AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,68

sur 328 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Amis lecteurs, ton chemin tu passeras car ce livre n'a absolument aucun intérêt!

Présenté par l'éditeur comme le livre mystérieux et sulfureux de la rentrée littéraire, les mots qui viennent à l'esprit après la lecture de ce court livre seraient plutôt: provocation, vulgarité, pédophilie, pornographie, vain!

L'histoire est assez brève: un homme d'âge mûr s'envoie une jeune fille, qui a l'âge de lire les six compagnons, et qui est d'ailleurs peut-être sa fille (ce n'est pas très clair) par tous les trous pendant une semaine. L'auteur ne nous épargne aucun détail et se complaît au contraire à les décrire très crument. J'ai mis la première page en citation car elle reflète bien l'ambiance générale sans être encore trop scabreuse.

Je comprends tout à fait l'intérêt thérapeutique qu'il peut y avoir à mettre par écrit une expérience personnelle. En revanche je ne vois pas l'intérêt de la publier et de la faire lire à d'autres. On se sent sale après la lecture de ce livre, et si Christine Angot a voulu dénoncer quelque chose cela m'a complètement échappé. Bref mieux vaut lire sur le même sujet "Tigre, Tigre" de Margaux Fragoso qui s'annonce autrement plus intéressant et subtil.

C'est après ce genre de livre que l'on devient réticent à la littérature française contemporaine. Rendez-moi Balzac, Stendhal, Maupassant... Là on avait des histoires intéressantes!
Commenter  J’apprécie          1257
Je m'étais fait la promesse de ne pas lire « Une semaine de vacances » de Christine Angot, ce que j'avais entendu m'avait amplement suffi. Mais les avis très divergents que j'ai pu lire notamment sur le blog de Gwordia et celui de L'ivre de lire m'ont poussée à commettre l'irréparable.

Il m'est impossible de trouver une quelconque qualité à ce livre. Christine Angot, dès les premières pages, les premiers mots cloue son lecteur au mur et le force à regarder des scènes pornographiques, décrites de manière chirurgicale, froide, sans aucune distance. C'est un véritable viol que subit le lecteur. L'auteure n'explique rien, elle se contente de décrire, sans apporter aucune réflexion ou mise en perspective, et empêche le lecteur de reprendre son souffle, de prendre du recul.

Christine Angot est partout dans les émissions télévisées,à la radio, dans la presse, il est donc impossible de lui échapper et de l'entendre répéter comme un leitmotiv : « On demande souvent quel sentiment éprouve un homme qui en tue un autre, mais on ne demande pas ce que cela fait à celui (ou celle) qui est en train de se faire tuer, c'est ça que j'ai voulu expliquer ». Si Mme Angot avait réellement, au travers de ce roman voulu faire comprendre au lecteur, ce que ressentais une jeune femme dont son père abuse - car on l'apprend page 43, ces scènes insoutenables de vulgarité et de violence ont lieu entre un père et sa fille adolescente- peut être je dis bien peut-être, aurais-je pu être intéressée par son analyse. Mais de cela elle ne dit rien, elle n'explique rien et place simplement le lecteur en position de voyeur.

Ce livre est malsain, sans aucun intérêt, un pur brûlot qui n'à qu'un seul but, celui de mettre en lumière une auteure qui, pour moi, n'à qu'un seul talent, celui de provoquer et de faire parler d'elle.
Lien : http://www.meellylit.com/
Commenter  J’apprécie          491
Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'écrire  des immondices "littéraires" pour dénoncer le viol, la pédophilie, l'inceste, la domination masculine exercée sur  le sexe féminin par un pervers manipulateur.

Christine Angiot en a décidé autrement.

Le contenu de son livre m'était inconnu jusqu'à ce que je l'ouvre.
Autant le dire tout de suite,  après avoir  saisi  l'orientation donnée au récit insoutenable d'Une semaine de vacances , j'en ai survolé les 3/4.... de toute façon,  il s'y passe toujours la même chose : le récit des actes d'un pervers sexuel manipulateur  sur sa fille.

