Je m'étais fait la promesse de ne pas lire «
Une semaine de vacances » de
Christine Angot, ce que j'avais entendu m'avait amplement suffi. Mais les avis très divergents que j'ai pu lire notamment sur le blog de Gwordia et celui de L'ivre de lire m'ont poussée à commettre l'irréparable.
Il m'est impossible de trouver une quelconque qualité à ce livre.
Christine Angot, dès les premières pages, les premiers mots cloue son lecteur au mur et le force à regarder des scènes pornographiques, décrites de manière chirurgicale, froide, sans aucune distance. C'est un véritable viol que subit le lecteur. L'auteure n'explique rien, elle se contente de décrire, sans apporter aucune réflexion ou mise en perspective, et empêche le lecteur de reprendre son souffle, de prendre du recul.
Christine Angot est partout dans les émissions télévisées,à la radio, dans la presse, il est donc impossible de lui échapper et de l'entendre répéter comme un leitmotiv : « On demande souvent quel sentiment éprouve un homme qui en tue un autre, mais on ne demande pas ce que cela fait à celui (ou celle) qui est en train de se faire tuer, c'est ça que j'ai voulu expliquer ». Si Mme Angot avait réellement, au travers de ce roman voulu faire comprendre au lecteur, ce que ressentais une jeune femme dont son père abuse - car on l'apprend page 43, ces scènes insoutenables de vulgarité et de violence ont lieu entre un père et sa fille adolescente- peut être je dis bien peut-être, aurais-je pu être intéressée par son analyse. Mais de cela elle ne dit rien, elle n'explique rien et place simplement le lecteur en position de voyeur.
Ce livre est malsain, sans aucun intérêt, un pur brûlot qui n'à qu'un seul but, celui de mettre en lumière une auteure qui, pour moi, n'à qu'un seul talent, celui de provoquer et de faire parler d'elle.
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http://www.meellylit.com/