Mme Angot et à ce titre les mots sont justes la transcription d'une réalité dure à vivre et à révéler.

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Je m'étais fait la promesse de ne pas lire « Une semaine de vacances » de Christine Angot, ce que j'avais entendu m'avait amplement suffi. Mais les avis très divergents que j'ai pu lire notamment sur le blog de Gwordia et celui de L'ivre de lire m'ont poussée à commettre l'irréparable.

Il m'est impossible de trouver une quelconque qualité à ce livre. Christine Angot, dès les premières pages, les premiers mots cloue son lecteur au mur et le force à regarder des scènes pornographiques, décrites de manière chirurgicale, froide, sans aucune distance. C'est un véritable viol que subit le lecteur. L'auteure n'explique rien, elle se contente de décrire, sans apporter aucune réflexion ou mise en perspective, et empêche le lecteur de reprendre son souffle, de prendre du recul.

Christine Angot est partout dans les émissions télévisées,à la radio, dans la presse, il est donc impossible de lui échapper et de l'entendre répéter comme un leitmotiv : « On demande souvent quel sentiment éprouve un homme qui en tue un autre, mais on ne demande pas ce que cela fait à celui (ou celle) qui est en train de se faire tuer, c'est ça que j'ai voulu expliquer ». Si Mme Angot avait réellement, au travers de ce roman voulu faire comprendre au lecteur, ce que ressentais une jeune femme dont son père abuse - car on l'apprend page 43, ces scènes insoutenables de vulgarité et de violence ont lieu entre un père et sa fille adolescente- peut être je dis bien peut-être, aurais-je pu être intéressée par son analyse. Mais de cela elle ne dit rien, elle n'explique rien et place simplement le lecteur en position de voyeur.

Ce livre est malsain, sans aucun intérêt, un pur brûlot qui n'à qu'un seul but, celui de mettre en lumière une auteure qui, pour moi, n'à qu'un seul talent, celui de provoquer et de faire parler d'elle.
Lien : http://www.meellylit.com/
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Il est bien dure de se positionner face à ce roman. le roman reste une claque pour moi. Dure, violent, des termes crus, on y trouve une forme de voyeurisme. le roman n'est pas toujours facile à lire: il y a souvent un trop plein. Il est difficile de lire tous ces détails, de ne rien savoir des personnages, de ne pas comprendre pourquoi cette jeune fille accepte autant cette soumission sexuelle à cet homme.
C'est le premier livre que je lis de l'auteur et j'ai vraiment adoré la forme, son écriture. Cette rentrée littéraire est donc décidément marquée par un thème très dure: la dédophilie, le sexe cru. Après Tigre, Tigre! (que je conseille vivement) et Sex Toy, Angot nous propose un roman trash qui nous laisse un peu pantois. Peut-être totalement génial ou une catastrophe, il n'empêche pas moins que le livre m'a marqué. le débat est ouvert.

Béné
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Dans ce roman, court, Christine Angot traite à nouveau un thème important dans son oeuvre, l'inceste. L'inceste entre un père et sa fille lors d'une semaine de vacances, période souvent propice à la détente et à l'évasion. Dans Une semaine de vacances, Angot attrape, confine le lecteur dans un carcan littéraire. Écrit comme d'une traite, sans souffler, le texte est poignant, tant par la forme que par le contenu - choquant pour certains - exposé au fil des pages.



Jamais, dans Une semaine de vacances, le lecteur n'est prit à parti explicitement. Pourtant, c'est avec beaucoup de froideur que sont présentées des scènes de fellation, de tentatives de pénétration, etc. La parole n'est, de fait, que très peu accordée à la victime; Toujours accaparée par le père. Toutefois, Christine Angot parvient à faire surgir le cri intérieur de cette quasi-enfant avec une subtilité presque mystérieuse. Véritablement poignant, le récit saura très certainement choquer plus d'un lecteur, car Angot pose les choses à plat, déroule les faits.



Néanmoins, le matraquage médiatique accordé à ce roman a peut-être tué le fond intime du livre, la surprise préparée par le titre - banal au demeurant. C'est donc un livre presque austère, où peu de place est accordé à la dérision et à la réflexion. le livre - tout comme l'écriture - agit, sans se questionner, et la psychologie des deux protagonistes révèle un fond littéraire très maîtrisé.



Au fond, Une semaine de vacances pourrait être qualifié ni de bon, ni de mauvais livre. Des choses sont présentées au lecteur, une semaine de vacances presque banale pour les deux personnages est mise sous ses yeux plus ou moins préparés; Mais la lecture ne laissera sans doute aucun regard indifférent. Ce roman renoue avec un réel point de vue sur l'écriture, la création littéraire; Une semaine de vacances est peut-être le meilleur livre de Christine Angot.


Lien : http://actulitteraire.canalb..
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