Elles "les émotions" étaient pour Michel Vovelle au cœur d'une historiographie de la "mentalité révolutionnaire" : "abordons les choses en face, écrivait il ; oui la peur est l'un des éléments de base pour comprendre la sensibilité révolutionnaire".
Deux présupposés sont à l'œuvre dans le refus de considérer les émotions comme une clé de compréhension du processus révolutionnaire : l'irrationalité des émotions d'une part, leur refoulement hors du politique d'autre part.