Cinquante pages d'une vulgarité sans limites.
Certains écrivains feraient mieux de se soigner longuement avant d'écrire ou bien peut être devraient-ils se consacrer à l'écriture de scénarii pornographiques, à moins que le scandale ne leur plaise, ainsi qu'à leur éditeur. 

Pour moi, c'est juste honteux qu'on laisse publier cela en "littérature francaise" (elle a même eu un prix), car je ne considère pas ce genre de livre comme un témoignage, mais plutôt comme une tentation aux actes interdits pour des déséquilibrés qui le liraient.

Mais n' est-ce pas vendeur ? Au final ?

Lien : http://justelire.fr/une-sema..
Commenter  J’apprécie          3714
Les critiques littéraires ont encensés cet ouvrage à sa sortie, il n y avait pas de quoi en faire un foin. C est froid, sans émotion.Vide de sens. Quel interet d'écrire ce roman ? sauf si l'on imagine ANGOT se raconter dans la peau de l'homme agé, baiser ANGOT pré-adolescente. c'est écrit à la sauvette, comme si l'auteur"e" voulait se livrer en une phrase chuchoté, pour que l'on entende sans entendre.
Je m y suis ennuyé.
J'ai eu l'impression que l'auteure se délectait à nous raconter cette histoire. J'ai trouvé çà malsain. Nous ne sommes pas les psychiatres de Christine Angot !!!
Commenter  J’apprécie          124
Madame Angot est irrespectueuse: elle a menacé d'annuler sa venue sur le plateau d'On est pas couché diffusée samedi 29 aout sous prétexte que la présence de M. Houellebecq lui était intolérable. Elle a donc quitté le plateau pendant toute son intervention sans que d'ailleurs Mr Ruquier ne relève ce comportement inadmissible. Pire encore, cette dame fait censurer les critiques qui lui sont défavorables. C'est ainsi qu'avant sa venue dans l'emission On est pas couché de samedi dernier, on pouvait trouver sur les comptes officiels de l'emission ,youtube et Dailymotion, les interviews de madame Angot faites par Messieurs Naulleau et Zemmour. Surprise!, ces videos ont été bloquées depuis une semaine, et seul ne subsiste qu'une critique de Mme Polony, et une interview sans critique de 2006. La grande classe. La tolérance, les bons sentiments ca ne marche visiblement que dans un sens.
Commenter  J’apprécie          111
Je ne voulais pas lire Une semaine de vacances. Vraiment pas. J'en avais suffisamment entendu parler par des personnes dignes de confiance pour ne pas avoir envie de lire ce genre de pages. Ça arrive parfois, ce besoin de de protéger de quelque chose de too much. Mais malheureusement ce roman (roman?) fait partie de la sélection du prix du roman France Télévision, du jury duquel je fais partie, et il a donc fallu que je me force. Oh, j'aurais probablement pu ne pas l'ouvrir, mais je crois qu'intellectuellement ç'aurait été malhonnête. Comment m'opposer lors des délibérations alors que je n'avais pas lu le texte?

Je n'ai aucun souci pour lire des livres érotiques ou pornographiques. Je compte d'ailleurs bientôt vous parler des mémoires de Fanny Hill, mais j'avance très lentement dans ma lecture parce que ça entraîne automatiquement un autre genre d'activité. Bref.

Dès les premières pages, effectivement, une semaine de vacances se révèle être un « livre qui se lit d'une seule main ». Mais c'est parce que la deuxième tient le sac à vomi. le texte n'est pas cru, il est hautement désagréable et malsain. Je me suis sentie sale à sa lecture et elle m'a obsédée pendant encore plusieurs heures, le coeur au bord des lèvres et l'esprit chagrin.

Si je peux parfaitement comprendre pourquoi on peut écrire ce genre de texte, je ne saisis pas pourquoi Flammarion l'a publié. Comme pour le Rowling, je pense qu'on est ici dans la publication sur le seul nom de l'auteur. Dommage, pour moi être éditeur c'était aussi choisir et là on est dans l'automatique. Angot, depuis des années, baisse. Elle rabâche. Elle tourne en rond. Elle lasse même ses lecteurs les plus fidèles. Qui va le lui dire? On se contente du nouveau buzz fait par le scandale provoqué au moment de la sortie, oh là là mon Dieu elle parle d'inceste, sans chercher à se pencher plus avant sur un texte qui n'a franchement pas de qualités littéraires et qui pourrait être un texte pornographique lambda publié dans un magazine sous cellophane.

Je ne comprends pas l'intérêt de ce texte, je ne comprends pas l'intérêt provoqué par ce texte, il me dégoûte profondément. Pas révolte, pas agace. Dégoûte.
Lien : http://www.readingintherain...
Commenter  J’apprécie          92
Verdict: zéro pointé.

Nul, nul, et nul. le style, le thème, l'histoire ; le fond, la forme. Rien à dire. C'est dérangeant sans être provocateur, c'est du bon français mais c'est mal écrit, c'est un thème important sur une histoire idiote. La question n'est pas de savoir comment Angot fait pour publier, mais comment elle fait pour vendre... Inexplicable.
Commenter  J’apprécie          73
A vomir. Ce livre est à vomir. "Une semaine de vacances", de Christine Angot. Ou plutôt quelques heures de lecture éprouvantes.

Nous sommes quelque part du coté de Grenoble, dans une maison louée pour les vacances de la Toussaint. Il est là, cinquantenaire cultivé et archi-pédant. Elle est là, frêle jeune fille qui ne sait pas lui dire non. Et pourtant il va lui en demander des choses où elle aurait dû dire non, lui hurler, lui cracher à la gueule. Mais elle les fait, sans émotion, machinalement, toute dans son emprise, voulant lui faire plaisir, pour garder son amour. Tout est décrit dans les moindres détails, et c'est crû, et c'est glauque, et c'est à vomir, mais ça je vous l'ai déjà dit. On n'est pas trop sûr qu'il s'agisse d'un inceste, mais peu importe, l'horreur est là. En plus l'effet du fond est décuplé par la forme, celle d'un long chapitre qui ne s'arrête jamais pendant 140 pages.

Bref, vous l'aurez compris, ma lecture de Christine Angot s'arrêtera là.
Commenter  J’apprécie          70
Ca, c'est fait...Je voulais me faire ma propre opinion sur Christine Angot, pouvoir dire "J'en ai lu un" et du coup déclarer librement que je n'ai pas du tout aimé, confirmant mes premières intuitions, mais au moins celles-ci se basent sur quelque chose. le livre ne m'est pas tombé des mains, heureusement il est court, mais toujours bien assez long quand même. Je rejoins les autres babelionautes sur la vulgarité, la provoc gratuite, la répétition à l'ennui
Commenter  J’apprécie          70
Christine Angot déclare à qui veut l'écouter qu'elle veut incarner dans ce livre une personne qui meurt. Bien. La jeune fille, « elle », n'a pas d'âge. Elle est jeune. Elle n'est pas la fille du personnage qui abuse du sexe avec elle et qui à l'occasion lui montre les photos de ses enfants en citant leurs prénoms. Certes il lui demande de l'appeler papa. Elle est libre de partir. Elle va au restaurant. Elle se soumet pour des raisons qu'un lecteur raisonnable ne cherchera pas à imaginer. Et le baiseur priapique abuse sans violer( En 133 pages on ne loupe rien). Il s'en va quand « elle » lui raconte son rêve glauque. « Allez hop à la gare ! On se reverra, t'inquiète pas, mais là je suis fâché » lui dit-il en gros. En fait Ces deux-là sont aussi nuls l'un que l'autre et celle qui en parle dans « une semaine de vacances » (un titre « emprunté » à Enid Blyton pour le moins) se complait dans la description sexuelle utilisée comme seul objectif.
De la bouillie pour les chats. Heureusement c'est vite lu.
Commenter  J’apprécie          71




Lecteurs (654) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1721 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}